13b: Vieille Ville de Fribourg – visite

Dans la cité médiévale de Fribourg

Fribourg, cette cité médiévale aux charmes indéniables, s’offre à vous comme un précieux grimoire débordant d’histoires millénaires, une invitation à une escapade temporelle en plein cœur de l’Europe. Parcourir ses rues pavées, c’est entreprendre un voyage à travers les âges, une épopée où se mêlent harmonieusement passé et présent, dans un tableau pittoresque d’une beauté intemporelle. Les siècles se sont écoulés, laissant dans leur sillage des vestiges qui témoignent de la grandeur et de la splendeur d’une époque révolue, mais dont l’essence demeure vibrante, ancrée dans les pierres qui ont vu défiler les siècles. Ainsi s’ouvre devant vous une journée empreinte de découvertes et de merveilles, une ode à l’histoire qui se dévoile à chaque pas, dans chaque recoin de cette cité au passé glorieux.  Voici alors un exemple de parcours qui illustre les points les plus significatifs des sites, dans une balade qui explore la vielle ville et les méandres de la Sarine.

Vous en connaissez déjà une partie, étant arrivé la veille par la Tour Rose et la Porte de Berne vers la Basse Ville. Nous ne décrirons donc pas cette partie que vous connaissez déjà. Le mieux est de partir de la cathédrale, le centre de la vieille ville et d’aller de la cathédrale au Pont de BerneLa cathédrale, majestueuse sentinelle de pierre, se dresse fièrement au cœur de la vieille ville, telle une gardienne des temps anciens. De ses hauteurs, elle contemple le flux incessant des visiteurs, témoins éphémères d’une époque immuable. À ses pieds, s’étendent les ruelles étroites et sinueuses, autant de chemins qui mènent à la découverte. C’est ici, en ce lieu emblématique, que commence votre périple, une promenade enchanteresse à travers les méandres du temps, où chaque pas résonne comme un écho du passé.

Descendant la Rue des Chanoines, vous vous laissez happer par l’atmosphère envoûtante de la vieille ville, où chaque pierre semble murmurer une histoire oubliée. Les façades anciennes, aux teintes chaudes et patinées par le temps, défilent sous vos yeux émerveillés, témoins silencieux des siècles écoulés. Puis, c’est la Rue des Bouchers qui s’offre à vous, avec son animation caractéristique et ses échoppes pittoresques, où se mêlent senteurs enivrantes et saveurs d’antan. Au détour d’une ruelle, le Pont de Zähringen se profile, véritable trait d’union entre deux mondes, offrant une vue imprenable sur les eaux paisibles de la Sarine.

Du haut du pont, le panorama s’ouvre sur un tableau saisissant, où se mêlent harmonieusement le passé et le présent. Au nord, le nouveau Pont de la Poya se dresse tel un symbole de modernité, éclipsant peu à peu le souvenir du pont de Zähringen englouti par le flot des âges.

De l’autre côté, le regard embrasse la splendeur du Quartier de l’Auge, avec ses maisons colorées et ses toits de tuiles rouges qui semblent s’étendre à perte de vue. Les tours du Chat et de la Tour Rose se dressent telles des sentinelles, gardiennes fidèles d’un passé glorieux, tandis que l’église des Augustins s’élève majestueuse, telle une relique sacrée au cœur de la cité.

Laissez-vous emporter par les escaliers majestueux du Pont de Zähringen. Une descente qui s’apparente à une plongée dans l’Histoire, où chaque marche semble murmurer les récits oubliés de Fribourg.

La lumière timide du matin danse sur les pavés tandis que vous vous engagez sur le Chemin des Archives, une voie chargée d’émotions et de souvenirs, flanquée par la rue de Lenda qui caresse délicatement le couvent des Augustins de ses ombres matinales.

À mesure que vous progressez, l’étreinte du passé se fait plus palpable. Là, érigée tel un phare dans l’océan du temps, se dresse l’église des Augustins/St Maurice, gardienne des secrets architecturaux des ordres mendiants du XIIIe siècle. Depuis 1916, elle trône fièrement, témoin immuable des vicissitudes de l’histoire, transformée en édifice d’État. Cependant, son cœur demeure paroissial depuis 1872, accueillant les âmes assoiffées de spiritualité. Les vitraux, tels des joyaux enchâssés dans la pierre, et le mobilier liturgique, œuvres d’art à part entière, se révèlent au regard émerveillé, à condition que les portes de l’église s’ouvrent à vous, telles des ailes offertes au voyageur égaré.

