Dans les derniers contreforts du canton de Berne
Aujourd’hui, le périple s’engage par les derniers hameaux du district de Thoune, avant de s’enfoncer à travers les campagnes et les pittoresques villages du district de Schwarzenburg, enserré entre les flots sinueux de la Schwarzwasser à l’est et les méandres de la Sengine à l’ouest. Cette contrée porte en son sein une histoire singulière, façonnée par la vente, au XVe siècle, de ses terres en parts égales aux cantons de Fribourg et de Berne par les ducs de Savoie. Ainsi débuta l’ère austère du double règne, une période qui perdura jusqu’en 1798, marquant de son empreinte le destin de ce petit territoire isolé, souvent plongé dans la misère, car ni Berne ni Fribourg ne furent enclins à investir substantiellement dans son développement. Ce n’est qu’avec l’avènement de la constitution helvétique de 1798 que Berne se vit octroyer l’annexion totale de la région de Schwarzenburg, scellant ainsi son destin en tant que district bernois.
C’est un pays de douces collines, truffées de magnifiques fermes, qui s’enroulent autour des falaises de marne creusées patiemment par la Schwarzwasser, dans un canyon assez sévère. Mais dès après avoir franchi cet obstacle, l’air pur reprend vie sur un vaste plateau, avec au loin les Préalpes qui se dessinent à l’horizon. Ici, la nature règne en maître, offrant un spectacle majestueux à ceux qui prennent le temps de s’arrêter et d’admirer la beauté brute de ce paysage préservé.
C’est une étape très courte. D’ailleurs, de nombreux pèlerins viennent directement de Berne jusqu’à Schwarzenburg, sans faire halte à Rüeggisberg. Mais c’est alors pour eux une très longue étape, difficile, avec des dénivelés conséquents. Ce choix, bien que téméraire, reflète l’endurance et la détermination des marcheurs, prêts à affronter les défis de la route pour atteindre leur destination.
Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours (routes ou chemins). Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.
Pour ce chemin, voici le lien :
Difficulté du parcours : Les dénivelés, avec leurs altitudes (+159 mètres/-277 mètres), se révèlent modérés, mais l’étape est brève. La seule grosse difficulté ici est de remonter du canyon de la Schwarzwasser sur le plateau. Les descentes, quant à elles, ne présentent guère de difficulté.
État de la Via Jacobi : Les routes, fidèles à leur habitude, se distinguent encore en dominant les chemins au cœur de la nature.
- Goudron : 5.7 km
- Chemins : 4.7 km
Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouverez bientôt sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.
Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.
Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.
Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.
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Pour les “vrais dénivelés ”et pour les passionnés de véritables défis altimétriques, consultez attentivement les informations sur le kilométrage au début du guide.
Section 1 : Dans le vallon de la Schwarzwasser
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans grande difficulté, le plus souvent en descente.
En quittant Rüeggisberg, le parcours passe devant l’église et traverse le cimetière…
…se dirigeant vers l’ancien prieuré.
Ce prieuré servait autrefois d’étape importante sur le chemin de Compostelle, actuellement moins. Les ruines ont été entretenues et restaurées. Au plan suisse, ce site revêt une nette importance historique, démontrant l’extension de Cluny dans les régions les plus reculées d’Europe.
L’église Saint-Martin remonte à la fin du XIe siècle quant à sa fondation. A cette époque, le baron Lütold von Rümligen fit don de cette église à l’Abbaye de Cluny, pour y fonder un couvent. Ce fut le premier prieuré important clunisien en terre germanophone suisse et aussi le plus ancien établi en terre bernoise. L’église et les dépendances (notamment le cloître) furent édifiées selon le type architectural de Cluny II. Le complexe conventuel était imposant et l’église à 3 nefs et transept se terminait avec un étagement de 5 absides romanes, probablement très belles. Les droits de seigneurie foncière, de justice et aussi ecclésiastiques s’étendaient loin à la ronde. Le domaine comprenait aussi des alpages. Il reste d0ailleurs une ferme dans le site. La ville de Berne augmenta son influence et incorpora finalement le prieuré clunisien au chapitre de Saint-Vincent de Berne. Après la Réforme, en 1541, les bâtiments conventuels furent démantelés avec persistance toutefois des restes du transept Nord et le site servit longtemps de carrière.
