09a : Morat- Avenches par les hauts

Vers un joyau de l’époque romaine vu d’en haut

 

DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

 

 

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du GR65. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct. Pour ce chemin, voici le lien:

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-morat-a-avenches-par-les-hauts-99940505

Il faut dire ici que le parcours depuis Morat n’est pas un parcours répertorié par la Via Jacobi de Compostelle, mais c’est un parcours fléché, et vous n’allez pas vous perdre. On comprend bien l’intention des Amis de Compostelle d’avoir privilégié la Via Jacobi 4 principale, du Lac de Constance à Genève, en passant par la Suisse primitive. Mais de nombreux pèlerins d’Allemagne et des pays de l’Est arrivent à Bâle, et de ce fait suivent d’abord la Via Jura 80, puis la liaison de la voie des 3 Lacs pour arriver à Morat. Mais pour gagner Moudon pour y rejoindre la Via Jacobi 4 vers Genève, il faut d’abord passer par Avenches et Payerne. Nous continuerons donc de nommer Voie des 3 Lacs, le parcours qui va jusqu’à Moudon.

Où passaient les pèlerins qui s’arrêtaient sans doute à Payerne ? Personne ne le sait. Car en Suisse, la cathédrale de Payerne était un haut lieu de pèlerinage, à l’instar d’Einsiedeln. Il y avait aussi Romainmôtier dans le Jura, mais là-bas aucun chemin répertorié ne passe. Tout ceci reste au niveau de l’énigme. Alors, les Amis suisses de Compostelle ont bien dû trouver une solution pour la grappe de pèlerins qui passe par Morat et qui veut gagner Payerne, d’autant plus qu’aucun chemin répertorié de la Via Jacobi ne passe par là. De ce fait, ils ont imaginé un parcours au-dessus du lac pour gagner d’abord Avenches, puis Payerne. Ce parcours est fléché, mais non estampillé des célèbres coquilles de Compostelle. Seulement, il y a une autre manière de gagner Avenches, en suivant simplement le lac. Pourquoi n’ont-ils pas adopté cette manière de faire ? Ns ne le savons pas non plus. La seule explication plausible que nous voyons est que si vous prenez le parcours par les hauteurs vous arriverez à la Porte de l’Est au-dessus d’Aventicum et que vous aurez Aventicum à vos pieds. Mais si vous suivez la variante du lac, vous arriverez aussi à Avenches, et de là vous irez visiter le site.

Alors ici, nous suivrons la variante proposée par les Amis de Compostelle. Dans l’étape annexe, nous passerons par le lac. Vous ferez votre propre choix.

 

Dfficulté du parcours : Les dénivelés aujourd’hui (+112 mètres/-75 mètres) sont faibles, et il n’y a aucune difficulté particulière à signaler.

 

Aujourd’hui encore, le goudron a la primeur :

  • Goudron : 7.4 km
  • Chemins : 5.1 km

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les “vrais dénivelés”, relisez la notice sur le kilométrage en début de site.

Section 1 : Balade presque au bord du lac.

 

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

La Voie des 3 Lacs, on l’appellera ainsi, repart de Morat, au bord du lac, dans le quartier du Ryf, sous la citadelle. Au petit matin, c’est calme par ici, car les touristes sont encore au lit.
La route remonte le Ryf, en pente très douce, sous les murailles nord.
Chemin faisant, elle croise le Musée de Morat, abrité depuis 1978 dans l’ancien moulin municipal. Le musée illustre 6’000 ans d’histoire de la ville de Morat et sa région. C’est notamment la bataille de Morat, en 1476 contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Ici, la belle et grande roue du moulin fonctionne aujourd’hui encore.