Dans ce quartier où l’ombre du passé se mêle à la lumière de l’espoir, les demeures médiévales, jadis ensommeillées, se sont éveillées à nouveau sous le doux baiser de la restauration. Le charme ineffable qui émane de leurs façades élimées par le temps évoque un passé glorieux, un présent vibrant de vie. Chaque pierre semble raconter une histoire, chaque fenêtre ouverte laisse entrevoir un monde foisonnant de récits oubliés.

La rue des Augustins, telle une compagne fidèle, serpente aux côtés du couvent, berçant les pas des curieux et des rêveurs. Elle poursuit son chemin, frôlant le Tribunal cantonal, témoin impassible des tumultes judiciaires, avant de s’engouffrer dans la Rue d’Or, véritable artère pulsante du quartier de l’Auge.

Descendant vers l’inconnu, là où les ruelles murmurent des légendes oubliées, vous atteindrez le bas de la rue d’Or. À votre droite s’étend la Place du Petit St Jean, témoin éphémère de vos pas sur le Chemin de Compostelle la veille. Mais aujourd’hui, c’est vers de nouveaux horizons que vous vous tournez, bravant le Pont du Milieu qui vous mènera vers Neuveville, un autre monde à découvrir, une autre facette de la cité à explorer.

Cependant, pour cette journée placée sous le signe de l’aventure, un autre chemin s’offre à vous. Revenez sur vos pas, traversez le majestueux pont de Berne qui semble suspendre le temps, et vous voici sur la rue de Palme. Là, devant la fontaine de la Fidélité, symbole éternel d’engagement et de loyauté, s’étend la Rue des Forgerons, où vos pas se sont déjà enracinés sur le sol sacré du Chemin de Compostelle. C’est ici, dans ce carrefour des destinées, que votre voyage prend un nouveau souffle, une nouvelle dimension, promesse de découvertes inédites et d’émotions intenses.

À présent, devant vous, s’érige majestueuse la porte du Gottéron, témoin séculaire de la première fortification dressée au XIIIe siècle. Sa silhouette imposante, figée dans le temps depuis le XVe siècle, exhale une aura de grandeur et de mystère, rappelant aux passants l’empreinte indélébile du passé sur le présent. Mais derrière cette façade chargée d’histoire, se cache un récit tumultueux, forgé par les caprices impétueux de la nature. Les flots tumultueux de la Sarine et du Gottéron, tour à tour bienfaiteurs et destructeurs, ont incité les éminents bourgeois de la cité à entreprendre une lutte acharnée contre les éléments déchaînés. La régularisation des débits, l’érection de digues et de canaux ont constitué les armes de leur combat incessant pour dompter les forces sauvages des rivières. De cette confrontation émergea un système hydraulique ingénieux, propice à l’essor de l’industrie meunière. Plus de trente moulins, symboles de prospérité et de vitalité, ont alors égayé ce quartier, berceau de l’activité préindustrielle où résonnait le martèlement des ferronneries et des laminoirs, où battait le cœur vibrant d’une cité en plein essor.

Si vous franchissez la porte, vous allez remonter le Gottéron sous le pont du même nom.

Mais aujourd’hui, votre parcours vous conduit sur les sentiers moins fréquentés, vers des contrées empreintes de mystère et de légendes. Au détour de la Fontaine de la Fidélité, le chemin du Dürrenbühl s’ouvre à vous, serpentant sous les falaises abruptes et la chapelle de St Béat, en direction de Bourguillon.

