Etape 10a: De Lucerne à Werthenstein par la Via Jacobi 3

Sur les hauteurs de Lucerne par la Via Jacobi 3

Dans les méandres du canton de Lucerne, bien loin des vitrines chatoyantes des boutiques horlogères qui captivent tant l’attention des voyageurs, s’étend une contrée aux contours délicats, telle une peinture à l’aquarelle sur la toile des Préalpes bernoises. Les districts se succèdent comme autant de chapitres d’une histoire millénaire, et aujourd’hui, votre parcours vous conduit à travers le district de Lucerne vers Werthenstein, dans le district d’Entlebuch. Dans ce pays où la Kleine Emme serpente, une rivière dont le nom résonne comme un murmure mystique dans les vallées, il n’est point de coïncidence géographique avec l’Emme, l’orgueilleuse rivière de l’Emmental. Emme, simple mot celte pour désigner une rivière, insuffle sa magie à ces terres où les eaux naissent près du canton d’Obwald, caressent le sud du canton de Lucerne, s’attardent à Entlebuch et Werthenstein avant de se fondre dans les flots de la Reuss, à Emmenbrücke, aux portes de Lucerne.

Tel un fil d’or tissé dans le canevas des chemins de randonnée suisses, la Via Jacobi 4 s’apparente à une chevauchée vers Compostelle, tandis que la Via Jacobi 3, telle une aquarelle alpine, dessine des panoramas à couper le souffle. Parfois complices, parfois divergentes, ces deux voies parcourent les Préalpes suisses, de la majesté du lac de Constance aux rives enchanteresses du lac Léman, jusqu’au portail de Genève. À Lucerne, la tentation de l’itinéraire alternatif, la Via Jacobi 3, déploie ses charmes avec une élégance insoupçonnée, offrant une promenade enchanteresse avant de rejoindre la Via Jacobi 4 au Ränggloch. Mais à l’entrée de Werthenstein, les voies se séparent enfin, laissant à la Via Jacobi 4 la route vers Berne, tandis que la Via Jacobi 3 s’enfonce vers Langnau. Un ballet de chemins, une danse d’histoires, où chaque pas est une nouvelle rencontre avec la beauté du paysage et la richesse de l’histoire. Il convient de souligner l’ironie du destin lorsque, depuis Einsiedeln, la Via Jacobi 4 dévie vers Interlaken et Fribourg, contredisant ainsi les indications présentes ici, à Lucerne. Un paradoxe qui ne manque pas de piquant et qui témoigne des mystères qui entourent parfois les parcours tracés par les gens de SchweizMobil. Merci, messieurs, dames de Schweiz Mobil ! Depuis Einsiedeln, c’et la Via Jacobi 3 qui mène à Lucerne via Zug, et la Via Jacobi 98, le long du Lac des 4 Cantons, vers Lucerne. À Lucerne, les voies se croisent et se séparent, comme les lignes d’une poésie éphémère écrite par les pas des voyageurs. Et voilà qu’ici, on se retrouve sur une alternative de la Via Jacobi 4. Il y a donc deux Via Jacobi 4 en Suisse, pour simplifier le parcours des visiteurs étrangers. Étrange, non ? Dans cette symphonie étrange des chemins, où chaque note résonne comme un écho du passé et une promesse d’avenir, la Via Jacobi 3 offre une alternative enchanteresse, menant vers des horizons lointains, à travers les méandres de la Suisse, jusqu’à l’embrasement des rives du lac Léman. À Lucerne, au cœur de cette mosaïque de chemins, chaque route raconte une histoire, chaque pas ouvre une fenêtre sur le monde, dans un ballet incessant où le voyageur devient poète et le chemin, son plus beau poème.

Voici le parcours de la Via Jacobi 3 que vous emprunterez dans sa première partie depuis Lucerne.

Via Jacobi 3

Pourtant, ici, dans ce dédale de chemins, nous vous recommandons plutôt de vous laisser charmer par la Via Jacobi 3. Elle s’élève majestueusement vers les hauteurs du Sonnenberg, offrant une vue imprenable sur les vallées en contrebas, avant de rejoindre en harmonie la Via Jacobi 4 près du murmure sourd et cristallin du ruisseau du Ränggbach. C’est cette voie enchanteresse que nous vous présentons ici, malgré sa distance supplémentaire d’un kilomètre par rapport à la Via Jacobi 4. Car parfois, lorsque la beauté s’étend devant vous comme un tableau vivant, la tentation est irrésistible, même si le dénivelé, à +597/-459 mètres sur la Via Jacobi 3, contraste avec les +373m/-244m de la Via Jacobi 4. Mais, on préfère vous avertir avant votre départ. Il y a de sérieux problèmes de signalisation sur ces parcours. On vous prendra par la main pour vous faire éviter les pièges. Il convient également de noter que dans cette région, les havres de repos se font rares, obligeant souvent le voyageur à s’arrêter dans de modestes bourgades pour trouver un refuge, qu’il s’agisse d’un hôtel confortable ou d’une auberge chaleureuse.