Le parcours quitte alors le cloître, à l’angle de la ferme.
Dès lors que l’on quitte ces vestiges, la nature s’éveille dans toute sa splendeur, se faisant tour à tour sauvage et enchanteresse. Le sentier s’engage dans les bois foisonnants, serpentant entre les arbres centenaires et les buissons touffus et anarchiques.
Plus bas, le chemin trouve le ruisseau tempétueux du Grüenibach.
Au bas de la descente, sur des rondins de bois disgracieux, le chemin rejoint la route cantonale qui descend de Rüeggisberg.
Cette portion du trajet est bien moins trépidante, sur la route. Mais, la pénitence est brève, et rapidement la Via Jacobi retrouve un sentier qui repart dans les profondeurs sauvages, pour éviter une épingle de la route.
La descente s’annonce abrupte, entre les hautes herbes qui tissent un dôme sombre au-dessus du chemin.
Au creux du vallon, le sentier traverse le ruisseau du Grüenibach avant de retrouver la quiétude de la route.
La Via Jacobi reprend son cours le long de la route jusqu’à Helgisried, où les vastes fermes se dressent fièrement, témoins silencieux d’une tradition ancestrale. Ici, chaque détail raconte l’histoire d’une communauté attachée à ses racines., avec parfois le palmarès des concours gagnés par son propriétaire.
Vous vous trouvez ici à 30 minutes de Wislisau, là où vous trouverez la rivière de la Schwarwasser.
À Hegelsried, au détour d’une ferme majestueuse, la Via Jacobi emprunte une petite route qui serpente à travers la campagne en direction du hameau isolé de Matten.
Au détour d’une paisible route serpentant à travers les vertes prairies, se dévoile un véritable tableau bucolique de la campagne de Matten.
Plus bas, telle une symphonie de la nature, la Via Jacobi se détache du ruban bitumé pour s’aventurer dans un ballet d’herbes folles vers la Schwarzenburgstrasse, trame principale de ce décor champêtre. Dans cette valse paysagère, le chemin se dirige alors vers les maisons de Bühlstutz. Le murmure de la route cantonale en contrebas accompagne leur silhouette. Voici quelques images d’automne nappées de brouillard fantasmagorique.
Les maisons de Bühlstutz, semblables à des perles éparpillées au bord de ce ruban de civilisation, se dessinent avec une simplicité touchante contre le fond de la nature environnante. Une école, qui doit regrouper les bambins des hameaux voisins, complète le tableau.
Puis, comme un poème en mouvement, la Via Jacobi, fidèle à son capricieux destin, s’évade à nouveau, empruntant une route moins courue, telle une danseuse virevoltant vers les hauteurs où le hameau de Rohrbach l’appelle.
La montée, ardue mais fugace, révèle l’effort et la récompense en un seul souffle.
Les premiers rayons du soleil caressent aujourd’hui les flancs de la colline. Au-dessus de la route cantonale, la montée, aussi abrupte soit-elle, révèle la beauté brute de ce paysage préservé. Les fermes, oasis de vie dans ce décor sauvage, émergent telles des sentinelles, occupant un espace qui pourtant apparaît réduit.
La route monte encore plus haut, le long des fermes, mais le parcours se décide à redescendre dans la plaine, d’abord sur le goudron.
Puis, à travers les prés, un chemin se faufile, franchissant avec grâce les barrières qui ponctuent son chemin, tels des portails vers l’inconnu, des barrières destinées à contenir le tumulte du bétail.
À Sagi, le chemin retrouve la route cantonale, laissant les voyageurs contempler le charme rustique de la Schwartenburgstrasse, près de laquelle se dresse un bijou de ferme patricienne.
Le Grüenibach murmure encore ses secrets, mélodie naturelle dans cette vallée encaissée vibrant de vie et de mystère.
La route arrive alors rapidement à Wislisau. C’est alors que se révèle un véritable joyau caché dans cette vallée encaissée : un restaurant où se pressent les habitants, véritable havre de convivialité au cœur de la nature. La douce mélodie de la rivière accompagne les conversations et les fourchettes.
C’est ici que coule la Schwarzwasser, rivière sévère qui danse sur les pierres. Le murmure de la rivière sauvage résonne dans le canyon de molasse, dans la beauté de la nature.