Dans les temps anciens, alors que les ombres des légendes s’étiraient sur les parois abruptes des gorges encaissées, murmurait-on que quelque part, tapi dans les replis de la roche, résidait un redoutable dragon. Une créature aussi ancienne que la mémoire des hommes, dont le rugissement semblait faire trembler jusqu’aux fondations de la terre. Mais aujourd’hui, seules les pierres gardent le souvenir de ces récits fantastiques, tandis que sur le chemin s’érige fièrement la charmante petite chapelle de St-Béat. Autrefois lieu sacré et refuge des âmes éplorées, cette humble chapelle était le point de ralliement des habitants de la Basse Ville, venus implorer la protection divine contre les fléaux qui menaçaient leur existence. Nichée au creux du rempart, épousant les contours de la falaise tel un écrin précieux, elle semblait veiller sur les fidèles avec bienveillance, leur offrant un havre de paix au milieu des tourments du monde. Au Moyen-Âge, une autre chapelle, aujourd’hui disparue, se tenait près de la Porte du Gottéron, marquant de sa présence les heures sombres et lumineuses de la cité. Celle que nous voyons aujourd’hui, érigée entre les XVIIe et XVIIIe siècles, perpétue la mémoire de St Béat, ce saint ermite bernois dont la légende narre la vaillance face à un monstre redoutable hantant les eaux troubles du lac de Thoune. Le culte de St Béat, emblème de dévotion et de courage, s’est répandu tel un feu sacré à travers la Suisse, imprégnant de son aura bienfaisante chaque recoin de la contrée. Le Chemin de Compostelle, voie de pèlerinage ancestrale, croise son chemin, offrant aux marcheurs une halte salutaire sur les rives du Beatenberg, face à l’azur hypnotique du lac de Spiez, là où l’horizon embrasse l’éternité.

Mais l’ascension vers les hauteurs n’est pas dénuée de défis. Dès les premiers pas, des escaliers taillés dans la roche, témoins immuables du travail acharné des ancêtres, invitent le marcheur à gravir les flancs de la falaise, à défier les hauteurs pour mieux embrasser l’étendue du panorama qui se déploie devant lui.

À mesure que le sentier s’élève, la forêt dense se referme autour du voyageur, l’enveloppant de son mystère ancestral. Bientôt, la Route de Bourguillon se dessine à l’horizon, qui ressort du pont du Gottéron.

Une halte s’impose à la hauteur de la Tour de Dürrenbühl, fière sentinelle dressée contre les assauts du temps. Elle date du milieu du XIIIe siècle et fut surélevée après 1400. Le rempart adjacent fut démoli en 1840 pour permettre la construction du pont du Gottéron.

Après avoir rendu hommage à cette sentinelle du passé, le parcours monte sur la route, serpentant à travers les méandres de la nature généreuse. À un moment donné, un embranchement se présente sur votre droite, l’embranchement du Beau Chemin, offrant une alternative plus rapide pour rejoindre la Porte de Bourguillon. Mais pour ceux qui préfèrent la lenteur des pas et le charme des détours, la route principale offre un voyage plus long mais tout aussi enchanteur, en se dirigeant vers le village de Bourguillon.

À la sortie du village, le regard porté vers l’horizon, poursuivez votre route sur la droite, sur la Route de Bourguillon jusqu’à atteindre un modeste parking.

C’est ici que débute une charmante escapade le long de la crête, une promenade qui vous mènera par-delà les collines verdoyantes, parfois enlacée par la fraîcheur des sous-bois, le long de la sinueuse Promenade Madeleine Eggendorffer. Tel un ruban d’émeraude, elle vous invite à suivre ses méandres, à goûter la caresse du vent et le chant des oiseaux, loin du tumulte de la ville.

Bientôt, le chemin, fidèle à son destin capricieux, tourne à angle droit, amorçant une descente majestueuse en direction de Planche supérieure, le long du pittoresque Chemin du Breitfeld, jusqu’à rejoindre l’extrémité du Beau Chemin.

Là, vous êtes au sommet du chemin de Lorette, au-dessus de la Porte du Bourguillon.

Cette ancienne porte, érigée au milieu du XIVe siècle, puis parée de nouveaux atours au XVIe siècle, est un témoignage vivant des siècles révolus. Encore aujourd’hui, les vestiges du passé se dressent fièrement, rappelant aux passants la grandeur et la splendeur d’une époque révolue. On y trouve encore un fossé et des lambeaux de remparts, de même qu’une maison adossée à la porte.