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours (routes ou chemins). Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce chemin, voici le lien :

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-lucerne-a-werthenstein-par-la-via-jacobi-3-136352720

Difficulté du parcours : Les dénivelés du jour (+597 mètres/-450 mètres) sur la Via Jacobi 3 sont assez conséquents. Les seules pentes vraiment marquantes, positives et négatives, sont en début d’étape, lorsqu’il faut franchir la montagne du Sonnenbeg, et passer la gorge du Ränggbach. Par la suite, c’est presque une vraie promenade, près de la rivière Kleine Emme. Mais, cela remonte plus durement en fin d’étape vers Werthenstein.

État de la Via Jacobi : Aujourd’hui c’est un parcours qui se passe presque entièrement sur les chemins, ce qui est bien pour les marcheurs :

  • Goudron : 3.6 km
  • Chemins : 16.4 km

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouverez sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.

 

 

 

 

 

 

 

Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les “vrais dénivelés ”et pour les passionnés de véritables défis altimétriques, consultez attentivement les informations sur le kilométrage au début du guide.

Section 1 : Sur les hauts de Lucerne vers le Sonnenberg

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours avec des pentes marquées.

Le départ s’annonce avec une douce fluidité, orchestré par la place de la gare et la majestueuse Maison de la Culture, le KKL, qui trône fièrement devant le miroir calme du lac. Cette scène n’est pas simplement un point de départ, mais une porte ouverte vers une multitude de possibilités, une invitation à l’aventure et à la découverte.

Dans cette toile urbaine où se mêlent l’effervescence des départs et le murmure des promesses, un imposant panneau se dresse, tel un oracle moderne, dévoilant les voies sinueuses des chemins de randonnée. Parmi eux, la Via Jacobi 4 et la Via Jacobi 3 tracent leur parcours commun jusqu’à l’orée de la cité. Un détail significatif réside dans le rectangle bleu enserrant le chiffre de la Via Jacobi, toujours le guide fidèle des pèlerins en quête de Compostelle. Sur ce panneau, la préférence semble s’orienter vers la Via Jacobi 4, mais il n’y a aucune inquiétude ici, les deux parcours étant communs jusqu’à la sortie de la ville.

Tel un écho du passé, le parcours suit les rives de la Reuss, contournant avec respect le pont de bois, le fameux Kappelbrücke, témoignage immuable d’un artisanat d’antan, peut-être déjà exploré avec émerveillement la veille. Chaque planche de bois, patinée par les âges, raconte une histoire, chaque éclat de lumière dans l’eau murmure un secret de la ville.

Dans ce ballet fluide entre le temps et l’espace, votre parcours vous guide sur la Bahnhofstrasse, où se croisent les fils tissés de la vie quotidienne. Une passerelle, humble lien de métal et de bois, s’étend gracieusement, reliant les deux rives de la rivière, semblable à un pont entre deux mondes. Et là, dressé avec noblesse sur la hauteur, se découpe le château de Gütsch, témoin silencieux du passage des siècles. 

Les vieilles pierres de la Bahnhofstrasse résonnent encore des pas feutrés des générations passées. À ses abords se dresse le collège des Jésuites, gardien érudit des savoirs anciens, érigé comme un bastion de la connaissance au cœur de la cité. Chaque pierre, chaque fenêtre, semble murmurer une ode à la sagesse et à la persévérance.

La traversée de la ville s’offre comme une balade aisée, où les méandres des rues ne sont que des fils tissés, faciles à suivre. L’itinéraire de ce côté-ci est bref, mais il requiert une vigilance, car plusieurs chemins convergent vers Malters, une de vos prochaines destinations. Suivez attentivement la voie tracée en direction de Sonnenberg/Krienz, en vous guidant par les indications des voies 4 et 3.

La Bahnhofstrasse dévoile progressivement ses trésors urbains, jusqu’à déboucher au cœur vibrant du centre-ville de cette autre partie de la cité, plus éloignée des ambitions touristiques.

Le chemin, tel un fil d’Ariane moderne, vous conduit ensuite près du couvent des Capucins, niché avec humilité dans le paisible écrin de Franciskanerplatz. Ici, le temps semble suspendu, comme si les murs eux-mêmes murmuraient des prières millénaires.

Poursuivant votre périple, vous empruntez plus loin la pittoresque Rütligasse, dans une partie nettement moins courue par les touristes.