La route passe sous l’Église Française, un bâtiment gothique de la fin du XVème siècle.
Au sommet du Ryf, la route descend la Route de Lausanne vers la sortie de la cité.
Plus bas, la route passe à Meyriez, un des quartiers de Morat.
Il faut être attentif un peu plus loin, à Meyriez, au niveau du Vieux Manoir, car le parcours quitte la route et s’engage alors en dessous près du lac, au milieu du complexe hôtelier. Cet hôtel, assez luxueux et un peu old english style est un must à Morat.
Le parcours traverse le complexe hôtelier, ses dépendances, ses jardins.
Une petite route part alors à plat le long du lac. Ici, le lac n’est pas accessible, bordé qu’il est de villas assez luxueuses qui plongent dans les roseaux du lac.
La route pénètre alors dans le sous-bois de feuillus et se transforme un peu plus loin en un large chemin de terre battue.
Peu après, le chemin passe près de l’Obélisque de Meyriez. C’est une colonne, pas très élégante, érigée par le canton de Fribourg à la suite de la démolition, en 1798, de l’ossuaire où se trouvaient les ossements des Bourguignons de la Bataille de Morat.

Vous voyez ici que dans cette étape, notre parcours partage des tronçons communs avec la Via Jacobi 81 qui va de Morat vers Fribourg.

A partir d’ici, vous voilà parti pour une assez longue balade sur une large route de terre battue dans le bois de la Pointe de Greng.
On aide ici les gens à mettre des noms sur les arbres du parc. Certains ont vraisemblablement été plantés ici pour faire un parc botanique. Il y a surtout d’immenses hêtres et de gigantesques chênes, souvent entrelacés par des bouquets de lierre qui grimpent jusqu’au ciel. Plus rares sont les pins, les tilleuls ou les ifs. Les petits arbustes ici ont peu d’espace pour coexister avec ces géants.
C’est un bout de promenade où les chiens tenus en laisse, comme c’est la règle en Suisse allemande, ne peuvent s’ébattre à cœur joie. Parfois, le chemin quitte un peu la forêt pour la clairière. Au bord du chemin se rangent les gros troncs de ces géants. A voir le bois coupé au bord de la route, apparemment le chêne domine ici.
Vers la sortie du bois, la route de terre croise le ruisseau de Dybach.
Le chemin de terre se transforme alors en route goudronnée lorsque nous atteignons Unter Greng et un quartier de villas assez cossues, dont certaines trempent leurs pieds dans l’eau ou dans les roseaux. Qui sait ?
Ici, si vous vous sentez fatigué, vous pouvez gagner Avenches par le lac, sans passer par les hauts. Nous décrivons le parcours plus loin, dans une étape annexe.

Mais, la Voie des 3 Lacs, va prendre de la hauteur, passer par Chandossel. 1 heure de plus, et un peu plus de sueur, une bagatelle, non ? C’est aussi le chemin que suit un bout la Via Jacobi 81.

La Voie des 3 Lacs se dirige alors vers la RN1 en longeant la voie de chemin de fer.
Plus loin, elle passe sous la RN1 et monte alors sur la route vers Ober Greng Dorf.
Sur votre gauche, dans un lotissement de maisons assez cossues, se dresse un château, invisible depuis la route. On n’en voit que quelques dépendances. C’est un château privé, bâti en 1785. Diverses personnalités y ont vécu, comme Madame de Staël ou Benjamin Constant. A Morat, on est aussi dans les communes les plus riches de Suisse.
Alors, nous nous contenterons, en remontant la route le long du Dyrbach, de jeter un coup d’œil aux fermes de Greng.
Ober Greng Dorf n’est pas un grand village, et à première vue la clientèle qui habite ici n’est pas la même qu’en dessous à Unter Greng ou au château. C’est avant tout un petit village de paysans.
La route quitte rapidement le village pour la campagne.

Section 2 : Dans les collines au-dessus du lac.

 

 

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans grande difficulté, avec quelques pentes légères.

