Etape 20b: De Montpreveyres au Lac de Sauvabelin/Lausanne

Le Lac Léman sera bientôt à vous

Dans le cœur même du village de Montpreveyres, c’est en ces lieux qu’un tracé novateur a vu le jour, une voie menant vers Le Lac de Sauvabelin et Lausanne, à travers les vastes bois du Jorat. Néanmoins, l’option d’arpenter l’itinéraire ancien reste ouverte, et c’est cette voie que nous choisissons de suivre maintenant. Ainsi débute un dialogue intermittent avec la rivière Bressonne, une compagne à la fois intrépide et turbulente. Pour les amoureux de la nature, une expérience enchanteresse s’annonce. Des bois splendides, principalement peuplés de hêtres majestueux et d’épicéas, invitent à une partie de cache-cache avec la Bressonne, parfois taquine dans ses minces canyons. Ce jeu sylvestre trouve son épilogue sur les hauteurs d’Epalinges, au cœur des bois du Jorat. Alors débute un authentique périple, entre les bois verdoyants, les greens de golf et les somptueuses demeures de Chalet-à-Gobet et Vers-chez-les-Blancs, havres de quiétude prisés par la haute société locale. Les hauteurs d’Epalinges offrent un tableau contrasté, où l’urbanité côtoie la sauvagerie naturelle, conférant à cette région une atmosphère unique. Vous serez témoin de cette dualité en traversant Vers-chez-Les-Blancs, Epalinges, les Croisettes, pour ensuite vous enfoncer de nouveau dans le canyon du Flon, derrière les falaises majestueuses des Croisettes. Peu après Les Croisettes, vous rejoindrez la nouvelle Via Jacobi 4 dans le vallon du Flon.

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours (routes ou chemins). Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce chemin, voici le lien :

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-montpreveyres-a-la-vallee-du-flon-a-la-jonction-de-la-nouvelle-via-jacobi-4-141298487

Difficulté du parcours : Les dénivelés de ce périple modeste (+149 mètres/-242 mètres) se montrent raisonnables, épousant avec douceur le relief changeant. Souvent, vous franchirez les ruisseaux sans même percevoir le moindre dénivelé, tant la fluidité du chemin vous emporte.

État de la Via Jacobi : Bien que les chemins forestiers prennent souvent l’ascendant, les routes et sentiers urbains ne sont pas en reste. De Montpreveyres à la jonction des deux tracés, le chemin s’étire sur près de 11 kilomètres, offrant une balade à la fois exaltante et apaisante. C’est plus court que si vous suivez la nouvelle Via Jacobi 4. Environ 4 kilomètres de moins.

  • Goudron : 4.4 km
  • Chemins : 6.4 km

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouvez sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.

 

 

 

 

 

Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les “vrais dénivelés ”et pour les passionnés de véritables défis altimétriques, consultez attentivement les informations sur le kilométrage au début du guide.

Section 1 : Dialogue avec la Bressonne

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours aisé, mais pentes très prononcées pour gagner la rivière.

L’ancienne Via Jacobi 4, celle que nous arpentons avec détermination, trace son chemin vers Epalinges à 2 heures et 40 minutes de marche, tandis que la cathédrale de Lausanne est annoncée à 4 heures de cette croisée des chemins. La perspective est aussi captivante qu’inspirante, une invitation à l’exploration qui éveille autant l’âme des pèlerins modernes que le nouveau tracé.

Épousant la Route de Berne à Montpreveyres, votre itinéraire épouse le rythme sinueux de cette artère vitale, guidant vos pas le long de ses méandres jusqu’à la lisière du village. C’est là, sur cet axe si fréquenté qu’est la nationale reliant Berne à Lausanne, que se trame initialement votre épopée pédestre.

Au faîte du Chemin des Bossons, aux portes du village, le parcours croise en un ballet fugace une route secondaire menant aux Cullayes. Encore un moment en symbiose avec le bitume, le parcours s’offre au regard des convives du restaurant des Balances, comme un intermède dans cette danse incessante des voyageurs.

Plus haut, dans cette ascension vers l’horizon dérobé, votre itinéraire abandonne la solennité du macadam pour se fondre dans l’intimité d’un large chemin de terre, s’enfonçant tel un explorateur dans le cœur secret de la forêt.

