Etape 18: De Fribourg à Romont

La petite sœur de Fribourg

Au sein du pittoresque canton de Fribourg, où chaque ville a son propre récit à raconter, se niche Romont, une véritable perle médiévale qui émerge telle une petite sœur bien-aimée de la majestueuse Fribourg. Son nom, tiré du latin Rotundus Mons, évoque la rondeur de ses collines. Avec ses modestes 5’000 âmes, elle dévoile ses charmes à travers des artères telles que la Grand Rue ou la Rue des Châteaux. Dominée par les vestiges du château et des tours qui jadis ceignaient ses murs, Romont offre une silhouette d’une élégance intemporelle. Les 1’500 mètres de remparts qui l’enserrent, jadis couronnés de toits, sont aujourd’hui gardiens de souvenirs, préservant l’essence de cette cité médiévale. Seules quatre tours se dressent encore fièrement, témoins silencieux d’un passé tumultueux où chemins de ronde, meurtrières et mâchicoulis offrent des panoramas saisissants sur les environs, comme autant de fenêtres ouvertes sur le temps.

 

Le canton de Fribourg, quant à lui, se révèle d’abord comme un bastion agricole où plus de 60 % du territoire est voué aux prairies. Sur ses 4’000 exploitations, les prairies et pâturages occupent une place de choix, consacrés principalement à l’élevage laitier, généreux pourvoyeur de lait, de beurre, de crème et de fromage, à l’image de la renommée double crème et du Gruyères. Parmi les 550 000 vaches laitières que compte la Suisse, quatre races se disputent l’attention, mais nulle part ailleurs ne réside la pureté de la célèbre vache d’Hérens.

  • La majestueuse Tachetée suisse règne en maître sur 48 % du cheptel. Issue des terres de l’Oberland bernois, elle est le fruit d’un savant mélange entre variétés locales et la robuste race tachetée du Simmental, aujourd’hui presque éteinte. Son union fructueuse avec la Red Holstein canadienne a permis d’augmenter la production laitière tout en préservant la qualité de la viande.
  • La Race brune, fière représentante à hauteur de 37 % du cheptel, a vu le jour au cœur de la Suisse centrale et orientale. Grâce à des croisements avisés avec la race américaine Brown Swiss, elle a su accroître son rendement laitier, bien que la race originelle suisse ait presque totalement disparu.
  • La célèbre Holstein tachetée noire, quant à elle, occupe 13 % du cheptel. Fruit des croisements entre les vaches fribourgeoises et les Holstein noir et blanc, elle se distingue par sa prodigieuse capacité laitière, lui conférant le titre de race laitière la plus répandue au monde.
  • Enfin, la rare race noire d’Hérens, emblème vivant représentant moins de 1 % du cheptel, est une véritable curiosité. Mais n’allez pas sous-estimer ces animaux dans le canton du Valais, où leurs magnifiques cornes servent d’armes dans des duels épiques, témoignant d’une force ancestrale.

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours (routes ou chemins). Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce chemin, voici le lien :

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-fribourg-a-romont-par-la-via-jacobi-4-67290147

Difficulté du parcours : Les dénivelés du jour, oscillant entre +488 mètres et -357 mètres, offrent une étape de plus de 25 kilomètres d’une exquise modération. Les pentes abruptes, tant à la montée qu’à la descente, se réservent aux prémices de l’itinéraire, où le vallon et les gorges de la Glâne imposent leur majesté, ou encore à mi-parcours, lorsque le parcours retrouve les rives de la Glâne près de Posat. Le reste du trajet s’apparente à une promenade, une invitation à la contemplation.

État de la Via Jacobi : Aujourd’hui, le parcours se déploie principalement sur les routes :

  •  Goudron : 17. 4 km
  • Chemins : 8.9 km

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouve sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.

 

 

 

  

Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les “vrais dénivelés ”et pour les passionnés de véritables défis altimétriques, consultez attentivement les informations sur le kilométrage au début du guide.

Section 1 : La longue traversée de la ville de Fribourg

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

Pour quitter la ville de Fribourg et s’engager sur la Via Jacobi, une démarche délicate s’impose. Les indications, aussi timides que les premières lueurs de l’aube, peinent à se dévoiler. Opter pour le départ depuis la gare est une sage décision. De là, empruntez la grande Rue des Arsenaux, puis, telle une danseuse gracile, tournez avec grâce à droite sur le passage du Cardinal. Dans cette symphonie urbaine, l’Avenue du Midi se fait entendre, se prolongeant tel un ruban de promesses en la grande Route de la Glâne. Cette route, fil d’Ariane entre Fribourg et Bulle, déploie ses charmes, mais la Via Jacobi, discrète muse, se dérobe plus bas à son embrassade, en direction de Villars-sur-Glâne. Nul besoin de s’y aventurer, car tel un capricieux serpent, le parcours de la Via Jacobi se love dans les méandres des virages, où le risque de s’égarer guette. La sage décision réside donc à suivre d’un pas assuré la Rue de la Glâne, fidèle sentinelle sur le trottoir.