 

 

 

Peu après, la route arrive à un carrefour de routes. Ici, il n’y a pas une claire indication du chemin que l’on suit. La Via Jacobi 81 part à gauche en direction de Courgevaux et la nôtre, que nous continuerons de nommer Voie des 3 Lacs, se dirige vers Clavaleyres. Comme nous l’avons précisé dans l’introduction, c’est un parcours fléché, et vous n’allez pas vous perdre.
En partant vers Clavaleyres, la route longe l’autoroute A1.
Puis, elle la traverse en se dirigeant vers le village.
Alors, la route monte en pente plutôt douce vers le cimetière.
Elle traverse le village, qui a la particularité d’être une enclave bernoise dans le canton de Fribourg. Il faut bien dire que dans cette région, les enclaves se succèdent, et qu’on sait difficilement si on marche dans les cantons de Fribourg, Berne ou Vaud. La route prend alors la direction de Chandossel.
Ici, on respire à pleins poumons la vie des champs.
A la sortie du village, la route arrive à un carrefour, où aucune indication du chemin à suivre est donnée. Même si on sait que le parcours passe à Chandossel, ce n’est pas la direction à prendre, car c’est la route goudronnée directe qui y va. Il faut partir à gauche vers Unterer Hubel, ce que proposent les Amis du Chemin de Compostelle.
Sur une pente à près de 10%, la route passe près de Unterer Hubel, mais n’y va pas.
La route continue son ascension, puis s’aplanit jusqu’à atteindre la forêt de Hubel.

De là-haut (mais, nous ne sommes pas montés beaucoup), la vue est étendue sur le lac de Morat et sur Morat au bout du lac.

A l’orée du bois, la Voie des 3 Lacs et la Via Jacobi 81 se rejoignent et les deux parcours partent de concert à plat le long de la vaste forêt de Hubel. Ici, c’est de la terre battue.
Ici, le bois est mixte, avec des épicéas et des feuillus. Parfois, dans la clairière, on aperçoit encore le lac de Morat et le Vully de l’autre côté du lac.
Puis, en longeant le bois, le large chemin de terre passe sous Oberer Hubel. Il y a même de la vigne ici. Les vignes sont rares de ce côté du lac de Morat.
Peu après, le chemin descend de façon soutenue en lisière de forêt, croise un affluent du Chandon.
Plus bas, il rejoint la route de Chandossel que nous avions laissée à la sortie de Clavaleyres.
On retrouve alors le goudron à l’entrée du hameau. Ici, nous sommes dans le canton de Fribourg, mais on parle français ici. Il y a donc dans cette région un charmant embrouillamini entre cantons, langues et religions.
Chandosssel est un charmant hameau, dans un paysage bucolique, traversé de part en part par le Chandon et ses affluents.
C’est ici que la Via Jacobi 81 s’en va vers Fribourg et la Via des 3 Lacs vers Avenches, annoncé à 1 heure de marche d’ici. Il y a une coquille de Compostelle ci. N’y prêtez pas une trop grande attention, car elle vous indique plutôt le chemin vers Fribourg.

Le canton de Fribourg est un pays très catholique, et les croix sont présentes à presque chaque carrefour.

Section 3 : Une ville romaine dans la campagne des Helvètes.

 

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté, sauf avant Villarepos.

 

 

La route longe le ruisseau et le quitte à la sortie du village.
Sur des pentes à plus de de 10%, la route monte dans les prés sur la colline.
Au sommet de la bosse, la route alors atteint les premières maisons du village de Villarepos.
Le village est très étendu. Il vous faudra plus d’un quart d’heure de marche pour traverser le village. Au centre du village, notre route prend la direction de Donatyre et de la Porte de l’Est.
Après l’église de construction récente, le village s’étire encore longtemps, tout en longueur le long de la route. Mais si la boulangerie est de l’autre côté du village, cela vous demandera du temps. Pas de problème ! Il n’y a plus un seul commerce dans le village.
Par contre les croix ne font pas défaut.
La route sort enfin du village, lorsqu’elle se dirige vers le village de Donatyre, mais la Voie de 3 Lacs n’y va pas. Nous quittons ici momentanément le canton de Fribourg pour le canton de Vaud, Nous retrouverons le canton de Fribourg peu après Avenches. C’est compliqué ici la géopolitique.