Poursuivant son périple, la Via Jacobi traverse le Wislisaubrücke, qui enjambe la Schwarzwasser et s’en va gambader dans la nature sauvage, le long de la rivière.
Depuis ce pont, un chemin se fond dans un sous-bois, mélange de feuillus et de conifères, comme pour célébrer la douceur du monde. Les arbres, mélange de feuillus et de conifères, forment une canopée protectrice sous laquelle le sentier se faufile. La lumière du soleil filtre à travers le feuillage, créant des jeux d’ombre et de lumière qui dansent sur le sol, ajoutant une dimension magique à cette promenade, presque au bord de l’eau.
Section 2 : Une belle bosse avant la douce campagne
Aperçu général des difficultés du parcours : une bosse sévère avant le calme plat.
Puis, comme par magie, le sentier abandonne la rivière pour retrouver la route cantonale, offrant au voyageur une vue imprenable sur les reliefs environnants et sur les bancs de marne où saute la rivière. Les collines ondulent sévèrement à l’horizon, révélant la richesse géologique de la région et la danse perpétuelle des éléments naturels.
Dans cet écrin de verdure, la Via Jacobi se détourne de la route cantonale pour traverser le paisible ruisseau de Lindebach, comme figé dans l’éternité des paysages suisses. Attention ici, si vous êtes un habitué de la coquille de Compostelle des chemins de France. En Suisse, la coquille ne marque jamais la direction. Il faut suivre seulement les panneaux de signalisation de la Via Jacobi 4. Ce détail, à la fois intriguant et crucial, rappelle la singularité de chaque parcours et l’importance de s’adapter à chaque nouveau territoire.
Puis, tel un funambule sur le fil de son destin, le chemin grimpe, abrupt dans ses premiers pas, un défi exaltant à travers les bosquets et les sous-bois, où chaque pas est une danse avec la nature. La montée est sévère, atteignant près de 20% au début, souvent soutenue par des rondins de bois pour éviter les glissades. Chaque pas, chaque souffle est une communion avec la terre, un rappel de la force brute et de la beauté sauvage qui entourent le voyageur.
À mesure que l’ascension se poursuit, les arbres s’ouvrent sur une clairière baignée de lumière, comme une récompense pour l’effort consenti. Là-haut, presque au sommet de la colline, la vie semble suspendue dans un équilibre parfait, où l’ombre et la lumière se disputent le privilège de caresser les paysages enchanteurs. Les herbes hautes ondulent sous la brise, et les fleurs sauvages ajoutent des touches de couleur à ce tableau naturel.
Plus haut, tel un appel irrésistible, la Via Jacobi repart alors à l’assaut de la colline, défiant les pentes abruptes avec une détermination sans faille. Chaque mètre gravi est une victoire sur la gravité, un hommage à la résilience et à la persévérance des pèlerins qui ont foulé ce chemin avant vous.
Au fil des saisons, le paysage se métamorphose, passant de l’ombre à la lumière avec une grâce infinie. Dans les profondeurs du canyon, la pénombre règne en maître, tandis qu’au sommet, le soleil embrase aujourd’hui le ciel de ses rayons éclatants. Chaque moment est une œuvre d’art éphémère, où la nature joue avec les contrastes pour créer des tableaux vivants.
Arrivée au sommet de la colline, la Via Jacobi offre un spectacle à couper le souffle. À perte de vue, les prairies s’étendent, baignées dans une lumière dorée. Au loin, le lieudit Granegg, où l’on n’élève pas que des vaches, se dessine, véritable oasis au cœur de cette nature sauvage. Ici, les terres cultivées et les pâturages s’entrelacent, formant un patchwork vivant qui raconte les histoires de ceux qui y vivent et y travaillent.
Sur la petite route qui traverse le plateau, la vie s’épanouit dans toute sa splendeur. Entre les rares champs de maïs et les prés verdoyants, les fermes se dressent telles des gardiennes du temps, témoins silencieux de la vie qui s’écoule. Les fermes ne se comptent plus, tant elles sont nombreuses, chacune ajoutant sa touche unique à ce paysage harmonieux. Les murs de pierre, les parois de vieux bois et les toits de tuiles murmurer les récits des générations passées et présentes.