À mesure que vous vous éloignez de la gare, les rues se transforment en tableaux vivants, chaque coin de rue révélant une part d’histoire. La majestueuse cheminée de l’ancienne brasserie Cardinal s’érige tel un phare dans l’horizon urbain, tandis qu’un clin d’œil à la renommée chocolatière de la région s’offre à vous, sous la forme d’une vache sculptée, symbole gourmand d’un savoir-faire ancestral.

La Route de la Glâne, telle une rivière asphaltée, traverse les quartiers méridionaux de la cité avec une lenteur délibérée, offrant aux voyageurs le spectacle changeant des vies qui s’y écoulent.

Point de détour ici, ni de promesses fallacieuses des chemins détournés. Restez sur le sentier de béton et laissez-vous porter vers les confins de la ville, là où la voie ferrée s’estompe dans l’horizon.

Plus loin, Fribourg se fond dans le paysage, cédant la place à Villars-sur-Glâne sans cérémonie. Ici, la route s’anime d’une descente marquée vers les eaux cristallines de la rivière, marquant le début d’une nouvelle aventure.

Aux abords de la ville, un imposant pont se dresse, franchissant la Glâne avec une grâce immuable. Tandis que la RN12 s’échappe en direction de Bulle, la Via Jacobi, tel un fil d’Ariane tissé par des mains divines, invite à la découverte de sentiers plus secrets.

Près du pont, un panneau indicateur montre une foule de directions. Ici, il faut suivre impérativement la Via Jacobi 81 qui donne la direction de Ste Apolline et du Bois de Monterban. La route descend à droite du pont vers la rivière.

Un trottoir serpente le long de la route du Vieux Moulin, guidant les pas des pèlerins vers les rives miroitantes de la Glâne, où les murmures de l’eau se mêlent aux souvenirs d’antan.

Dans les bois sombres qui se dressent tel un rempart végétal, l’atmosphère se charge d’une aura de charme annonçant la rivière. .  

Au terme de cette brève descente, au carrefour des chemins, maintenant vous êtes à nouveau sur le Chemin de Compostelle.

Le site, empreint d’une magie ancestrale, dévoile le Pont de la Glâne, vestige séculaire d’un passé glorieux. Témoin muet des âges, ce joyau de pierre, façonné par le temps et les éléments, raconte les épopées oubliées qui ont façonné la région depuis des temps immémoriaux. Érigé au XVI-XVIIème siècle, ce pont témoigne d’un savoir-faire ancestral, où chaque pierre semble murmurer un récit oublié. Malgré les outrages du temps, sa majesté demeure, un symbole intemporel de résilience et de grandeur.

À proximité, la chapelle de Sainte Apolline se dresse tendrement, gardienne silencieuse des secrets du passé. Érigée en 1147, son histoire tumultueuse résonne encore à travers les âges, ses murs imprégnés de prières et de mystères. Tandis que les vents du temps ont effacé bien des traces, l’esprit de la Sainte, vierge et martyre, persiste, rappelant aux croyants la force de la foi et la puissance de la dévotion. On a trouvé de nombreuses dents cariées autour de l’édifice. Cette Sainte, vierge et martyre, fut brûlée à Alexandrie, en 248, après qu’on lui eût arraché les dents. C’est elle qu’on implore dans les cas de maux de dents. .

La Glâne, joyau aquatique du canton de Fribourg, serpente à travers les paysages, offrant aux voyageurs une symphonie visuelle et sonore. Tout au long du périple, ses eaux scintillantes guident les pas des pèlerins, un rappel constant de la beauté fragile de la nature et de la pérennité du voyage. 

Section 2 : Par monts et par vaux dans la campagne fribourgeoise

Aperçu général des difficultés du parcours : quelques pentes un peu plus difficiles près de Froideville.

Depuis l’arche gracieuse du pont, un sentier s’évade, serpentant de l’autre côté de la rivière à travers les prés, puis traverse la Route du Moulin Neuf.

À revers, dans le tourbillon du regard, se déploie Villars-sur-Glâne, telle une toile urbaine, une des émanations suburbaines de Fribourg, où normalement la Via Jacobi 4 déploie son itinérance.

Le chemin, rugueux sous le pied, grimpe abruptement le flanc boisé, en voisinage d’une gravière endormie.

Il émerge alors sur une étroite chaussée, tracée vers le hameau de Froideville, telle une veine rapide dans le paysage. Sur la colline, telle une écharpe verte drapée sur les épaules de la terre, la quiétude est de mise où seuls quelques murmures éphémères viennent rompre le silence.

