Etape 16: De Rüeggisberg à Schwarzenburg

Dans les derniers contreforts du canton de Berne

 

DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du GR65. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce parcours, voici le lien:

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-rueggisberg-a-schwarzenburg-par-la-via-jacobi-4-171241659

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous pouvez trouver sur Amazon plusieurs livres relatifs au parcours majeur de la Via Jacobi 4, passant par la Lucerne et Berne. Le premier guide les pèlerins dans la Suisse allemande jusqu’à Fribourg. Le second les accompagne jusqu’à Genève à travers la Suisse francophone.  Mais, nous avons aussi fusionné ces deux livres en une version compacte, plus légère et résolument pratique. Bien que les descriptions soient légèrement abrégées, elles restent suffisamment précises pour vous orienter pas à pas sur le parcours. Conscient de l’importance de voyager léger, ce denier ouvrage a été conçu pour fournir l’essentiel : des informations claires et utiles, étape par étape, kilomètre par kilomètre. Les étapes ont été soigneusement ajustées pour être accessibles et adaptées aux opportunités de logement disponibles. Ces ouvrages vont au-delà des simples conseils pratiques. Il vous guident kilomètre par kilomètre, dévoilant tous les aspects cruciaux pour une planification sans embûches. Ainsi, aucune surprise inattendue ne viendra entacher votre expérience. Mais ces livre sont bien plus qu’un simple guide pratique. C’est une immersion totale dans l’atmosphère enchanteresse du Chemin. Préparez-vous à vivre le Chemin de Compostelle comme une expérience unique d’une vie. Munissez-vous d’une bonne paire de chaussures et le chemin s’ouvre à vous.

Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

Aujourd’hui, le périple s’engage par les derniers hameaux du district de Thoune, avant de s’enfoncer à travers les campagnes et les pittoresques villages du district de Schwarzenburg, enserré entre les flots sinueux de la Schwarzwasser à l’est et les méandres de la Sengine à l’ouest. Cette contrée porte en son sein une histoire singulière, façonnée par la vente, au XVe siècle, de ses terres en parts égales aux cantons de Fribourg et de Berne par les ducs de Savoie. Ainsi débuta l’ère austère du double règne, une période qui perdura jusqu’en 1798, marquant de son empreinte le destin de ce petit territoire isolé, souvent plongé dans la misère, car ni Berne ni Fribourg ne furent enclins à investir substantiellement dans son développement. Ce n’est qu’avec l’avènement de la constitution helvétique de 1798 que Berne se vit octroyer l’annexion totale de la région de Schwarzenburg, scellant ainsi son destin en tant que district bernois.

C’est un pays de douces collines, truffées de magnifiques fermes, qui s’enroulent autour des falaises de marne creusées patiemment par la Schwarzwasser, dans un canyon assez sévère. Mais dès après avoir franchi cet obstacle, l’air pur reprend vie sur un vaste plateau, avec au loin les Préalpes qui se dessinent à l’horizon. Ici, la nature règne en maître, offrant un spectacle majestueux à ceux qui prennent le temps de s’arrêter et d’admirer la beauté brute de ce paysage préservé.

C’est une étape très courte. D’ailleurs, de nombreux pèlerins viennent directement de Berne jusqu’à Schwarzenburg, sans faire halte à Rüeggisberg. Mais c’est alors pour eux une très longue étape, difficile, avec des dénivelés conséquents. Ce choix, bien que téméraire, reflète l’endurance et la détermination des marcheurs, prêts à affronter les défis de la route pour atteindre leur destination.

A partir de Rüeggisberg, ce sont les mêmes étapes que vous empruntiez la Via Jacobi 4 traditionnelle de la Suisse centrale, la plus fréquentée, ou la Via Jacobi 4 venant de Lucerne via Berne.  Pour vous permettre de dérouler le parcours de manière linéaire, noua avons donc aussi intégré dans le site ces étapes jusqu’à Genève.

Difficulté du parcours : Cette étape se distingue par un terrain particulièrement exigeant, marqué par des dénivelés conséquents (+833 mètres / -457 mètres). Après une paisible promenade le long de l’Aar, le chemin s’élance brutalement vers les hauteurs de la colline du Gurten, où l’ascension se fait sur une pente raide, pour redescendre ensuite avec une déclivité vertigineuse vers Kehrsatz. À peine le temps de souffler que s’amorce une nouvelle montée, cette fois-ci à travers les bois, en passant par Kühlewil, le centre de repos pour les personnes âgées du canton de Berne. La suite du parcours se compose d’une succession de montées et de descentes, traversant vallon après vallon. Heureusement, bien que les pentes soient nombreuses, elles restent généralement raisonnables, ne dépassant que rarement les 15% de déclivité. 