Plus loin, votre parcours vous conduit à la rencontre de la Klosterstrasse, la première rue à grimper vers les hauteurs qui vous libéreront des confins de la ville.

À mi-montée, le chemin se divise en deux, offrant un choix qui peut sembler anodin mais qui revêt une importance capitale pour le pèlerin en quête de son propre chemin. À droite part la Via Jacobi 4, arborant fièrement le carré bleu de la direction, symbole immuable de la voie vers Compostelle. À gauche, la Via Jacobi 3 continue sa route, sans ce précieux repère, mais offrant peut-être d’autres richesses à découvrir aujourd’hui.

Sur la Via Jacobi 3, votre parcours se poursuit alors le long de la Klosterstrasse, traversant avec une quiétude résolue les voies ferrées qui marquent la frontière entre la civilisation et la nature.

Les rues sinueuses se succèdent, telle une danse enivrante avec les flancs escarpés de la montagne. La Bruchmattstrasse, la Berglistrasse, autant de noms qui résonnent comme des murmures secrets, vous guidant vers des horizons toujours plus lointains. À mesure que vous progressez, les quartiers de la banlieue s’éveillent timidement à votre passage, témoins muets de votre périple solitaire.

Au sommet de cette ascension, s’ouvre à vous le Gigliweg, une invitation à l’aventure plus intime, d’abord par un délicat escalier de pierre, puis par la route qui s’étire devant vous tel un ruban d’espoir.

Lorsque vos pas croiseront la Steinhofstrasse, à environ 1,5 km de votre point de départ, vous avez laissé Lucerne derrière vous. Cependant, une curiosité vous étreint en observant la signalisation. Le panneau, semblant danser entre deux mondes, indique à la fois la Via Jacobi 4 et la Via Jacobi 3. Mais ici, c’est bien sur la Via Jacobi 3 que vous marchez, sachant que la Via Jacobi 4 vous rejoindra en des contrées lointaines. Trop d’indications, parfois, obscurcissent le chemin plutôt qu’ils ne l’éclairent. Dommage, messieurs, dames de Swissmobil !  

Un sentier rocailleux serpente alors à travers un modeste sous-bois, dévoilant au passage les jardins secrets de la banlieue de Steinhof. Chaque pas résonne d’une symphonie discrète.

À mesure que vous gravissez les pentes escarpées, le chemin nous mène vers une petite route, perchée sur les hauteurs de la banlieue de Steinhof. Vous êtes déjà en train de gravir les flancs de la colline du Sonnenberg, pénétrant dans l’enchantement de la forêt de Gigeliwald. Au-dessous de vous, l’autoroute du Gothard, l’A2, s’engouffre courageusement dans un tunnel sous le Sonnenberg. Dans ce dédale de verdure, la confusion règne en maître. Les chemins se croisent, se séparent, se rejoignent, offrant une cacophonie de possibilités à l’esprit errant. Vous savez que votre destination prochaine est le sommet du Sonnenberg, et il vous faudra y river vos yeux sur les panneaux de direction. Ici, il existe deux voies pour y parvenir, peut-être même plus. Notre choix s’est porté sur le passage à Ober Gütsch, suivant la variante de Krienz, mais les panneaux directionnels offrent également la tentation du chemin vers Amlehn.

La traversée de cette forêt, ici, s’offre à vous avec une douceur presque réconfortante, entre ombre et lumière sur un chemin souvent caillouteux. Chaque pas est une caresse pour l’âme, sous les frondaisons des hêtres, des épicéas et de la charmille.

À la lisière de la forêt, le chemin franchit gracieusement une passerelle au-dessus d’un ruisseau dont le nom reste inconnu, avant de déboucher sur une petite route goudronnée au lieu-dit d’Ober Gütsch.

Les panneaux de direction, une fois de plus, vous défient de choisir votre prochain itinéraire. Aucune trace de la Via Jacobi 3 n’est visible ici. Vous vous trouvez à la croisée des chemins, déchirés entre suivre la direction du Sonnenberg ou opter pour la voie d’Amlehn. Nous nous sommes décidés de suivre la pente plus douce offerte par Amlehn, espérant ainsi alléger le fardeau de nos pas.

Le chemin s’étend devant vous avec une indulgence bienveillante, se déroulant en une douce descente. Face à vous, la silhouette majestueuse du Pilatus, sommet emblématique et haut lieu touristique, domine fièrement le paysage, avec son train panoramique qui serpente avec audace le long de ses flancs escarpés.

Dans cette valse poétique à travers les prés, le regard se perd au loin, où le lac d’Obwald miroite paisiblement, offrant à la petite ville d’Alpnach l’accès majestueux au Pilatus. Chaque étape de votre voyage semble être baignée d’une aura de mystère et de beauté ineffable.