Plus haut, le chemin s’élève dans les prés verdoyants vers la forêt de Monterban.

Là-bas, une voie forestière, d’une rectitude presque sacrée, escalade la déclivité soutenue du bois. Ici, fidèle à la tradition helvétique, ce sont les hêtres qui règnent en souverains sur les forêts feuillues.

Aux lisières du bois, la pente s’adoucit sur un chemin plus large. Et la lumière ressurgit, flamboyante.

Par-delà un majestueux chêne, s’étendent à perte de vue les hameaux de Posieux et de Hauterive, tapissant la plaine d’une symphonie villageoise. Mais il reste encore plus de cinq heures de marche avant d’atteindre Romont. 

La Via Jacobi s’évanouit alors dans la toile des prés et des bois solitaires.

Plus loin, elle rejoint une modeste route de terre, traçant son chemin à travers champs et cultures. Au sein de ce sanctuaire naturel, dénué de toute intrusion humaine, règne une quiétude absolue, comme si le monde extérieur n’était qu’un lointain murmure. Peu après, le chemin se trouve devant un pont.  

Là-bas, une étroite voie mène à Matran, autre faubourg de Fribourg, veillé par l’ombre imposante de l’autoroute au loin. 

Le chemin de terre rejoint bientôt une route pavée, s’élevant comme un tapis d’honneur.

La route, au fil du temps, s’approche des premières bâtisses du village de Posieux.

Elle débouche alors dans un quartier récent de Posieux, aux édifices contemporains, témoins d’un urbanisme tranchant avec les traditions des terres germanophones traversées jadis. Ici, ce sont de véritables lotissements, érigés en marge des villages, là où naguère s’inséraient harmonieusement de nouvelles constructions. Il faut comprendre aussi que ces bourgs, autrefois dédiés entièrement à l’agriculture, accueillent désormais souvent les pendulaires, travailleurs assidus de la grande cité de Fribourg.

La route traverse Posieux, effleurant du doigt la modestie d’une chapelle. Oui, la coquille vous souffle que vous progressez fidèlement sur le Chemin de Compostelle.

Plus loin, la route effleure deux joyaux d’architecture paysanne, témoins aussi de la richesse culturelle du canton de Fribourg.

Vous atteignez alors Posieux et la RN12, artère reliant Fribourg à Bulle, celle-ci déroulant son ruban d’asphalte vers l’autoroute.

La Via Jacobi s’enfonce alors sous l’arche de béton de l’autoroute, qui traverse franchement le village de son souffle continu. La route se dirige vers Ecuvillens, de l’autre côté du monde, si on ose le dire ainsi.

Section 3 : Un petit aéroport et des forêts

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

Ces dernières années ont été témoins de moult ajustements administratifs dans la région. Un ballet incessant de décisions et de réorganisations a sculpté le paysage, effaçant des noms familiers pour en insuffler de nouveaux. Ainsi, depuis l’aube du nouveau millénaire en 2001, les bourgades d’Ecuvillens et de Posieux se sont-elles étreintes pour donner naissance à Hauterive, une fusion d’âmes et de terres.

Pourtant, derrière le voile des tractations administratives, demeure une grandeur intemporelle, une majesté figée dans la splendeur des fermes ancestrales qui jalonnent le territoire. Chacune de ces bâtisses, gardienne du passé, semble susurrer les récits d’autrefois, où la vie palpitait au rythme des saisons et des récoltes. Ornées fièrement de poyas, ces fresques naïves, vestiges d’un art populaire, retracent l’ascension des troupeaux vers les alpages, témoignant de l’identité profonde du canton de Fribourg. Ces peintures sont souvent réalisées sur des panneaux de bois ou des façades de fermes, et elles sont caractérisées par leur style naïf et coloré, mettant en valeur les paysages bucoliques, les troupeaux de vaches, les chalets d’alpage et les figures humaines en habits traditionnels. Les poyas sont non seulement des œuvres artistiques, mais aussi des témoignages précieux de l’histoire et de la culture rurales suisses, reflétant la relation profonde entre l’homme et la nature, ainsi que les traditions ancestrales liées à l’agriculture et à l’élevage en montagne.

Telles des pièces maîtresses d’une galerie d’art vivante, elles se dressent, au même titre que les tableaux naïfs des cantons d’Appenzell et de St. Gall, dans un hommage vibrant à la tradition et à la ruralité.

La route serpente, telle une sentinelle silencieuse, devant l’école et l’église, deux piliers de la vie communautaire. Dans ce coin préservé du village, les coutumes ancestrales semblent toujours régner en maître, orchestrant le quotidien au rythme immuable des saisons.