État de la Via Jacobi : Dans cette étape, les parcours sur les chemins dépassent les parcours sur la route, car il y a de nombreux passages en forêt :  

  • Goudron : 10.7 km
  • Chemins : 12.3 km

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les vrais dénivelés, relisez la notice sur le kilométrage sur la page d’accueil.

Section 1 : Dans le vallon de la Schwarzwasser

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours avec des pentes marquées, le plus souvent en descente.  

 

En quittant Rüeggisberg, le parcours passe devant l’église et traverse le cimetière…  

…se dirigeant vers l’ancien prieuré. 

Ce prieuré servait autrefois d’étape importante sur le chemin de Compostelle, actuellement moins. Les ruines ont été entretenues et restaurées. Au plan suisse, ce site revêt une nette importance historique, démontrant l’extension de Cluny dans les régions les plus reculées d’Europe. 

L’église St Martin remonte à la fin du XIe siècle quant à sa fondation. A cette époque, le baron Lütold von Rümligen fit don de cette église à l’Abbaye de Cluny, pour y fonder un couvent. Ce fut le premier prieuré important clunisien en terre germanophone suisse et aussi le plus ancien établi en terre bernoise. L’église et les dépendances (notamment le cloître) furent édifiées selon le type architectural de Cluny II. Le complexe conventuel était imposant et l’église à 3 nefs et transept se terminait avec un étagement de 5 absides romanes, probablement très belles. Les droits de seigneurie foncière, de justice et aussi ecclésiastiques s’étendaient loin à la ronde. Le domaine comprenait aussi des alpages. Il reste d0ailleurs une ferme dans le site. La ville de Berne augmenta son influence et incorpora finalement le prieuré clunisien au chapitre de St Vincent de Berne. Après la Réforme, en 1541, les bâtiments conventuels furent démantelés avec persistance toutefois des restes du transept Nord et le site servit longtemps de carrière.

Le parcours quitte alors le cloître, à l’angle de la ferme.

Dès lors que l’on quitte ces vestiges, la nature s’éveille dans toute sa splendeur, se faisant tour à tour sauvage et enchanteresse. Un sentier s’engage dans les bois foisonnants, serpentant entre les arbres centenaires et les buissons touffus et anarchiques. 
Plus bas, le sentier trouve le ruisseau tempétueux du Grüenibach. 
Au bas de la descente, sur des rondins de bois disgracieux, le sentier rejoint la route cantonale qui descend de Rüeggisberg.  
Cette portion du trajet est bien moins trépidante, sur la route. Mais, la pénitence est brève, et rapidement la Via Jacobi retrouve un autre mauvais sentier qui repart dans les profondeurs sauvages, pour éviter une épingle de la route.
La descente s’annonce abrupte, entre les hautes herbes qui tissent un dôme sombre au-dessus du chemin.
Au creux du vallon, le sentier traverse le ruisseau du Grüenibach avant de retrouver la quiétude de la route.
La Via Jacobi reprend son cours le long de la route jusqu’à Helgisried, où les vastes fermes se dressent fièrement, témoins silencieux d’une tradition ancestrale. Ici, chaque détail raconte l’histoire d’une communauté attachée à ses racines, avec parfois le palmarès des concours gagnés par son propriétaire.

Vous vous trouvez ici à 30 minutes de Wislisau, là où vous trouverez la rivière de la Schwarwasser.

À Hegelsried, au détour d’une ferme majestueuse, la Via Jacobi emprunte une petite route qui serpente à travers la campagne en direction du hameau isolé de Matten.

Au détour d’une paisible route serpentant à travers les vertes prairies, se dévoile un véritable tableau bucolique de la campagne de Matten. 

Plus bas, telle une symphonie de la nature, la Via Jacobi se détache du ruban bitumé pour s’aventurer dans un ballet d’herbes folles vers la Schwarzenburgstrasse, trame principale de ce décor champêtre. Dans cette valse paysagère, le chemin se dirige alors vers les maisons de Bühlstutz. Le murmure de la route cantonale en contrebas accompagne leur silhouette.