Et puis, comme surgies de nulle part, les fermes d’Henzischwand se dressent fièrement, telles des joyaux dans l’écrin de la campagne. Entourées de fleurs et de verdure, elles célèbrent la beauté simple de la vie rurale, où le bétail est roi et la nature reine. Les jardins fleuris, les vergers abondants et les pâturages luxuriants composent une symphonie de couleurs et de parfums, créant un cadre idyllique pour ceux qui ont la chance d’y résider.
Au gré des sentiers battus par les pas des pèlerins, se dessine une symphonie bucolique où la nature entrelace ses notes avec la vie paisible des fermes disséminées le long de la route. La danse gracieuse des vaches et des chèvres, telles des divinités espiègles, semble orchestrer un ballet enchanteur sur les hauteurs de Kühmoos, tandis que les fermes, comme des joyaux sertis dans le tissu verdoyant de la campagne, offrent leur sérénité aux marcheurs.
À chaque pas, les paysages se dévoilent avec une clarté cristalline, où les fermes se tiennent en rangées bien ordonnées, témoignant de l’harmonie entre l’homme et la terre qui les nourrit. Là, aucune disgrâce ne souille l’horizon, où même les crottes de chiens sont effacées, laissant place à une pureté immaculée qui caresse les sens et enchante l’âme errante.
Loin des artifices du monde moderne, la campagne s’étire dans toute sa splendeur, déroulant un tapis de verdure et ses champs de maïs. La terre battue, témoin des pas de ceux qui ont foulé ces terres depuis des siècles, accueille le voyageur avec une chaleur toute bienfaisante, avant que le goudron ne réclame ses droits.
Peu après, une route de terre battue s’étire longuement entre prairies et champs de maïs, offrant une immersion totale dans la nature. Chaque pas soulève une légère poussière dorée qui danse dans l’air, ajoutant une touche de magie à ce voyage champêtre.
À l’horizon, les Alpes fribourgeoises se dessinent majestueusement, annonçant l’approche de la Suisse romande. Les sommets, parfois enneigés, ajoutent une note de grandeur au paysage, tandis que le chemin continue de serpenter doucement dans la plaine.
Le cheminement se poursuit, serpentant à travers les méandres du paysage, jusqu’à ce que la route se trouve à l’entrée d’Elisried. Ici, vous êtes à seulement 45 minutes de marche de Schwarzenburg. Le village apparaît comme une promesse de repos et de découverte, niché dans un écrin de verdure.
Là, un appel à la simplicité résonne, tandis qu’un généreux propriétaire ouvre les portes de sa demeure aux voyageurs, leur offrant le gîte dans un lit de paille douillet. C’est là que réside le charme authentique de l’hospitalité suisse, enveloppant le voyageur dans une étreinte chaleureuse, loin des tumultes du monde moderne. Les parois cde bois et les arômes de foin frais créent une ambiance réconfortante, rappelant les traditions ancestrales et la douceur de la vie rurale.
Dans ce tableau champêtre, où chaque élément semble avoir été peint par la main d’un artiste inspiré, les tas de bois coupés se dressent le long de la route comme des sculptures vivantes, témoins silencieux du labeur quotidien des habitants.
Section 3 : Presque au bout du canton de Berne
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté, si ce n’est près de Schönnentannen.
La route continue jusqu’à atteindre Schönnentannen, où on trouvait jadis à se restaurer au bord de la route. Le restaurant semble aujourd’hui fermé. Qui sait ?
Et pourtant, le chemin de Compostelle révèle son caractère capricieux, invitant le pèlerin à quitter la large route pour explorer des contrées inconnues. C’est là que réside la magie du voyage, dans la possibilité de s’égarer pour mieux se retrouver, de se perdre pour mieux se découvrir. Bien évidemment, la route cantonale continue jusqu’à Schwarzenburg, à deux pas. Mais le Chemin de Compostelle aime faire passer le pèlerin hors des routes faciles. Alors, il invente une petite partie dans l’herbe, et en pente. Si vous ne voulez pas vous frotter aux hautes herbes, vous pouvez, à la hauteur du restaurant, prendre le large chemin de terre qui part en dessous de la route. Ce chemin vous conduira sans effort jusqu’au bourg, offrant une alternative douce et agréable pour rejoindre votre destination.