Peu à peu, le village s’estompe dans le rétroviseur, laissant place à l’horizon infini des champs et des prairies qui s’étendent à perte de vue.

À la sortie de ce havre de quiétude, une route de terre battue se déroule, telle une invitation lancée vers l’inconnu, en direction de l’aéroport d’Ecuvillens.

Les petits aérodromes de campagne exhalent un charme tout particulier, loin de l’agitation frénétique des grandes plateformes aéroportuaires. Ils sont des havres de quiétude, où chaque décollage et atterrissage sont des moments empreints de simplicité et d’authenticité. Loin des longues files d’attente et de l’effervescence des terminaux internationaux, ces lieux préservés offrent une expérience aérienne plus intime et personnalisée. Les pilotes et les habitués se saluent d’un geste complice, tissant des liens sociaux étroits. Ces petits aérodromes ne se contentent pas d’être des points de départ pour des escapades aériennes locales. Ils sont également des pôles de vie et de convivialité pour les communautés locales. Leurs modestes bâtiments abritent souvent des clubs aéronautiques, des écoles de pilotage et des ateliers de maintenance, où les passionnés se retrouvent pour échanger, partager et célébrer leur amour commun pour l’aviation.

Le chemin se faufile, entre les prés verdoyants et les champs de maïs dorés, jusqu’à atteindre le bout de la piste, où les ailes de métal défient la gravité dans un ballet peu soutenu.

Derrière l’aéroport, un sentier de terre, baptisé la route de St. Jacques, s’enfonce dans la dense canopée, comme une promesse d’évasion au cœur de la nature sauvage.

Plus loin, le chemin se love entre les arbres majestueux, où les hêtres, les chênes et les érables se dressent comme les gardiens immémoriaux de cette forêt millénaire. La forêt, dans toute sa splendeur, chante une ode à la beauté et à la douceur, invitant l’âme errante à se perdre dans ses méandres.

Au détour du bois, le paysage s’ouvre tel un livre aux pages infinies, dévoilant un panorama de collines ondoyantes où se mêlent cultures et prairies, comme autant de tableaux vivants.

Une route dévale alors dans la campagne, telle une danse effrénée, en direction de Posat, où les contours familiers se fondent dans l’horizon proche.

Section 4 : Une belle rivière et des vaches dans les prés

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté, si ce n’est le passage de la rivière.

Dans l’immensité de la nature se niche Posat, un hameau où la vie bat au rythme de la terre, comme un cœur palpitant au sein du canton de Fribourg. Perdu dans les replis verdoyants, ce village paisible révèle l’essence même de la ruralité.

Ici, comme partout ailleurs dans cette terre de prairies et de lait, la sacro-sainte fromagerie demeure un temple vivant, où le lait local se métamorphose en trésors dorés tels que le Gruyère et le vacherin fribourgeois, éléments sacrés de la fameuse fondue suisse romande. Au sein des paisibles hameaux qui parsèment le canton, il est quasiment assuré que vos pas vous mèneront invariablement vers la fromagerie, tandis que la boulangerie se fait rare, voire insaisissable.

Sous le regard bienveillant du village, se dresse la chapelle Notre-Dame, témoin séculaire des pieuses dévotions. Édifice vénérable, aux racines plongeant dans les brumes du Moyen Âge, sa silhouette élancée semble embrasser le ciel, tandis que ses murs chargés d’histoire murmurent les prières des pèlerins d’antan.

Un sentier, comme une échappée vers l’ailleurs, s’amorce en contrebas de la chapelle, s’enfonçant avec audace dans le vallon qui s’étire tel un ruban d’émeraude. Là, entre les replis escarpés, se dessine un chemin rocailleux, défiant la verticalité avec une élégance farouche. Des barrières timides, des escaliers modestes ponctuent cette descente, témoins discrets d’un voyage au cœur de la majesté naturelle.

Au creux de ce vallon, se love la Glâne, rivière paisible aux eaux cristallines, miroir tranquille où se reflètent les songes.

Ici, dans ce sanctuaire de fraîcheur et de quiétude, le temps est suspendu, invitant le voyageur égaré à une pause bienfaisante. . 

Imprégné de cette sérénité, le regard se porte alors vers une maxime gravée sur un pieu, telle une sentence prophétique murmurée par les ancêtres. Énigmatique et pourtant éclairante, elle résonne en écho dans l’âme du promeneur, lui offrant un instant de méditation, un souffle de réflexion.

Tel un serpent de pierre, le chemin caillouteux s’élève de l’autre versant du vallon, déroulant sa langue minérale avec une élégance farouche. Moins abrupt, moins sévère, il incarne l’ascension vers la lumière, vers un horizon qui s’ouvre à mesure que l’on gravit les échelons de la terre.