Et soudain, tel un miracle inattendu, vous retrouvez par hasard la trace de la Via Jacobi 3, le chemin descendant gracieusement à travers les verts pâturages en direction d’Amlehn.

À Amlehn, la Via Jacobi 3 vous accueille chaleureusement, confirmant que votre route vers le Sonnenberg est toujours tracée avec assurance.

Peu après, une modeste route serpentant sur les hauteurs de Krienz vous guide jusqu’à Gabeldingen, où une fois de plus, la trace de la Via Jacobi 3 se dérobe à votre vue. Il est sincèrement regrettable que les organisateurs des chemins de cette région ne prêtent pas une attention plus soutenue aux besoins des pèlerins qui arpentent leurs sentiers. Cette négligence, vous le constaterez également, affecte aussi la Via Jacobi 4, le Chemin de Compostelle, exacerbant ainsi les difficultés rencontrées par les pèlerins de se diriger avec sécurité le long de leur long périple.

À Gabeldingen, une paisible halte montagnarde vous offre un répit bienvenu, un moment de chaleur au cœur du voyage.

Plus haut, la pente se fait plus abrupte en direction du Sonnenberg, alors que vous poursuivez votre ascension sur un goudron qui semble progressivement s’effacer au profit d’une bande herbeuse, où le pied se perd avec délice.

En contrebas, le panorama s’étend majestueusement, offrant une vue imprenable sur la ville de Krienz, sur le lac de Sarnen, sur le majestueux lac des Quatre-Cantons, mais aussi sur les imposants contreforts des Alpes, témoins éternels de la grandeur et de la majesté de la nature.

Finalement, votre périple vous mène à quelques pas seulement du sommet du Sonnenberg, que l’on peut également atteindre grâce à un petit train à crémaillère depuis la plaine, offrant aux touristes une alternative, pour ceux qui préfèrent contempler les sommets sans avoir à gravir chaque centimètre de leur hauteur avec leurs propres jambes fatiguées.

Section 2 : En route pour la gorge du Ränggloch

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours avec des pentes marquées.

Au sommet du Sonnenberg, un restaurant prisé par les habitants locaux accueille les voyageurs, offrant un refuge chaleureux où se mêlent les saveurs de la cuisine régionale et l’ambiance conviviale de la montagne. La majorité des convives parviennent ici en train depuis Kriens, laissant derrière eux le tumulte de la ville pour savourer un moment de quiétude au cœur de la nature. Ce sont principalement les habitants locaux qui viennent ici se ressourcer.

Bien que la gare soit à portée de vue, la montée vers le sommet du Sonnenberg est abrupte, ponctuée de rondins de bois qui défient les muscles fatigués des touristes.

À la gare, vous n’êtes pas encore tout à fait au sommet du Sonnenberg. Un sentier de terre serpente vers le haut sur des escaliers, ses pentes s’adoucissant progressivement au fil de la montée, offrant aux marcheurs une ascension en douceur à travers les majestueux hêtres qui peuplent la montagne. Au sommet de cette montée, le chemin débouche sur un plateau magnifique, offrant une vue imprenable sur les alentours. ici, l’atmosphère reste paisible, préservée des afflux massifs de touristes en ville de Lucerne. C’est un lieu de promenade et de pique-nique sur un grand haut plateau perdu dans la nature.

De nombreux sentiers, tracés en parallèle, sillonnent la montagne du Sonnenberg. Il y a notamment le Zwergenweg, le Sentier des Nains, mais Il est conseillé de suivre de préférence la Via Jacobi 3, offrant ainsi une expérience de randonnée authentique et enrichissante pour ne pas s’égarer.

La crête de la montagne, ponctuée de charme, offre un spectacle époustouflant, tandis que les arbres majestueux, des épicéas et des hêtres en particulier, qui l’ornent semblent veiller silencieusement sur les voyageurs qui foulent leurs sentiers. Le nombre de randonneurs est souvent important sur la colline, d’autant plus que l’accès par le train en facilite l’exploration pour de nombreux visiteurs.

À proximité, un petit parc invite à la contemplation, avec une fontaine nichée sous les mélèzes qui distillent le bonheur à chaque goutte d’eau. C’est un endroit où le temps est suspendu, où les soucis s’évaporent dans l’air frais de la montagne, laissant place à une tranquillité apaisante. C’est aussi une grande concentration de mélèzes, événement rarissime sur les Chemins de Compostelle en Suisse.

Vers la fin du plateau, vous trouvez le lieu-dit de Crüzhöchi, enveloppé dans la majesté des mélèzes qui veillent encore silencieusement sur ces terres. Chaque pas résonne d’une solennité discrète dans un ballet envoûtant au cœur de la nature.