De la majestueuse porte, une route pavée, dévalant la pente abrupte du Chemin de Lorette, s’offre à vous tel un ruban d’asphalte, reliant le sommet des hauteurs à la douce quiétude de la Basse Ville. À l’horizon, se dessine la silhouette familière du funiculaire, fidèle compagnon des voyageurs qui sillonnent les chemins de cette cité aux mille mystères.

Au fil de la descente, sur votre droite, se dresse fièrement la petite et curieuse chapelle de Lorette, témoin discret mais éloquent du passage des siècles. Datant du XVIIe siècle, elle semble veiller silencieusement sur les âmes égarées, offrant un havre de paix au cœur des tumultes du monde. 

En face, s’étend le Monastère de Montorge, édifié en 1621 et abritant depuis lors les saintes femmes franciscaines, dévouées au travail et à la contemplation. Lieu de retraite et de méditation, il incarne la sérénité et la spiritualité dans un monde en perpétuelle agitation. On peut y faire des retraites.

Le Chemin de Lorette, tel un serpent argenté, poursuit sa descente imperturbable, guidant les voyageurs vers de nouveaux horizons, de nouvelles rencontres.

Et c’est ainsi qu’à la fin de cette descente, le parcours rejoint la vaste place pavée de Planche Supérieure.

Au cœur de cette place se dresse la Fontaine St Jean, symbole de convivialité et de partage, autour de laquelle s’animent les murmures de la vie quotidienne. Non loin de là, une des brasseries célèbres de la « Basse »déploie ses charmes. Toutefois, malgré leur renommée, il est susurré que ces brasseries, jadis si typiques, ont perdu de leur âme dans les méandres d’une restauration trop zélée, au grand dam des connaisseurs.

Un chapitre de l’histoire s’ouvre sur l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dont les racines plongent dans la terre fertile de la fin du XIe siècle. À l’origine, des marchands pieux de Jérusalem, inspirés par un appel divin, érigèrent les premiers sanctuaires de compassion, baptisés Hospices, d’où leur appellation d’Hospitaliers. Bientôt, leur œuvre philanthropique se mua en une vaste entreprise, étendant ses tentacules à travers toute l’Europe catholique. Ils érigèrent des établissements, des prieurés, des commanderies, formant une toile serrée de dévotion et de détermination. Tel un miroir des Templiers, ces chevaliers de la charité assumèrent rapidement une double fonction, embrassant le manteau de la foi tout en brandissant l’épée de la justice. Leurs armes, forgées dans la forge ardente de la piété, se levèrent pour défendre les pèlerins sur les routes tumultueuses de la Terre Sainte, pour repousser les assauts des Sarrasins. De cette dualité sacrée et martiale, l’Ordre de Saint-Jean tira sa grandeur, sa renommée, jusqu’à ce que les méandres du temps le conduisent vers les portes de la dissolution, au XIXe siècle, scellant ainsi le destin de ces valeureux chevaliers.

À Fribourg, la présence de l’Ordre remonte aux premières lueurs du XIIIe siècle, s’ancrant solidement à la place du Petit St Jean, sur les hauteurs majestueuses de la Planche supérieure. Au fil des années, son emprise s’est étendue, tel un feu sacré embrasant les cœurs et les esprits, investissant chaque parcelle de la place et de ses alentours. La commanderie, telle une forteresse de foi et de bravoure, a façonné les contours de la ville, marquant de son empreinte indélébile les siècles qui défilaient Ce n’est que vers la fin du XVIIe siècle que la commanderie revêtit son manteau de pierre définitif, revêtant ses plus belles parures pour affronter les assauts du temps. C’est alors qu’éclata l’ardeur des bâtisseurs, donnant naissance à un vaste grenier à grains, lové aux pieds de l’église Saint-Jean, témoin muet du passage des âges. En 1821, cette imposante structure de pierre fut transformée en une caserne imposante, symbole de la transformation perpétuelle de la cité et de son histoire.

Après le déclin de l’Ordre de Saint-Jean, une page nouvelle s’inscrit dans l’histoire des bâtiments qui jadis résonnaient des prières et des clameurs des chevaliers. Tel un théâtre où se jouent les caprices du destin, ces édifices furent tour à tour le théâtre de diverses péripéties politiques. De maison de correction à internat pour élèves, de caserne à mess pour officiers, ils furent témoins des tumultes et des changements qui secouaient la cité au fil des ans. Mais tel le phénix renaissant de ses cendres, le complexe tout entier revêtit en 2011-2012 un habit neuf, restauré avec amour et dévotion, pour accueillir désormais le Service des Biens culturels du canton. Une nouvelle ère s’ouvrait, empreinte de respect et de préservation du patrimoine. L’ensemble est complété par l’église toute proche de St Jean.