Et soudain, la canopée se disperse, laissant place à un tableau champêtre où se mêlent prairies ondoyantes et quelques champs de maïs. 

Et là-bas, se dresse la colline du Gibloux, sa silhouette majestueuse se découpant sur l’horizon comme un phare dans la nuit.

Le chemin serpente alors à travers les terres fertiles, entre les pâturages et les cultures, tel un fil d’argent brodant l’étoffe verdoyante de la campagne. Et bientôt, dans un soupir de poussière, il débouche sur le hameau de la Crétausaz, enclave paisible où le temps semble se suspendre, comme il est souvent de règle chez les paysans.

Ici, une croix, dressée fièrement, guide les pas des voyageurs égarés, rappelant la foi immuable qui habite les cœurs dans ce canton imprégné de spiritualité.

Et tandis que la petite route s’enfonce au cœur du hameau, elle dévoile au détour des chemins des fermes solitaires et des prés où paissent les vaches, image pastorale d’une vie simple et authentique

Autrefois, une espèce robuste foulait ces contrées, la « Fribourgeoise », une vache fièrement parée de ses taches noires et blanches, qui évoquait une épopée digne des tragédies de l’antique Grèce. Bientôt, la pie noire, arborant les couleurs emblématiques du canton, devint l’icône bovine de Fribourg. Nous voilà propulsés au cœur du XXe siècle, une ère où les paysans vouaient un amour indéfectible à leurs cornues et s’enorgueillissaient de leur patrimoine. Mais tandis que les éleveurs étrangers perfectionnaient leurs méthodes, explorant les subtilités de l’insémination artificielle, les locaux somnolaient sur leurs lauriers, négligeant les avancées de l’élevage. Entre 1920 et 1946, le cheptel, autrefois florissant à 40 000 têtes, chuta à 25 000, jetant une ombre menaçante sur l’avenir de cette race ancestrale. Que faire face à cette décadence ? La Suisse rurale de l’époque favorisait les brunes de Suisse alémanique et les Simmental tachetées. Mais les temps changèrent, non seulement en Suisse mais à travers le monde. La nécessité de produire toujours plus de lait, quelle que soit la race, s’imposa. La « Fribourgeoise » offrait une quantité laitière modérée, un problème qui rappelait nos balades au milieu des troupeaux d’Aubrac. Afin d’améliorer la qualité du bétail, les éleveurs entreprirent des croisements effrénés, mariant la « Fribourgeoise » avec les Frisonnes Pie-Noir, créant ainsi la Prim’Holstein, hybride entre la Frisonne originelle et la Holstein. Les résultats furent mitigés, alors on tenta des accouplements avec les Holstein canadiennes noires ou brunes. En 1966, l’import massif de 1000 doses de semence Holstein en provenance du Canada marqua un tournant décisif. Plus productrice de lait que la « Fribourgeoise » et exempte des tares génétiques qui la rongeaient, la Holstein s’imposa naturellement, d’autant plus que les éleveurs s’attachaient à préserver le noir et blanc caractéristique de l’animal. Le succès fut retentissant, le beurre s’amoncelant sur les étals, tandis que la pauvre « Fribourgeoise » s’éteignait lentement, jusqu’à ce que, en 1975, le dernier taureau authentiquement fribourgeois, Héron, ne soit conduit à l’abattoir. Les fermiers de Fribourg, dans leur mutisme, cachent leur amertume face à la disparition de leur race emblématique. Désormais, ils parcourent le globe à la recherche de leur reine perdue, car la « Fribourgeoise » s’exportait avec succès. Récemment, des spécimens noirs et blancs, héritiers de cette lignée, ont été repérés au Chili, mais leur pureté est compromise par des croisements. L’histoire est en marche… Une preuve que toutes les vaches ne sont pas simplement noires et blanches. On croisera aussi les Red Holstein, brunes et tachetées, bien que d’autres races bovines soient rarissimes dans ces contrées. Chaque croisement de race détient son propre syndicat dans le canton, révélant une organisation minutieuse et un attachement profond à ces traditions ancestrales.

De ferme en ferme, le chemin se faufile jusqu’au village d’Autigny, modeste hameau agricole de 796 âmes, où l’on peut trouver refuge et réconfort.

L’église néoclassique de Saint-Maurice, érigée au début du XIXe siècle, s’illumine de mille feux, ornée de magnifiques vitraux qui captivent l’âme des visiteurs.

Parmi les demeures anciennes qui ponctuent le paysage, certaines dégagent un charme intemporel, témoins silencieux du passage des siècles. À trois heures de marche encore résonne le nom de Romont, tel un appel à l’aventure, une invitation à poursuivre ce voyage au cœur des traditions et de la vie pastorale fribourgeoise.

Section 5 : Dans les prés fribourgeois

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans grande difficulté.