Voici quelques images d’automne nappées de brouillard fantasmagorique

Les maisons de Bühlstutz, semblables à des perles éparpillées au bord de ce ruban de civilisation, se dessinent avec une simplicité touchante contre le fond de la nature environnante. Une école, qui doit regrouper les bambins des hameaux voisins, complète le tableau.
Puis, comme un poème en mouvement, la Via Jacobi, fidèle à son capricieux destin, s’évade à nouveau, empruntant une route moins courue, telle une danseuse virevoltant vers les hauteurs où le hameau de Rohrbach l’appelle.
La montée, ardue mais fugace, révèle l’effort et la récompense en un seul souffle.
Les premiers rayons du soleil caressent aujourd’hui les flancs de la colline. Au-dessus de la route cantonale, la montée, aussi abrupte soit-elle, révèle la beauté brute de ce paysage préservé. Les fermes, oasis de vie dans ce décor sauvage, émergent telles des sentinelles, occupant un espace qui pourtant apparaît réduit.
La route monte encore plus haut, le long des fermes, mais le parcours se décide à redescendre dans la plaine, d’abord sur le goudron.
Puis, à travers les prés, un chemin se faufile, franchissant avec grâce les barrières qui ponctuent son chemin, tels des portails vers l’inconnu, des barrières destinées à contenir le tumulte du bétail.
À Sagi, le chemin retrouve la route cantonale, laissant les voyageurs contempler le charme rustique de la Schwartenburgstrasse, près de laquelle se dresse un bijou de ferme patricienne.

Le Grüenibach murmure encore ses secrets, mélodie naturelle dans cette vallée encaissée vibrant de vie et de mystère.
La route arrive alors rapidement à Wislisau. C’est alors que se révèle un véritable joyau caché dans cette vallée encaissée : un restaurant où se pressent les habitants, véritable havre de convivialité au cœur de la nature. La douce mélodie de la rivière accompagne les conversations et les fourchettes.

C’est ici que coule la Schwarzwasser, rivière sévère qui danse sur les pierres. Le murmure de la rivière sauvage résonne dans le canyon de molasse, dans la beauté de la nature.

Poursuivant son périple, la Via Jacobi traverse le Wislisaubrücke, qui enjambe la Schwarzwasser et s’en va gambader dans la nature sauvage, le long de la rivière.
Depuis ce pont, un chemin se fond dans un sous-bois, mélange de feuillus et de conifères, comme pour célébrer la douceur du monde.

Section 2 : Une belle bosse avant la douce campagne

Aperçu général des difficultés du parcours : une bosse sévère avant le calme plat.  

Puis, comme par magie, le chemin abandonne la rivière pour retrouver la route cantonale, offrant au voyageur une vue imprenable sur les reliefs environnants.
Dans cet écrin de verdure, la Via Jacobi se détourne de la route cantonale pour traverser le paisible ruisseau de Lindebach, comme figé dans l’éternité des paysages suisses. Faites attention ici, si vous êtes un habitué de la coquille de Compostelle des chemins de France. En Suisse, la coquille ne marque jamais la direction. Il faut suivre seulement les panneaux de signalisation de la Via Jacobi 4. 
Puis, tel un funambule sur le fil de son destin, un sentier grimpe, abrupt dans ses premiers pas, un défi exaltant à travers les bosquets et les sous-bois, où chaque pas est une danse avec la nature. La montée est sévère, à près de 20% au début, souvent sur des rondins de bois pour éviter les glissades.
À mesure que l’ascension se poursuit, les arbres s’ouvrent sur une clairière baignée de lumière, comme une récompense pour l’effort consenti. Là-haut, presque au sommet de la colline, la vie semble suspendue dans un équilibre parfait, où l’ombre et la lumière se disputent le privilège de caresser les paysages enchanteurs.

Tel un appel irrésistible, la Via Jacobi repart alors à l’assaut de la colline, défiant les pentes abruptes avec une détermination sans faille.

Au fil des saisons, le paysage se métamorphose, passant de l’ombre à la lumière avec une grâce infinie. Dans les profondeurs du canyon, la pénombre règne en maître, tandis qu’au sommet, le soleil embrase aujourd’hui le ciel de ses rayons éclatants.