Un chemin spacieux s’écarte alors des alpages pour s’enfoncer dans une forêt plus dense, amorçant une descente douce au milieu des feuillus. Ici, les mélèzes laissent place aux hêtres, dont la silhouette imposante s’entrelace avec celle des nombreux épicéas touffus, des solides chênes et des érables vagabonds qui parsèment le paysage.

Peu à peu, le chemin se rétrécit et les pentes deviennent plus prononcées dans la densité des bois. Chaque pas devient une danse avec la gravité, chaque virage une invitation à la découverte de nouveaux horizons.

Plus bas, lorsque l’inclinaison dépasse 15%, de modestes rondins de bois viennent en aide aux marcheurs, offrant un soutien bienvenu dans leur progression. De l’autre côté de la montagne, un paysage d’alpages alpins émerge timidement des forêts environnantes, ajoutant une touche de charme à cette toile naturelle. La forêt, quant à elle, continue d’exercer son charme magique tout au long de la montagne du Sonnenberg architectural à l’âme curieuse.

Le chemin, tel un danseur agile, virevolte avec délice, dessinant de grands arcs dans le paysage, tandis que le jeu se poursuit, de rondins en sentiers, offrant aux voyageurs une expérience empreinte de grâce et de verticalité.

Plus bas, le sentier s’élargit à nouveau et les rondins disparaissent peu à peu alors qu’il atteint les fermes isolées de Hintergütsch. C’est là un moment de transition, où la nature sauvage rencontre le dur labeur des paysans de la montagne.

À seulement 15 minutes de marche du Ränggloch, vous êtes toujours fidèles à la Via Jacobi 3. 

Depuis les rares fermes, une large route de terre s’enfonce encore dans le bois épais, où la lumière peine à percer à travers le feuillage dense. Chaque pas semble porter avec lui les murmures secrets de la forêt millénaire.

Plus bas, vous atteindrez la jonction tant attendue entre la Via Jacobi 3 et la Via Jacobi 4. Après avoir arpenté près d’une heure envoûtante le Sonnenberg, vous êtes désormais invités à nous fier aux panneaux de direction de la Via Jacobi 4, le Chemin de Compostelle. Mais, ce n’est pas si sûr que cela ! L’avenir peut cacher des surprises.

C’est ici que débute une épreuve plutôt marquante pour les muscles et les articulations. Une descente raide, voire vertigineuse, vous attend, avec de petits escaliers de bois qui se déploient devant vous tel un vrai tire-bouchon. On ne peut s’empêcher d’imaginer les défis supplémentaires que la pluie pourrait apporter à cette descente audacieuse.

Le chemin vous conduit bientôt au niveau de la RN2, la route départementale menant vers Littau, puis Lucerne, signalant ainsi votre retour à la civilisation après cette immersion dans la nature sauvage.

Vous voici donc au lieudit Ränggloch, avant d’entrer dans les gorges. Observons avec une certaine curiosité le panneau de direction élaboré par nos amis de Swissmobil. Ici, c’est la direction de la Via Jacobi 3, mais qu’en est-il de la Via Jacobi 4 ? A-t-elle disparu dans les gorges du Ränggloch ? Peu importe, car nous savons où nous diriger. Notre prochaine destination est Malters, située à la fois sur la Via Jacobi 4 et la Via Jacobi 3. C’est là une nouvelle preuve de la complexité des chemins de Compostelle en Suisse, qui exigent souvent un guide détaillé pour trouver son chemin avec assurance. Dans l’ensemble, les chemins de randonnée en Suisse sont bien tracés, mais ici, la clarté de la signalisation laisse à désirer. Il est difficile de comprendre pourquoi les responsables de Schweizmobil n’ont pas jugé nécessaire de fournir une signalisation plus précise sur le chemin. Pour un randonneur local, se perdre dans les bois n’est pas nécessairement une catastrophe, mais pour un étranger, c’est une tout autre histoire. Il a besoin de certitudes et de sécurité pour continuer son périple avec confiance. Les Suisses, avec leur esprit pragmatique et leur amour des mystères, restent toujours un peu énigmatiques dans leurs choix. Vive la Suisse et ses mystères ! 

Après avoir franchi la RN2, le chemin s’enfonce encore plus profondément en une descente vertigineuse sur les escaliers menant vers le Ränggsloch, où il devra traverser le Ränggsbach à travers une végétation dense et impénétrable.

Le nom de ce lieu, « Loch », signifiant « trou » en allemand, est à lui seul évocateur de son caractère exceptionnel. Mais cela ne rend que partiellement justice à la beauté et à la grandeur de ce site. C’est comme une descente aux enfers, avec des gorges vertigineuses qui encadrent cette modeste rivière. Dans cette atmosphère digne d’un conte de Dante, certains aventuriers jouent même parfois à franchir le vide en s’accrochant à une échelle de corde, dans un ballet effréné entre ciel et terre.