La route ondule gracieusement en descendant d’Autigny, s’engouffrant dans un ballet fluide à travers les prés en direction de la Neirigue. 

Dans cette vaste étendue, elle épouse les courbes du ruisseau qui serpente, tel un ruban d’argent, à travers la plaine.

Elle franchit bientôt le seuil du lieu-dit Le Moulin, traversant avec majesté les eaux tumultueuses de la Glâne, là où la Neirigue se fond également.

Jadis, le cliquetis des rouages d’un moulin animait ces eaux, mais désormais, seul demeure l’empreinte d’un brocanteur, érigeant son royaume au bord de l’eau.

De là, la route s’engage résolument vers un bosquet d’arbres, où se mêlent avec harmonie les feuillus et les épicéas. Là, l’air embaume de la fraîcheur des sous-bois, caressant les sens des voyageurs de son murmure apaisant.

Bientôt, les premières habitations de Chavanes-sous-Orsonnens se dessinent à l’horizon, tandis que sur la gauche, la silhouette imposante de l’antenne du Gibloux se profile, telle une sentinelle veillant sur ces contrées paisibles.

La route atteint plus loin le sommet du village. Ici, dans cette contrée essentiellement paysanne, les fermes se dressent en une symphonie de tailles et de formes, témoignant de la diversité d’une vie tournée vers la terre nourricière. Fribourg, gardien des traditions, demeure avant tout le symbole vibrant d’un canton dévoué à l’agriculture. La route s’immobilise près d’une fontaine de pierre et d’une chapelle vénérable, érigée en l’honneur de Saint Jean-Baptiste.

Datant au moins du XVIème siècle, cette chapelle, bien que restaurée au fil des âges, continue d’imprimer sa marque séculaire.

Redescendant des hauteurs de la chapelle, la route s’insinue dans le cœur du village, révélant une toile champêtre où les activités agricoles rythment le quotidien des habitants. Les fermes arborent fièrement leurs insignes, témoins des succès remportés lors de concours agricoles. Ici, point de parade ostentatoire devant les étrangers de passage. Non, c’est entre eux que se joue cette joute silencieuse, cette quête perpétuelle d’excellence. Chaque champ labouré, chaque bête soignée, chaque récolte abondante devient un défi lancé à celui qui habite juste à côté. Une rivalité empreinte de respect mutuel, où le véritable enjeu n’est pas tant la reconnaissance extérieure que le sentiment de satisfaction personnelle et le respect de la communauté.

S’élançant hors du village, elle se fond sur la route nommée La Fortune, où le destin des voyageurs s’entrelace avec les desseins de l’horizon.

Au bord de la route se dresse fièrement une croix de fer, érigée sur un pilier de pierre, symbole d’une foi enracinée dans la terre même où elle s’élève.

Plus loin, la Via Jacobi se métamorphose, prenant à gauche une voie étroite qui serpente, tel un fil d’or, à travers les campagnes tapissées de verts pâturages et de blés dorés. Au loin, la Neirigue poursuit sa course paisible dans le sous-bois avoisinant, offrant une douce symphonie à ceux qui prêtent l’oreille.

La petite route longe les prés. Sur votre gauche coule toujours la rivière dans le sous-bois. Ici, vous êtes en face de l’antenne du Gibloux sur la colline, votre boussole pour cette fin d’étape. Et la route se fait longue, interminable.

Section 6 : Dans les prés, les blés et les maïs le long des fermes

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans grande difficulté.

Au fil de son tracé, la Via Jacobi dédaigne désormais les modestes hameaux pour côtoyer seulement les demeures dispersées çà et là, entre champs et fermes isolées. Initialement, elle croise la route menant à Fuyens, drapé sur la colline d’une terre fertile.

La terre est bonne ici, où s’épanouissent de vastes étendues de cultures céréalières, principalement le blé, rareté précieuse dans le canton.

Poursuivant son périple à travers les prairies, elle entrecoupe plus loin une route plus imposante menant à Massonens, perché également sur la colline, au-dessus de la Neirigue, perdue dans les frondaisons de la forêt.

Plus loin, la Via Jacobi s’évade alors dans les méandres de la campagne, empruntant la voie de Courts Champs, bordée en parallèle par la Neirigue. Ici, s’étend une splendide campagne dégagée, invitante pour les amoureux des vastes étendues, des pâturages verdoyants, et des champs de maïs à perte de vue, promesse d’une marche sereine et gratifiante. Toutefois, certains pourraient se lasser de la répétition paisible de ces paysages linéaires, étirés sur des kilomètres, trouvant une monotonie qui pèse dans l’âme. Pour les pèlerins qui traversent la Suisse sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, cette étape représente un avant-goût de la Meseta, cette vaste plaine cultivée et aride qui s’étend sur près de 300 kilomètres en Espagne.