La Voie des 3 Lacs se dirige alors vers la Porte de l‘Est, en direction d’Avenches. Très rapidement, la ville d’Avenches se dessine en dessous dans la plaine de la Broye.

Un petit bout de chemin ou de goudron, au choix, et la route plonge sur la Porte de l’Est. La vue ici est belle et étendue sur le lac de Morat et le Vully de l’autre côté du lac. Est-ce pour cette raison que les organisateurs ont fait passer le chemin par ici ou est-ce pour la Porte de l’Est ?
La porte pourrait avoir été bâtie, sous Vespasien, au début des années 70 de notre ère. C’est une position dominante et quand on passe ici, on découvre d’un seul regard panoramique et on devine le vaste territoire de la muraille à la ville romaine en dessous.
Durant les siècles, la Porte fut arasée au niveau du sol. C’est l’archéologue Louis Bosset, qui au siècle dernier, se basant sur des vestiges retrouvés et sur des plans de sites similaires, reconstruisit la porte et la muraille, les portes en voûte, les courtines et les tours saillantes. Par endroits, la reconstitution est si bonne qu’un œil non averti pourrait juger le site original.
Une petite route goudronnée descend de la Porte de l’Est, d’abord vers la ville antique, puis vers la cité d’Avenches. Quand on considère la longueur du trajet, on se dit que le brave romain qui devait charrier les amphores à la Porte avait autant de travail à faire que celui qui allait chercher autrefois son pain à la boulangerie de Villarepos.
Achevé et transformé jusqu’au IIIème siècle de notre ère, le théâtre romain pouvait accueillir, dit-on, plus de 10’000 spectateurs. Il a sombré dans l’oubli après la chute de l’Empire romain, devenant une carrière de pierres utile à beaucoup. On le redécouvrit à la fin du XIXe siècle et on y mena durant 25 ans les premiers travaux de restauration. Les dernières interventions importantes datent de la fin du siècle dernier. Sa conception est celle d’un théâtre romain classique avec gradins, fosse et orchestre. Si on devait donner ici comédies, tragédies et pantomimes, la présence d’une fontaine sacrée et sa direction perpendiculaire au sanitaire du Cigognier laissent aussi supposer une fonction plus politique et religieuse. Ici, les gradins sont faits de grès et la structure principale de calcaire jaune.
En contrebas du théâtre, se dresse le temple. La grande colonne est dite Le Cigognier, à cause d’un nid de cigognes, mentionné pour la première fois à la fin du XVIIème siècle sur une gravure. C’est apparemment la seule colonne d’origine, les autres ayant disparu. On découvrit ici un buste en or de l’empereur Marc Aurèle dans les égouts du sanctuaire. On pense que cet édifice était un sanctuaire dédié au culte rendu à l’empereur. Par datage, la construction remonte en 98 après J.C. sous l’empereur Trajan. Le temple, en partie reconstitué après les premières fouilles qui se sont succédées à partir du XVIIIème siècle, est remarquable avec ses portiques, ses dallages, ou ses chapiteaux corinthiens.
La ville romaine d’Aventicum est donc née vers le tournant de notre ère, avec une population que l’on estime avoir été de 20’000 personnes à cette époque. La fondation de la ville est peut-être due au retour forcé des Helvètes dans leur pays après leur tentative avortée de migration par les romains. Aventicum devient ainsi la capitale des Helvètes. Il est attesté que, en 71 après J.C., l’empereur Vespasien élève la cité au rang de colonie. C’est à cette époque que démarre la construction des murs d’enceinte, du théâtre, de l’amphithéâtre, du sanctuaire du Cigognier, mais aussi de thermes et d’un forum aujourd’hui largement disparu. Avenches connaît alors une longue période faste jusqu’au début du IIIème siècle. Par la suite, l’histoire de la ville se perd dans la nuit des temps, la ville n’étant qu’une vaste carrière où on venait puiser les grès et les calcaires de la région.