De l’autre côté du ruisseau, le chemin remonte avec la même raideur qu’il est descendu, défiant ainsi les lois de la gravité dans une danse éternelle entre l’ombre et la lumière.

Peu après, la symphonie des panneaux directionnels reprend de plus belle, mais cette fois-ci, il n’y a pas de confusion possible. Vous ne risquez plus de vous égarer, car la Via Jacobi 3 et la Via Jacobi 4 se rejoignent ici, vous guidant d’un pas sûr vers la direction de Blatten.

Le chemin se déploie ensuite en une descente abrupte à travers les herbes folles, nous menant vers la RN2, dans la vaste plaine de la Petite Emme, où les paysages s’étendent à perte de vue dans une symphonie de verdure et de tranquillité. 

Section 3 : Dans la plaine de la Kleine Emme

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

A cause de la présence du bétail, les vastes prairies verdoyantes sont entourées de barrières électriques, nécessitant une ouverture prudente et une fermeture constante pour éviter tout incident.

Au pied de la descente, le chemin vous conduit jusqu’au hameau de Karrenhaus, où se dressent de modestes fermes, souvent séparées des habitations principales.

Une étroite route serpentant à travers les prés vous mène alors doucement vers Blatten, où parfois les belles vaches Simmental vous observent passer avec curiosité. Cela embaume délicieusement la campagne, imprégnée des parfums enivrants des vaches et de l’herbe fraîchement coupée. A partir de ce point, le pèlerin ou le randonneur entre presque en mode vacances. Les légères ondulations du paysage se fondent dans la toile de fond, qui ne se distingueront que rarement en fin d’étape.

Peu après, la route conduit à proximité de l’église baroque de St. Joost, à Blatten, témoignant de la grandeur d’une église si imposante pour une petite communauté.

A la sortie du village, la route se fraye un chemin à travers la plaine, bordée de prairies verdoyantes et de champs en friche, passant sous les voies ferrées.

Vous voici à seulement 45 minutes du bourg animé de Malters, où les érables et les frênes offrent leur ombre généreuse aux voyageurs.

La route se faufile à travers un étroit sous-bois, derrière lequel s’écoule la Petite Emme. Petit n’est pas vraiment le nom approprié, car c’est une rivière assez imposante cachée par les haies touffues de buissons. C’est pour la distinguer d’une autre rivière, L’Emme, qui coule dans le canton de Berne.

Dès cet endroit, la Via Jacobi 4 joue à cache-cache entre un sentier forestier serpentant à travers le sous-bois et la large route de terre longeant les abords de la forêt. Vous êtes libre de choisir votre chemin, mais le tracé officiel reste souvent fidèle au sous-bois. Le chemin vous mène près d’un pont enjambant la rivière, où les eaux glissent doucement sur les pierres polies, créant une symphonie apaisante.

Il s’agit du Blatterbrücke, niché au cœur de la nature sauvage, bien que le parcours ne traverse pas la rivière elle-même.

Devant vous se dessinent les premières maisons de Malters dans la plaine, mais le chemin demeure captif du charme envoûtant de la rivière qui se faufile gracieusement sous les frondaisons verdoyantes et dans les buissonsans la Suisse orientale.

La rivière serpente ici avec grâce et sérénité, et le chemin la suit à travers les bosquets de buissons et les futaies de hêtres majestueux, offrant une véritable symphonie de la nature à ceux qui l’empruntent.

Par moments, le chemin s’éloigne du sous-bois, offrant une promenade douce et paisible, malgré le bruit incessant des moteurs provenant de l’autoroute locale de l’autre côté de la rivière, qui accompagne le trajet jusqu’au village de Sachsen. Une légère déception dans ce tableau de charme et de nature sauvage.

Plus loin, après le retour dans le sous-bois, le chemin franchit un petit ruisseau presque asséché, dont le nom demeure inconnu. La rivière reste parfois discrète le long du chemin, mais ses doux murmures et ses petits remous se font parfois admirer, comme un peigne égaré dans la nature.

Bientôt, Malters se rapproche à vue d’œil, avec son clocher d’église se dessinant à l’horizon. On pourrait presque croire que le chemin a été aménagé pour offrir alternativement des vues sur la plaine et la rivière, tel un tableau vivant en mouvement.

Un peu plus loin, le chemin s’enfonce à nouveau dans le sous-bois et franchit le Mühlekanal, toujours au cœur d’une végétation luxuriante, où les hêtres et les érables abondent en grand nombre, créant une véritable cathédrale végétale.

La Via Jacobi débouche alors dans la banlieue de Malters, où résident quelque 7 400 habitants.