Plus loin, la route rencontre le lieu-dit de Planchevret, où une bifurcation permet de franchir la rivière pour grimper aussi vers Massonens, dont on voit la modeste église tout au long de ce parcours sans fin. On aurait presque envie de grimper là-haut, pour changer d’humeur.

Par la suite, la route s’enfonce dans la descente de la Route de Longeraie, serpentant entre les prairies et les rares fermes disséminées dans la Longeraie. Ici, la campagne s’ouvre sans retenue, dépourvue de l’ombrage protecteur des arbres, offrant aux regards errants le vaste panorama des plaines. Nombreux sont les pèlerins qui peuvent alors ressentir l’ennui se faufiler en eux lors de ces longues traversées des terres où le temps semble s’étirer à l’infini, ponctué seulement par les regards curieux et amusés des vaches, se questionnant toujours sur ces étranges bipèdes arborant un sac sur leur dos. 

La pente est douce ici. Un peu plus bas, la route traverse un des nombreux affluents de la Glâne.

Au détour de la route on aperçoit bientôt la cité de Romont perchée sur la colline, telle une lueur d’espoir, offrant un baume au cœur pour raviver le courage de ceux qui en ont besoin. 

Section 7 : Romont se profile à l’horizon

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté, avec une pente marquée vers la ville.

La route, telle une serpentine caressant les flancs de la nature, s’incline doucement, s’offrant un dernier regard sur la belle cité dans le proche horizon.

Une vieille ferme fribourgeoise se dresse fièrement au bord de la route, témoin silencieux du temps qui s’écoule, alors que la route, tel un cours d’eau insatiable, poursuit son périple vers le centre sportif de Romont.

Dans une danse tranquille avec les paysages, la route ondule à travers les champs, offrant à l’œil avide une dernière caresse de la campagne environnante avant de se perdre dans les méandres d’un sentier de terre battue. Là, dans l’enclave paisible du sous-bois, se love le couvent de la Fille Dieu, tel un trésor caché dans les replis de la nature.

À cet endroit, le chemin traverse délicatement la Glâne, un mince filet d’eau qui murmure ses secrets tandis qu’un autre ruisseau, baptisé Glaney, se joint à sa mélodie. Ces terres, baignées par ces eaux bienveillantes, sont souvent désignées sous le nom évocateur des Glânes, dans un paysage qui sans doute jadis devait être un marécage.

L’itinéraire se déploie alors devant les murs imposants de la Fille Dieu, l’abbaye millénaire qui, depuis le XIIème siècle, abrite en son sein des sœurs cisterciennes trappistes dévouées à la contemplation. Ces murs chargés d’histoire, rénovés avec une délicatesse digne des anciens artisans, accueillent les pèlerins, offrant refuge à ceux qui emportent avec eux la crédenciale, le passeport des pèlerins de Compostelle.

Après un dernier salut au Glaney, la modeste route s’élance vers un rond-point, annonçant ainsi l’entrée dans les remparts de la ville.

Sous le regard bienveillant des cieux, la Via Jacobi gravit les hauteurs abruptes de la cité, suivant le sentier des Brits, tel un pèlerin déterminé à atteindre les sommets de la foi.

Le cœur de la ville, perché sur les hauteurs, accueille la Via Jacobi avec une montée ardue, par le biais de la route des Brits. Et là, émergeant fièrement à l’horizon, se dresse la Tour de Fribourg, également connue sous le nom de porte de Lussy. Cette sentinelle de pierre, façonnée dans la molasse des âges, garde les souvenirs d’une époque où les canonnades rythmaient les heures de la ville. Défiant le temps, elle survécut à l’effacement des portes qui, autrefois, entravaient la libre circulation.

Ainsi, au sommet de cette ascension, la Via Jacobi s’offre le privilège d’embrasser du regard le cœur vibrant de Romont, cité paisible peuplée de 5500 âmes, où l’histoire se mêle à la modernité dans une symphonie harmonieuse.

Visite brève de Romont

Dans l’antique écrin de pierre qu’est Romont, cité médiévale d’une élégance sans pareille, se niche une richesse historique qui invite à la découverte. Ses ruelles pavées, imprégnées de siècles d’histoire, sont le théâtre de promenades envoûtantes, offrant au visiteur une plongée dans l’épopée du temps. Il y a de belles promenades à faire sur les remparts.

Les remparts majestueux, telles les sentinelles immémoriales, s’étirent de la Tour de Fribourg jusqu’à la Tour de Billens, dévoilant un panorama à couper le souffle sur la vallée environnante.

Romont, gardienne de légendes, dévoile ses secrets au gré des chemins de ronde, où se nichent de charmantes demeures anciennes, leurs jardins suspendus évoquant des oasis de verdure au-dessus du monde.