Poursuivant votre descente depuis Planche supérieure, le chemin franchit le majestueux Pont de St Jean, à proximité duquel se dresse encore, fier et vibrant, le café de la Clef. Témoin éloquent des nuits animées de la « Basse » des temps anciens, il continue d’attirer les noctambules en quête de frissons et d’évasion.

Quand on passe le Pont St Jean, on peut encore explorer un dernier tronçon de la ville médiévale outre Sarine.

En suivant le chemin de Motta, sur la gauche, le long des eaux calmes de la rivière, vous vous dirigez vers l’Abbaye de la Maigrauge, témoin immuable de la ferveur monastique qui a imprégné ces terres depuis des siècles. La route va jusqu’au Pont de la Motta, là où la Sarine a dessiné une grande boucle en creusant la molasse.

À quelques pas de là, se dresse l’Abbaye de la Maigrauge, fondée en 1255 et premier monastère féminin de Fribourg. Depuis plus de sept siècles et demi, elle abrite les sœurs moniales de l’ordre cistercien, gardiennes de la flamme de la foi.

Le Chemin de l’Abbaye, serpentant près du mur séculaire du couvent, se présente comme une ascension abrupte mais brève, offrant aux badauds la découverte d’un trésor méconnu : la dernière porte médiévale de ce côté de la ville, la Porte de la Maigrauge, érigée vers 1350.

De ce bastion chargé d’histoire, le chemin du retour s’amorce, empruntant les méandres du Chemin de Sonnenberg, pour redescendre avec grâce vers la majestueuse Planche supérieure.

Dans la Basse Ville, le quartier de la Neuveville est de l’autre côté de la Sarine, du Pont St Jean.

Sitôt après le pont, vous trouvez la Rue de la Neuveville. Cette dernière n’est pas pentue, et elle se dirige vers le funiculaire.

Le funiculaire, ouvert en 1899, ce véritable joyau d’ingéniosité relie le Centre-Ville à la Basse Ville, défiant les lois de la gravité grâce à un système ingénieux de contrepoids alimenté par les eaux usées de la ville. Classé monument historique, il témoigne de l’alliance harmonieuse entre tradition et modernité.

Si vous vous décidez pour la marche à pied, montez la Rue de la Grande Fontaine. Cette rue, bien évidemment en pente, vous permet d’accéder à la ville supérieure. Sur le chemin, vous verrez une maison troglodyte accrochée dans les marnes

Votre périple prendra fin aux abords majestueux de la cathédrale, là où l’Hôtel de Ville se dresse avec aplomb, plongeant ses fondations dans les profondeurs de la falaise qui domine la ville.

Pour explorer plus en détail la ville médiévale, il vous faudra vous aventurer de l’autre côté des remparts, au nord de la cité.

Après une dizaine de minutes de marche, vous atteindrez la Porte de Morat en suivant la rue éponyme. Construite dans les années 1400, elle a vu les siècles défiler et s’adapter aux besoins changeants de la cité. Aujourd’hui, elle accueille le flot incessant de la circulation venant du nord, telle une sentinelle indéfectible.

Autour de cette porte imposante, les remparts se dressent fièrement, témoins silencieux du passé glorieux de la cité. Ils descendent jusqu’à la rivière, offrant une vue imprenable sur le Pont de la Poya, symbole de l’union entre les rives de la ville.

De l’autre côté de la tour, les remparts s’élèvent en direction de la colline, vers la majestueuse Tour des Rasoirs.

Au sommet de la colline, près de l’école professionnelle, les remparts laissent place à des vestiges, rappelant la grandeur passée de la cité. Des fragments de murailles se dressent encore, comme autant de témoins muets de l’histoire qui s’est déroulée entre ces murs.

Avez-vous apprécié cette balade à travers les méandres du temps et de l’histoire ? Nous, sans aucun doute.

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