Section 4 : Dans la plaine de la Kleine Emme

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

La Via Jacobi se contente de frôler la petite ville, longeant des lotissements relativement récents, témoins de l’expansion urbaine, sans grand enchantement naturel.

À cet endroit, vous êtes à un peu plus de 2 heures et demie de marche de Werthenstein, votre prochaine étape.

Le chemin forestier reprend rapidement le long de la rivière, serpentant à travers la banlieue puis à nouveau sous les frondaisons du sous-bois, tandis que le bruit incessant des moteurs de l’autoroute voisine résonne en toile de fond.

Peu après, un pont permet de traverser la rivière sous le couvert des arbres, bien que le chemin ne l’emprunte pas.

Plus loin, une aire de pique-nique peu accueillante invite les voyageurs à faire une pause près de l’eau, mais qui offre toutefois un moment de détente au son apaisant des murmures de la rivière.

Juste au-dessus, la semi-autoroute s’étend, surplombant les remous de la rivière qui cascade avec grâce, créant un contraste saisissant entre la nature tranquille et l’agitation urbaine.

Le chemin poursuit sa progression à travers le sous-bois luxuriant de hêtres et d’érables majestueux, franchissant un petit ruisseau caché sous d’imposantes pierres.

Plus loin, la rivière s’élargit pour former une vaste grève caillouteuse et sauvage, témoignant du travail patient de l’érosion sur les rochers de la vallée.

C’est à cet endroit que le chemin émerge du sous-bois, croisant le ruisseau du Chesselbach. Jadis, une industrie aujourd’hui disparue était active ici, comme en témoigne une turbine rouillée, vestige d’une scierie du début du siècle dernier.

Un large chemin de terre se dessine alors à proximité d’une structure de rétention d’eau, faisant partie d’une usine de production d’électricité, rappelant ainsi le lien étroit entre la rivière et l’activité humaine,

Le chemin, fidèle compagnon de la rivière, traverse ce paysage qui évoque presque une steppe, ponctuée de buissons et de végétation rase.

Plus loin, il croise une aire de jeux discrète, nichée au bord de la rivière où les enfants s’amusent joyeusement au rythme des murmures de l’eau qui cascade avec allégresse.

Puis, le chemin se rapproche progressivement de la voie ferrée, signalant l’approche du village d’Ennigen.

Cependant, il ne s’y rend pas.

Continuant de longer la rivière, la route se transforme en un large chemin de terre, serpentant entre le sous-bois et les champs cultivés qui partagent désormais l’espace avec les prés.

Plus loin, le chemin s’approche de nouveau des rives de la rivière, où un pont enjambe le Rümlig.

La tumultueuse rivière de Rümlig se jette ici dans la Petite Emme, créant un spectacle aussi remarquable qu’inattendu dans cette vaste plaine. Il est fascinant de voir ces cours d’eau s’animer dans un tel environnement, bien que la topographie subtile de la vallée révèle une montée en pente douce.

Par la suite, le chemin pénètre dans la grande banlieue industrielle de Schachen, où les industries florissantes couvrent un large éventail de secteurs, de la machine-outil à la biopharmacie.

Pourtant, en dépit de cette urbanisation croissante, certains agriculteurs suisses restent attachés à leurs terres et à leurs traditions, avec leurs vaches grises évoluant parmi les entrepôts logistiques. L’avenir de ces pratiques ancestrales demeure incertain. Leurs descendants, peut-être aussi, mais ce n’est pas sûr….

Section 5 : En direction de Werthenstein

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours en majorité sans grande difficulté, mais avec une belle bosse tout de même.

La Via Jacobi traverse la vaste zone industrielle de Sachen, passant à proximité de l’usine renommée sous le nom de Siga. Cette marque est familière à tous les ouvriers du bâtiment en Suisse et même à l’étranger, constituant une véritable saga familiale. En 1966, le couple Sieber-Gadient a fondé l’entreprise SIGA, utilisant la cuisine, le garage et le poulailler comme premiers locaux de production pour leurs adhésifs collants. La première bande SIGA était une bande de bordure destinée aux fournitures de bureau, mais aujourd’hui, les bandes jaunes SIGA sont utilisées dans toutes les isolations du bâtiment.

La traversée de cette zone industrielle est plutôt longue, avec les véhicules des travailleurs soigneusement alignés dans les parkings. Cependant, il n’y a rien de vraiment inspirant à parcourir ces quartiers de vie cachés derrière d’immenses façades grises.

Plus loin, le chemin reprend son cours le long de la rivière, loin des moteurs assourdissants, car l’autoroute prend fin à Sachsen. Cette absence s’explique aisément : les paysans n’ont pas besoin de l’autoroute, tandis que les industriels en ont fait une nécessité.