En contrebas, le murmure feutré des rails à la gare contraste avec l’atmosphère médiévale qui règne en maître sur la ville.

Il y a encore d’autres petites tours réparties dans la ville, comme la Tour du Sauvage, aujourd’hui un espace culturel qui accueille des expositions d’artistes.  Il faut aller tout à l’ouest pour trouver la grande tour du Boyer.  Anciennement nommée le “Petit donjon” la Tour Boyer, à l’ouest, a été élevée au XIIIème siècle.  Elle mesure 38 mètres de haut, mais n’est pas directement reliée aux remparts. Il s’agissait à l’origine d’un château complet avec enceinte et corps de logis. Durant les derniers siècles, elle servait surtout de château d’eau.

Mais le cœur de Romont bat au rythme de son imposant château, véritable joyau de l’histoire médiévale. À l’ombre de ses remparts, une cour verdoyante s’ouvre aux visiteurs, témoignant des fastes passés où un pont-levis franchissait jadis les douves, aujourd’hui témoins silencieux du temps qui passe.

Dans la cour intérieure, un puits centenaire, profond de trente-six mètres, trône majestueusement, sa roue en bois évoquant les temps anciens où l’eau était vie et survie.

Le château, de nos jours, abrite non seulement une part de l’administration de la cité mais aussi le prestigieux Musée Suisse du Vitrail et des arts du verre Ses salles somptueuses recèlent des trésors uniques, des vitraux anciens aux créations contemporaines, témoignant de l’ingéniosité et du talent des artisans à travers les âges.

Au détour de la Rue des Châteaux, se dresse la majestueuse Collégiale Notre-Dame de l’Assomption, dont la silhouette élancée perce le ciel comme un phare spirituel. Récemment restaurée, cette église gothique du XIIIe siècle célèbre la grandeur de l’art sacré, ses vitraux ancestraux illuminant l’espace d’une lumière divine. Ici réside l’âme de Romont, où le Musée du Vitrail prolonge en écho la magnificence des siècles passés.

Logements sur la Via Jacobi

  • Rose Chervet, La Maison des Anges, Froideville; 026 400 06 51/079 519 21 49 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Marie-Claude Chatton, Route de Matran 47, Hauterive ; 079 692 41 76 ; Accueil jacquaire, repas, petit déj.
  • La Croix Blanche, Route de Fribourg 71, Hauterive ; 026 411 99 00 ; Hôtel, repas, petit déj.
  • Roger Galley, Long Praz 11, Ecuvillens; 026 411 10 23/079 230 70 48 ; Gîte (paille), petit déj.
  • Marie-Claude Etegny, Ch. des Granges 14, Ecuvillens; 026 430 00 28/078 664 42 46 ; Accueil jacquaire, petit déj.
  • Anne-Marie Cruchaud, Chemin des Granges 110, Ecuvillens; 079 689 44 41 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Aux 4 éléments, Route de Chénens 2, Autigny; 026 477 07 26/079 308 27 29 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Claudine Berset, Impasse du Félon 7, Autigny; 026 477 23 03/079 543 78 55 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Marie-Rose Schneider, St Garin 21, Autigny; 026 477 12 82/079 709 58 83 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Lucien et Dominique Haller, Route de Chénens 2, Autigny; 079 308 27 29 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Hôtel Restaurant de l’Ecu, Au Village 43, Autigny; 026 477 11 26 ; Hôtel, repas, petit déj.
  • Pavillon Paisible, Route de Massonens 40, Orsonnens; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Monastère Notre-Dame de Fatma, Route de Massonens 7, Orsonnens; Accueil chrétien, repas, petit déj.
  • Abbaye de la Fille Dieu, Romont; 026 651 90 10 ; Accueil chrétien
  • Daniel Zimmermann, Chemin de la Maula 27, Romont; 026 652 22 24 ; Accueil jacquaire, petit déj.
  • B&B Demierre, Grand Rue 44, Romont; 026 652 14 73/079 329 87 52 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Anne et Daniel Stern, La Maladaire 9, Romont; 026 652 40 01/079 423 20 02 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Carole et Pascal Richoz, Chemin du Brit 9, Romont; 079 509 57 34 ; Chambre d’hôte, petit déj.
  • Hôtel du Lion d’Or, Grand Rue 38, Romont; 026 652 22 96 ; Hôtel, repas, petit déj.
  • Hôtel St Georges, Grand Rue 31, Romont; 026 652 44 10 ; Hôtel, repas, petit déj.

Il n’y a pas de grandes difficultés de trouver un logement sur cette étape. Vous êtes en fin d’étape en ville, avec tous les commerces. Réservez tout de même par sécurité.

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.

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