Arrivée au sommet de la colline, la Via Jacobi offre un spectacle à couper le souffle. À perte de vue, les prairies s’étendent, baignées dans une lumière dorée. Au loin, le lieudit Granegg, où on n’élève pas que des vaches, se dessine, véritable oasis au cœur de cette nature sauvage.
Sur la petite route qui traverse le plateau, la vie s’épanouit dans toute sa splendeur. Entre les rares champs de maïs et les prés verdoyants, les fermes se dressent telles des gardiennes du temps, témoins silencieux de la vie qui s’écoule. Les fermes ne se comptent plus, tant elles sont nombreuses.
Et puis, comme surgies de nulle part, les fermes d’Henzischwand se dressent fièrement, comme des joyaux dans l’écrin de la campagne. Entourées de fleurs et de verdure, elles célèbrent la beauté simple de la vie à la campagne, où le bétail est roi et la nature reine.

Au gré des chemins battus par les pas des pèlerins, se dessine une symphonie bucolique où la nature entrelace ses notes avec la vie paisible des fermes disséminées le long de la route. La danse gracieuse des vaches et des chèvres, telles des divinités espiègles, semble orchestrer un ballet enchanteur sur les hauteurs de Kühmoos, tandis que les fermes, comme des joyaux sertis dans le tissu verdoyant de la campagne, offrent leur sérénité aux marcheurs. 

À chaque pas, les paysages se dévoilent avec une clarté cristalline, où les fermes se tiennent en rangées bien ordonnées, témoignant de l’harmonie entre l’homme et la terre qui les nourrit. Là, aucune disgrâce ne souille l’horizon, où même les crottes de chiens sont effacées, laissant place à une pureté immaculée qui caresse les sens et enchante l’âme errante. 
Loin des artifices du monde moderne, la campagne s’étire dans toute sa splendeur, déroulant un tapis de verdure et ses champs de maïs. Plus loin, la a terre battue prend le relais du goudron, témoin des pas de ceux qui ont foulé ces terres depuis des siècles.
La route de terre battue va passer assez longtemps entre prairies et maïs.

A l’horizon se dessinent les alpes fribourgeoises. On se rapproche peu à peu de la Suisse romande.

Le cheminement se poursuit, serpentant à travers les méandres du paysage, jusqu’à retrouver la route se trouve à l’entrée d’Elisried. Ici, vous êtes à 45 minutes de marche de Schwarzenburg.

Là, un appel à la simplicité résonne, tandis qu’un généreux propriétaire ouvre les portes de sa demeure aux voyageurs, leur offrant le gîte dans un lit de paille douillet. C’est là que réside le charme authentique de l’hospitalité suisse, enveloppant le voyageur dans une étreinte chaleureuse, loin des tumultes du monde moderne.

Dans ce tableau champêtre, où chaque élément semble avoir été peint par la main d’un artiste inspiré, les tas de bois coupés se dressent comme des sculptures vivantes, témoins silencieux du labeur quotidien des habitants.

Section 3 : Presque au bout du canton de Berne

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté, si ce n’est près de Schönnentannen.  

 

La route continue jusqu’à atteindre Schönnentannen, où on trouvait jadis à se restaurer au bord de la route. Le restaurant semble aujourd’hui fermé. Qui sait ?
Et pourtant, le chemin de Compostelle révèle son caractère capricieux, invitant le pèlerin à quitter les sentiers battus pour explorer des contrées inconnues. C’est là que réside la magie du voyage, dans la possibilité de s’égarer pour mieux se retrouver, de se perdre pour mieux se découvrir. Bien évidemment, la route cantonale continue jusqu’à Schwarzenburg, à deux pas. Mais, le Chemin de Compostelle aime faire passer le pèlerin hors des routes faciles. Alors, il invente une petite partie dans l’herbe, et en pente. Si vous ne voulez pas vous frotter aux hautes herbes, vous pouvez, à la hauteur du restaurant, prendre le large chemin de terre qui part en dessous de la route. Ce chemin vous conduira sans effort jusqu’au bourg.

Pour les autres, ceux qui croient naïvement que le chemin de Compostelle est immuable et qu’il est bon de ne jamais faire un détour ou prendre un raccourci, engagez-vous sur le mauvais petit escalier.

C’est un sentier qui monte rudement dans les prés au sommet de la colline.

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Au sommet de la crête, le monde semble s’étendre à perte de vue, dévoilant Schwarzenburg dans toute sa splendeur, lovée au creux de douces collines comme un joyau précieux dans l’écrin de la nature.

Le chemin se fait alors confident, traversant un petit sous-bois, invitant le marcheur à plonger au cœur de la nature pour mieux se retrouver.  
Dans la clairière, le chemin se métamorphose, se fondant dans l’herbe tendre comme une promesse d’éternité.
Et lorsque la crête s’achève, la route se dévoile à nouveau, serpentant à travers champs pour mieux conduire le voyageur vers sa destination finale. À chaque pas, le paysage se transforme, offrant un spectacle toujours renouvelé.