Le parcours quitte alors le site du bas, laisse derrière elle quelques blocs de pierre, que l’on ne savait peut-être pas remettre à leur place, traverse la RN1 et monte dans la cité. L’impasse Marc-Aurèle, on n’a pas dû faire top d’effort pour trouver un tel nom !
Les arènes sont juste au-dessus. Au XIe siècle, l’évêque de Lausanne fit construire une tour fortifiée sur l’entrée Est, tour qui abrite aujourd’hui, le musée romain.
L’amphithéâtre aurait été construit en deux temps. Les bases furent érigées au début du IIème siècle sans doute, sur des moellons de calcaire jaune, où 9’000 spectateurs sur les gradins pouvaient assister aux jeux du cirque. Il fut agrandi plus tard sous Marc-Aurèle à la fin du même siècle, augmentant la capacité avec des gradins supplémentaires, pouvant accueillir jusqu’à 14’000 spectateurs. Cet amphithéâtre est de structure totalement romaine, comme le sont en Suisse ses concurrents de Octodure (Martigny) ou Augusta Raurica (Bâle).
L’amphithéâtre d’Avenches accueille, chaque année, non plus des lions ou des gladiateurs, mais des maîtres du bel canto dans un festival d’opéra ou des artistes plus bruyants dans un festival de rock en plein air. Avec des gradins métalliques supplémentaires, on peut y loger jusqu’à 8’000 spectateurs. C’est tout de même en dessous des 22’000 spectateurs qui arrivent chaque année en masse aux arènes de Vérone pour le festival d’opéra. Avenches, petite cité de 4’100 habitants sur la colline est, traversée de part en part par une grand rue très colorée et charmante.
Globalement, le site autour du château et de son donjon est assez remarquable, avec ses tours, ses cours intérieures. Aujourd’hui, il abrite des bureaux, des salles de classe, un théâtre, une galerie d’art et une bibliothèque. L’administration et les prisons ont disparu du lieu.
Il ne reste pas grand-chose du château médiéval, si ce n’est une tour carrée, et la tour des Évêques près de l’amphithéâtre. Au XVIème siècle, le château devient résidence des baillis bernois. Alors, l’édifice va subir une transformation totale, avec une orientation de type plutôt Renaissance. Il faut noter ici la belle façade renaissance flanquée d’une tour d’escalier en saillie richement décorée.
Ici, dans le canton de Vaud, nous sommes en pays protestant. Le temple réformé, qui trône sur une belle place au milieu de la cité, est aussi remarquable. C’est un temple baroque bâti au début du XVIIème siècle sur les vestiges romans d’une ancienne chapelle du XIème siècle, dont demeurent encore une abside et le clocher.

Vous pouvez arriver ici en empruntant la variante du lac depuis Morat. Certains marcheurs trouveront le trajet du jour trop court et continueront jusqu’à Payerne. Mais, de Morat à Payerne ce n’est pas loin de 30 kilomètres de marche. Chacun selon son envie, bien sûr !

Logements sur la Voie des 3 Lacs

Villarepos
Hôtel***, repas, petit déj. Auberge de la Croix Blanche, Route de Donatyre 22 026 675 30 75
Avenches
Auberge de jeunesse, petit déj. Auberge de jeunesse, Rue du Lavoir 5 026 675 26 66
Chambre d’hôte, petit déj. B&B Les Helvètes, Rue des Helvètes 3 078 602 85 95
Hôtel***, repas, petit déj. Swiss Hôtel La Couronne, Rue Centrale 20 026 675 54 14
Les logements ne sont pas légion sur la Voie des 3 Lacs. Il n’y a pas grande facilité à se loger sur l’étape. Réservez à tout prix.
N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.
Etape suivante: Etape 9b: De Morat à Avenches par le lac
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