La forêt vous accueille à bras ouverts, ses murmures vous enveloppant dans une symphonie d’ombres et de lumière. Au creux du vallon, la Bressonne, dans sa danse ininterrompue, chante l’éternelle mélodie de la nature, remplissant l’air de sa musique apaisante.

Un chemin enchanteur serpente alors entre les arbres majestueux, dans un ballet silencieux où les feuillus et les conifères se marient en une harmonie céleste. Des épicéas altiers se dressent aux côtés des hêtres ancestraux et des érables flamboyants, tandis que quelques rares sapins blancs et douglas émaillent le paysage de leur présence discrète. Vous êtes toujours dans les bois du Jorat, mais cette fois de l’autre côté de la route Berne-Lausanne.

Lorsque le chemin s’éloigne enfin des murmures de la Bressonne, le sol battu cède la place au goudron, comme un trait d’union entre la terre et le monde civilisé. Sous vos pas, la route goudronnée s’élève avec détermination à travers les bois, vous rapprochant inexorablement du refuge de la SPA, où les aboiements des chiens résonnent comme une fanfare de bienvenue.

Plus haut encore, la petite route se fond dans une autre voie, celle qui mène vers Moille Margot. Mais votre destinée nous entraîne dans une direction opposée, vers la grande route de Lausanne à Berne, où chaque tournant révèle de nouveaux horizons à explorer.

Au détour de la route, surgit soudain un vaste centre équestre. Les centres équestres fleurissent tels des champignons après la pluie sur les hauteurs de Lausanne. Ici, on apprécie bien de savoir qu’on est sur le Chemin de Compostelle, même si ce n’est plus le bon. Mais qu’importe ! Et pour vous dire, nous n’avons guère rencontré de coquilles de Compostelle en Suisse allemande.

Section 2 : Dans les belles forêts de Chalet-à-Gobet et de Vers-Chez-Les Blanc

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

Un large chemin de terre se déroule majestueusement à travers la densité verdoyante de la forêt, comme une veine nourricière de la nature. À cet endroit précis, où chaque pas résonne d’une symphonie silencieuse de la vie, il y a une bifurcation qui évoque des choix cruciaux. C’est à une heure trente des Croisettes et encore trois heures de Lauasanne-centre, un lieu où le temps se mesure à la douce cadence des pas sur la terre battue. .

Le chemin s’enfonce avec assurance dans les bois touffus. Par temps pluvieux, il s’embourbe parfois sous le couvert des feuillus et des conifères, comme s’il absorbait les larmes du ciel.

Un pont humble, mais solennel, se profile soudain, enjambant gracieusement un ruisseau murmureur, invitant le voyageur à franchir une frontière invisible entre deux mondes. À sa sortie de l’ombrage boisé, le sentier révèle une vue inattendue, un avant-goût de la diversité qui attend le marcheur.

Il longe avec une élégance naturelle le périmètre du golf de Pra Roman, un tapis vert posé par la main habile des hommes. Le golf de Pra Roman, le plus petit des deux golfs de Epalinges, tous les deux sur la hauteur. Souligne la magie discrète de cette contrée. 

Puis, le chemin se métamorphose encore, se parant de la robe ocre de la terre battue, comme un danseur changeant de costume pour une nouvelle scène.

Dans cette région, les manèges sont aussi nombreux que les étoiles dans un ciel sans nuages, témoins d’une passion partagée pour la grâce équinee. 

Puis, tel un aventurier revenant au chemin principal après une escapade, le parcours retrouve le goudron à l’entrée de Vers Chez les Blanc.

Vous approchez alors de la grande banlieue Nord de Epalinges, un joyau convoité par les habitants de la région, niché entre les majestueux bois du Jorat. Les lotissements y poussent comme autant de fleurs dans un jardin bien entretenu, offrant un havre de paix à ceux qui aspirent à la sérénité. La route s’étend jusqu’au restaurant de la Carillère, semblable à un fil d’argent déroulé dans un écrin de verdure.

À deux heures quarante-cinq du centre de Lausanne, à deux pas du cœur battant de Vers Chez-les Blanc, vous voici à la croisée des chemins, prêts à vous immerger dans cette toile vivante de paysages et de possibilités diverses.

Le parcours suit alors la route, comme une danse éphémère, jusqu’au camping de Pra Collet, où la nature ne se dévoile pas dans toute sa splendeur.