Pour les autres, ceux qui croient naïvement que le chemin de Compostelle est immuable et qu’il est bon de ne jamais faire un détour ou prendre un raccourci, après un mauvais petit escalier, un mauvais chemin monte rudement dans les prés au sommet de la colline. Là, chaque pas devient un défi, chaque souffle un hommage à la détermination et à la persévérance des pèlerins.
C’est un sentier qui monte rudement dans les prés au sommet de la colline.
Au sommet de la crête, le monde semble s’étendre à perte de vue, dévoilant Schwarzenburg dans toute sa splendeur, lovée au creux de douces collines comme un joyau précieux dans l’écrin de la nature.
Le chemin se fait alors confident, traversant un petit sous-bois sauvage et désordonné, invitant le marcheur à plonger au cœur de la nature pour mieux se retrouver.
Dans la clairière, le chemin se métamorphose, se fondant dans l’herbe tendre comme une promesse d’éternité, offrant une sensation de douceur et de sérénité.
Et lorsque la crête s’achève, la route se dévoile à nouveau, serpentant à travers champs pour mieux conduire le voyageur vers sa destination finale. À chaque pas, le paysage se transforme, offrant un spectacle toujours renouvelé. Les ondulations des collines et les variations de la lumière créent un tableau vivant, où chaque élément du décor raconte une histoire.
Un peu plus bas, vous vous retrouverez au-dessus de Schwarzenburg, sans aucune trace du parcours. Continuez sans trembler dans les prés ou descendez dans la forêt. Si vous ne trouvez pas le chemin, prenez aussi la route. Schwarzenburg est juste au-dessous, accessible et accueillant.
Schwarzenberg est une petite ville avec près de 7’000 habitants, avec tous les commerces. Le train passe aussi ici. Le bourg est truffé de belles maisons patriciennes.
Dans le cœur même de la ville, le Dorfbach, telle une veine vitale, serpente à travers certaines parties du centre, offrant son murmure apaisant aux passants. Au bord de ses rives, se dressent de belles maisons de bois, témoins authentiques d’un charme intemporel.
L’activité se regroupe surtout autour des petites rues commerçantes près de la gare. Le château, construit à la fin du XVIème siècle est situé au calme, dans un parc à l’extérieur de la ville.
Logements sur la Via Jacobi
- Pfadiheim Pöschen, Freiburgstrasse 98, Schwarzenburg; 031 731 20 64 ; Auberge de jeunesse, petit déj.
- Mehrzweckanlage, Schwarzenburg; 031 732 01 00 ; Gîte communal, petit déj.
- B&B Mäder, Katzenstyg 48, Schwarzenburg; 031 731 28 78 ; Chambre d’hôte, repas, petit déj.
- B&B Salzmann, Wartgässli 44, Schwarzenburg; 031 731 28 76/079 627 47 48 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- B&B Nydegger, Bernstrasse 14, Schwarzenburg; 031 731 15 77 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- B&B Christen, Zelgweg 34, Schwarzenburg; 031 731 16 45 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- B&B Schmied, Steinhausstrasse 21, Schwarzenburg; 031 731 05 47 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- B&B Rebetez, Unters Aebnit 9, Schwarzenburg ; 031 731 26 83/079 624 43 34 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- B&B Leuenberger, Torhalten 1, Schwarzenburg; 031 731 29 75/079 829 95 91 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- Ausbildingzentrum, Kirchermatt 2, Schwarzenburg; 058 469 38 11 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Gasthof Bühl, Thunstrasse 1, Schwarzenburg; 031 731 01 38 ; Hôtel**, repas, petit déj.
- Hôtel Restaurant Sonne, Dorfplatz 3, Schwarzenburg; 031 731 21 21 ; Hôtel***, repas, petit déj.
Il n’y a pas de grandes difficultés de trouver un logement sur cette étape. Ici, vous avez retrouvé l’itinéraire principal de la Via Jacobi 4 et les logements augmentent en conséquence. Vous êtes en fin d’étape en ville, avec tous les commerces. Sur le parcours, il n’y a pas de logements, mais un restaurant près de la Schwarzwasser. Réservez tout de même votre logement par sécurité.