Un peu plus bas, vous vous retrouverez au-dessus de Schwarzenburg, sans aucune trace du parcours. Continuez sans trembler dans les prés ou descendez dans la forêt. Si vous ne trouvez pas le chemin, prenez aussi la route. Schwarzenburg est juste au-dessous.

Schwarzenburg est une petite ville avec près de 7’000 habitants, avec tous les commerces. Le train passe aussi ici. Le bourg est truffé de belles maisons patriciennes.
Dans le cœur même de la ville, le Dorfbach, telle une veine vitale, serpente à travers certaines parties du centre, offrant son murmure apaisant aux passants. Au bord de ses rives, se dressent de belles maisons de bois, témoins authentiques d’un charme intemporel. 
L’activité se regroupe surtout autour des petites rues commerçantes près de la gare. Le château, construit à la fin du XVIe siècle est situé au calme, dans un parc à l’extérieur de la ville. 

Logements sur la Via Jacobi

  • B&B Staufenbühl, Stauffenbühl 140, Stauffenbühl; 033 557 83 83/ 077 413 62 36; Chambre d’hôte, repas, petit déj.
  • Camping Elbschen, Burgistein ; 033 356 36 51 ; Camping, petit déj.
  • B&B Aeschenbacher, Breiten 45, Burgistein ; 033 356 36 69/079 462 73 62 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Ernst Bäckerei, Vordere Gasse 9, Riggisberg; 031 809 36 36/079 416 36 71 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Schlossgarten, Schlossweg 5, Riggisberg; 031 808 81 11 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Restaurant Brunne, Schlossweg 5, Riggisberg; 031 808 81 43 ; Chambre d’hôte, repas, petit déj.
  • Andi et Doris Steller, Dorfstasse 12, Rüeggisberg ; 031 809 18 22/079 718 25 27 ; Gîte, petit déj.
  • Elisabeth et Jürg Wilen, Unter der Eichen 6, Rüeggisberg ; 031 331 67 22 ; Gîte, petit déj.
  • Elsbeth et Alfred Buri-Berger, Haslistrasse 16, Rüeggisberg ; 031 809 08 30 ; Gîte, petit déj.
  • Cottage Holiday Stöckli, Dorfstrasse 22, Rüeggisberg ; 031 809 40 80 ; Gîte, petit déj.
  • Bettina Zwahlen, Bodmattweg 7, Rüeggisberg ; 078 683 92 50 ; Gîte, petit déj.
  • Gasthaus Bären, Rüeggisberg ; 031 808 03 05 ; Hôtel, repas, petit déj.
  • Pfadiheim Pöschen, Freiburgstrasse 98, Schwarzenburg; 031 731 20 64 ; Auberge de jeunesse, petit déj.
  • Mehrzweckanlage, Schwarzenburg; 031 732 01 00 ; Gîte communal, petit déj.
  • B&B Mäder, Katzenstyg 48, Schwarzenburg; 031 731 28 78 ; Chambre d’hôte, repas, petit déj.
  • B&B Salzmann, Wartgässli 44, Schwarzenburg; 031 731 28 76/079 627 47 48 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Nydegger, Bernstrasse 14, Schwarzenburg; 031 731 15 77 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Christen, Zelgweg 34, Schwarzenburg; 031 731 16 45 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Schmied, Steinhausstrasse 21, Schwarzenburg; 031 731 05 47 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Rebetez, Unters Aebnit 9, Schwarzenburg ; 031 731 26 83/079 624 43 34 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • B&B Leuenberger, Torhalten 1, Schwarzenburg; 031 731 29 75/079 829 95 91 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Ausbildingzentrum, Kirchermatt 2, Schwarzenburg; 058 469 38 11 ; Hôtel, repas, petit déj.
  • Gasthof Bühl, Thunstrasse 1, Schwarzenburg; 031 731 01 38 ; Hôtel**, repas, petit déj.
  • Hôtel Restaurant Sonne, Dorfplatz 3, Schwarzenburg; 031 731 21 21 ; Hôtel***, repas, petit déj.

Il n’y a pas de grandes difficultés de trouver un logement sur cette étape. Vous êtes en fin d’étape en ville, avec tous les commerces. Réservez tout de même par sécurité.

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.
Etape suivante : Etape 17: De Schwarzenburg à Fribourg
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