Peu après le camping, l’aventure prend un nouveau tournant, alors que le chemin bifurque vers la forêt, offrant aux intrépides un parcours de VTT semé d’embûches. Quatre kilomètres d’adrénaline sur trois niveaux de difficulté, une véritable symphonie pour les intrépides de la bécane. .

Cette forêt, le bois de Peccau, est une œuvre d’art vivante, un tableau en mouvement où chaque pas révèle une nouvelle perspective. Elle offre aux cyclistes et aux marcheurs un terrain de jeu infini, où se mêlent les parfums de la terre et le murmure des feuilles dansantes. Il suffit de suivre le balisage jaune, telle une étoile guide dans la nuit, pour s’immerger dans cette oasis de tranquillité. 

La pente, douce comme une caresse sous les majestueux hêtres, guide les pas du voyageur vers l’inconnu, tandis que les tas de bois coupé alignés tels des sentinelles muettes témoignent du passage du temps. Les chemins des randonneurs et des cyclistes se croisent parfois, dans un ballet harmonieux où chaque rencontre est une chance de découvrir un autre aspect de ce joyau naturel.

Vers l’extrémité de la forêt, le chemin se dévoile dans toute sa splendeur, descendant en pente raide vers une petite route qui mène à Vers-chez-les-Blanc. C’est là que l’on ressent pleinement la magie de cet endroit, où chaque pas est une invitation à l’émerveillement.

Vous voici arrivés au lieudit Les Moliettes, à quelques pas seulement de Vers-chez-les-Blanc, comme si le temps lui-même avait ralenti pour vous permettre de savourer l’instant présent.

Le parcours traverse alors la route et coupe à angle droit et transite dans un quartier semi industriel, en direction du centre de recherches de Nestlé.   

Section 3 : Entre nature sauvage et civilisation

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours assez casse-pattes, le plus souvent en descente.

Le périple sinueux déploie ses méandres autour du centre de recherches de Nestlé avant de s’enfoncer à nouveau dans les bois. Les hauteurs majestueuses d’Epalinges accueillent en leur sein une succession ininterrompue de forêts, un tableau vivant où les frondaisons se tressent en une symphonie de verdure éclatante.

Ici, un chemin terreux, large et accueillant, se dévale gracieusement dans un vallon charmant où le Flon Morand, tel un ruban argenté, serpente entre les pierres et les racines. La pente, abrupte à souhait, défie toute tentative de gravir ses flancs, car elle se dresse à plus de 15%, plongeant le vallon dans une ombre profonde et mystérieuse.

L’étonnement est de mise, toujours renouvelé, face à la préservation de ces lieux sauvages, où la nature vierge s’épanouit, préservée, malgré la proximité des cités tentaculaires qui s’étendent en contrebas.

Au creux du vallon, après avoir franchi d’un pas décidé le cours sinueux de la rivière, le chemin amorce une ascension tout aussi vigoureuse, mais de courte durée.

Sous le couvert protecteur des majestueux hêtres et des grands frênes, il croise le chemin d’un modeste affluent du Flon Morand, un ruisseau espiègle qui ajoute sa mélodie à la symphonie de la nature.

Puis, dans une ultime étreinte avec la forêt, le chemin s’échappe de son écrin de verdure pour retrouver le macadam, guidant les pas vers les hauteurs d’Epalinges, non loin de la déchetterie, où l’activité humaine laisse son empreinte, contrastant avec la quiétude sylvestre.

Plus loin, la trajectoire se dessine en direction de l’hôpital de Sylvana, un sanctuaire de gériatrie perché sur les hauteurs, comme un phare bienveillant veillant sur la vallée.

Empruntant le flanc d’une colline verdoyante, une route serpente aux côtés du cimetière, s’élevant vers l’hôpital sans pour autant s’y engouffrer.

Puis la route quitte les prés pour gagner le temple d’Epalinges perché sur la colline dominant le cimetière.

La route, dans sa descente sévère la colline, s’apprête à traverser en une procession lente et solennelle le Chemin de l’Église, puis le Chemin Pré-d’Yverdon, où les demeures s’étendent, parées de leur élégance discrète, témoignant du charme bourgeois qui imprègne les terres d’Epalinges.

Au bas de la descente, là où les collines semblent se courber devant la majesté de la nature, se niche le modestement renommé lieudit Le Raidillon, qui porte bien son nom, étant donnée la pente de la route.