Le chemin retrouve bientôt le sous-bois. La Suisse allemande regorge d’aires de pique-nique aménagées pour les grillades, sous le couvert des frondaisons. Parfois, il ne manque que les allumettes pour allumer le feu et profiter pleinement de ces espaces conviviaux.

Lorsque le chemin émerge du bois, il se rapproche progressivement de la RN2.

Le chemin traverse alors la RN2 sous un pont, demeurant du même côté de la rivière. Quelques mètres plus loin, il franchit à nouveau la voie de chemin de fer.

À cet endroit, de petits Graben serpentent, assez communs dans la géographie de la Suisse allemande. Ces fossés entre les plaques géologiques peuvent être plus ou moins alimentés en eau. Ici, l’eau coule comme dans un vrai ruisseau.

Ensuite, le chemin large grimpe sur les cailloux le long de la voie ferrée, avec des pentes souvent proches de 10 à 15%. Pendant l’ascension, l’eau jaillit de partout des petits Graben locaux. Bien que moins imposants que ceux que l’on peut observer au-dessus du lac de Brienz, ils ajoutent leur charme à l’environnement.

Au-dessus de la voie ferrée, la Kleine Emme cascade dans les broussailles.

Plus haut encore, le chemin passe sous une petite falaise pour déboucher sur un petit plateau au lieu-dit Schänkematt. L’atmosphère champêtre est à nouveau présente, avec ses prés verdoyants évoquant l’Irlande, et une ferme ornée de géraniums, séparée du corps principal, apparemment selon la tradition régionale.

La route monte une dernière fois pour aujourd’hui, longeant les petits Graben et la falaise.

Au sommet de cette montée, la Via Jacobi débouche près du couvent de Werthenstein, un mélange hétéroclite de gothique et de de baroque. Son histoire remonte au début du XVIe siècle, avec une apparition d’anges qui a conduit à la construction d’une petite chapelle en 1520, abritant une Pietà. À l’époque, plus de 30 000 pèlerins venaient chaque année ici, presque autant qu’à Einsiedeln, le premier lieu de pèlerinage suisse. En raison de ce succès, une église a été construite en 1616 et le monastère a été remis aux mains des franciscains en 1636. Bien que de nos jours le monastère soit devenu une église paroissiale occupée par des missionnaires, il reste un lieu de pèlerinage pour l’adoration de la Vierge Marie.

Vous êtes ici un peu au-dessus du bourg.

La route redescend de la colline du monastère vers le bourg.

Elle passe par un ancien et magnifique pont de bois enjambant la sauvage Kleine Emme, classé comme monument historique, avec ses piliers de granit et de grès, ses tuiles, et ses sculptures anciennes. Ce pont, dont l’origine remonte au XVIIIème siècle, a subi des rénovations jusqu’à la fin du XXe siècle. Jadis, le trafic entre Lucerne et Berne passait par ce pont, mais depuis la construction de la route sur la rive gauche, il ne dessert plus que la circulation locale et les piétons.

À Werthenstein (2’100 habitants), comme dans toute la région, les possibilités de logement sont limitées. Si l’hôtel est complet, il faudra peut-être continuer jusqu’à Menznau. Il est donc recommandé de réserver à l’avance si vous passez entre Lucerne et Berne. Malheureusement, le village est très bruyant en raison du passage fréquent de la RN2 au milieu du village.

Logements sur la Via Jacobi

    • Hotel Kreuz, Luzermnerstrasse 63 ; Malters; 041 497 14 01 : Hôtel, repas, petit déj.
    • B&B Hofstetter, Langnau 3, Schachen; 041 497 12 36/079 484 69 52 ; d’hôte, repas, petit déj.
    • Pilgerwohnung Klosteranlage Werthenstein, Oberdorfstrasse 9, Werthenstein ; 079 105 38 62 ; Gîte, petit déj.
    • Hotel Rebstock, Menznauerstrrasse 41, Wohlhusen; 041 490 16 89 ; Hôtel, repas, petit déj.

Ici, la situation est des plus précaires. Si vous ne parvenez pas à obtenir une place au couvent de Werthenstein, il vous faudra parcourir 4 kilomètres supplémentaires sur la route jusqu’à Wohlhusen, ou bien poursuivre votre chemin sur la Via Jacobi en direction de Menznau, mais cette dernière option vous éloignera de plus de 10 kilomètres, à un kilomètre du parcours après Geiss. Une autre alternative serait de vous arrêter avant, à Malters ou à Schachen. Ces deux localités, ainsi que Werthenstein offrent des restaurants et des commerces. Il est impératif de réserver votre logement à tout prix, car il est rare de trouver des hébergements plus loin.

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.

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