À la hauteur du Raidillon, la route dévie gracieusement vers la droite, suivant le Chemin des Planches, au milieu des villas cossues.  

Peu après, le parcours quitte le Chemin des Planches. Mais vous pouvez tout aussi bien rester sur le Chemin des Planches jusqu’à rejoindre la grande route de Lausanne-Berne aux Croisettes. Mais il vaut mieux prendre le chemin. La distance est la même, et le parcours est plus agréable. 

À la fin de la clairière verdoyante, un sentier s’engage dans les bois sombres, une invitation irrésistible à descendre vers l’inconnu. Chaque pas sur ce chemin rocailleux est une danse avec la gravité, une symphonie d’équilibre entre l’homme et la nature.

C’est un chemin étroit et caillouteux, sculpté par l’homme, où chaque virage révèle un nouveau défi à la pente, sévère mais stimulante.

La descente mène à travers des quartiers modernes, des témoins de l’évolution du temps et de la société. Mais même ici, parmi les maisons contemporaines, l’esprit de la nature persiste.

Bientôt, une route remonte le long du Chemin des Boveresses. Sur le trottoir, la route croise l’ancien Centre de Recherches suisses sur le Cancer (ISREC), où les esprits brillants ont façonné l’avenir de la médecine. Des Prix Nobel, au moins un suisse allemand, ont foulé ces pavés, laissant derrière eux un héritage de savoir et d’innovation. L’auteur de ces lignes a passé un grand nombre d’années dans ces couloirs. Aujourd’hui, le centre repose paisiblement dans le campus universitaire au bord du lac, mais son esprit demeure, imprégnant chaque laboratoire, chaque espace de recherche. Il reste ici des laboratoires sur l’environnement, et des laboratoires de l’Hôpital cantonal.

Les Croisettes, un lieu emblématique lausannois, se dressent à proximité, à deux pas de l’agitation urbaine. Au fil des vingt dernières années, la ville a éclos autour d’un prodigieux biopôle, où les laboratoires et les biotechnologies se multiplient sans compter, formant un véritable écosystème scientifique.

Epalinges, en son sein, témoigne de cette effervescence, qui s’ajoute au tissu urbain en pleine expansion, symboles de progrès et d’innovation. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car les chantiers ne cessent de fleurir, qui annoncent de nouvelles perspectives.

Le parcours, comme un fil d’Ariane, mène désormais à nouveau vers l’artère vitale qu’est la route Lausanne-Berne, à l’entrée même d’Epalinges. Malgré ses quelque 10’000 âmes, la cité demeure distincte de sa voisine, Lausanne, bien que totalement enserrée dans son giron. Aux Croisettes, une invitation se présente : le métro, dévalant vers le cœur battant de Lausanne, offre une échappée urbaine. Mais pourquoi ne pas poursuivre, se laisser porter plus loin, là où la nature reprend ses droits, où l’épaisse forêt dévoile ses secrets ?  .

Le parcours, telle une main tendue, repart des Croisettes, à l’ombre du Café de l’Union, point de départ d’une nouvelle escapade. Il se déroule en direction d’un rond-point, où les panneaux indiquent le parcours vers le Lac de Sauvabelin et Lausanne-Tunnel, au centre-ville. 

La route se fraye un passage le long du Chemin du Mois Murat, traversant un paysage où se mêlent villas cossues et édifices administratifs, témoins silencieux du temps qui s’écoule.

La route, inexorablement, touche à sa fin, s’achevant dans l’ombre de la forêt, là où la civilisation laisse place à la sauvagerie du vallon qui s’étend, impatient de dévoiler ses secrets, offrant alors une bouffée d’air pur, un éveil des sens au cœur même de la cité. 

Un large chemin de terre s’enfonce alors dans la fraîcheur boisée, dérobant les pas à l’agitation urbaine pour mieux les plonger dans le silence apaisant de la nature. Ici, plus de grondement des moteurs, juste le doux murmure des oiseaux et le chant cristallin de la rivière, une symphonie naturelle qui berce l’âme et éveille les sens, vous invitant à vous perdre dans la contemplation.

Peu après, l’ancienne et la nouvelle Via Jacobi 4 se rejoignent. A partir d’ici, reprenez la description de la Via Jacobi 4 jusqu’au Lac de Sauvabelin.

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.

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