Du Toggenburg au lac de Zürich
Aujourd’hui, le parcours, telle une complainte égrenant ses couplets à travers les cimes et les vallons, amorçant son lent déclin depuis le Toggenburg jusqu’aux rivages sereins du lac de Zürich, s’achève en une halte bienvenue à Rapperswil, ultime refuge du canton de St Gall. Vos pas s’orienteront demain vers les contrées enchanteresses du canton de Schwyz, de l’autre côté des eaux calmes.
“Le Suisse trait sa vache et vit heureux”, Victor Hugo a capté l’essence d’une vérité profonde. La Suisse se drape de vastes pâturages où les cultures s’effacent devant les prairies verdoyantes, laissant la terre révéler sa rareté et son humilité. Plus de trois quarts des terres agricoles s’étendent en de vastes étendues de prairies et d’alpages. Ainsi, votre périple s’immisce souvent au milieu des ruminantes paisibles, s’entrelaçant entre les fermes cossues au charme boisé, coiffées de toits en saillie, de fenêtres délicatement croisillonnées et parfois même de balcons peints ou sculptés. Ces bastions ruraux, bien souvent solitaires, parfois réunis en hameaux épars, dessinent le paysage que vous traverserez lors de la première partie de cette étape, jusqu’à l’arrivée dans la plaine, à Neuhaus. Dans cette région fertile, se nichent des fromages locaux, témoins de traditions ancestrales, allant des classiques Emmental, Appenzeller et Tilsit aux saveurs plus corsées du toggenburger, des bleus authentiques et des prestigieux fromages alpestres (Alpkäse).
Lorsque le parcours arrive à Neuhaus, vous entrez dans une région plus peuplée, où les villages se touchent presque jusqu’à Rapperswil. Bien que la densité urbaine reste modeste, le bassin de Rapperswil, tissé de liens avec la métropole de Zürich, témoigne d’une animation soutenue. Emprunter la voie alternative qui longe les rives paisibles du lac de Zürich jusqu’à Rapperswil devient une option séduisante, offrant une quiétude rarement troublée, si ce n’est par le doux roulement du train, seul tumulte à rompre le silence des lieux. Plus loin, à Schmerikon, sur les bords du lac, une autre décision s’offre à vous : poursuivre directement vers Einsiedeln en délaissant Rapperswil, ou flâner dans cette ville empreinte de prestige, nichée entre lac et vieille cité. Dans une étape parallèle, nous irons directement de Schmerikon à Einsiedeln, sans passer par Rapperswil (étape4a).
Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours (routes ou chemins). Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.
Pour ce chemin, voici le lien :
Difficulté du parcours : Le tracé de cette étape révèle des altitudes marquées (+539 mètres / -749 mètres), ponctuées d’une longueur qui défie l’endurance. L’ascension abrupte depuis Wattwil jusqu’à Heid impose son rythme sévère, où les pentes à pic de 15%, voire 25-30%, ne sont guère rares. Toutefois, à partir de cet apogée, la Via Jacobi amorcera une descente douce vers les rives du lac de Zürich, offrant un répit bienvenu sur un terrain plus accueillant. Opter pour la variante lacustre à Neuhaus permettra une balade en bord de lac, après une brève montée à la sortie de la bourgade, suivie de la traversée de l’autoroute.
État de la Via Jacobi : Dans cette épopée, les chemins surpassent de loin les artères asphaltées :
- Goudron : 11.8 km
- Chemins : 18.6 km
Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouvez sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.
Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.
Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.
Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.
Pour les “vrais dénivelés ”et pour les passionnés de véritables défis altimétriques, consultez attentivement les informations sur le kilométrage au début du guide.
Section 1 : Dans la vallée du Laad bien au-dessus de Wattwil
Aperçu général des difficultés du parcours : il n’est que de considérer le profil, c’est souvent à plus de 15% ; près de 400 mètres de dénivelé sur 4 kilomètres.
De Wattwil s’épanouissent de multiples itinéraires, telles des ramifications vers l’horizon qui s’étendent. Parmi eux, la Via Jacobi 4 s’éloigne gracieusement de la quiétude de la gare, pour emprunter une voie parallèle au chemin de fer.
Bientôt, au détour d’Enetbrugg, une ascension abrupte s’érige sur un chemin étroit, défiant les frontières de la ville dans une danse verticale.
Sur cette trajectoire, se dévoile le vénérable couvent des capucines, jadis refuge de méditations et de prières, métamorphosé en “Ferme de l’Espoir”. Une métamorphose née de la vision d’un franciscain allemand, Frei Hans Stapel, qui, dans les décennies écoulées, a offert la délivrance à des milliers d’âmes égarées, prisonnières des vices de la chair et de l’esprit, grâce aux oasis régénératrices des “Fazendas da Esperança”.
Le sentier serpentant à travers bois, émerge ensuite dans un quartier de maisons de bois et de pierre, anciennes et neuves, sous l’ombre tutélaire du château.
S’enfonçant de nouveau dans le mystère des bois touffus, le chemin échappe aux mystères du sous-bois pour rejoindre la voie menant à Unterlaad.
Cependant, il dédaigne momentanément cette route, car l’appel des hauteurs se fait pressant. Ainsi, s’écartant de la route, il s’élève gracieusement vers les sommets, dominant les quartiers résidentiels d’un regard altier.
Là-haut, le Château d’Iberg, vestige du XIIIème siècle, émerge tel un gardien solitaire des temps anciens, ses remparts dérobés par la densité végétale. Une ascension épique, où plus de cent mètres d’élévation se gravissent en un kilomètre d’ardeur, offrant en récompense l’étreinte féerique de l’aube naissante sur Wattwil.
Pourtant, l’enceinte féodale, cloîtrée dans sa forêt d’émeraude, suscite une désillusion tacite, ses portes closes résistant à toute effusion d’enthousiasme.
Sous le château, le chemin dévale, retrouvant la route d’Unterlaad au lieudit Schlosswis. Pour vous qui passerez ici un jour, vous pouvez éviter ce détour pénible du château, où il n’y a rien à voir et suivre simplement la route jusqu’à Schlosswis.
Mais la Via Jacobi, avide d’aventure, délaisse bien vite l’asphalte pour s’enfoncer dans l’intimité des bois sur un chemin, où se dessinent les silhouettes majestueuses des hêtres, des chênes et des épicéas. La forêt ici n’est pas un modèle d’élégance.
Bientôt, l’écrin boisé s’efface, laissant place aux prairies ondoyantes, avant que la route ne s’impose à nouveau, tel un destin inévitable.
Ainsi le chemin se perd à nouveau dans les méandres des pâturages, offrant un répit fugace à l’errance.
Vous n’avez qu’à vous retourner pour constater que la route tourne en zigzag et que le raccourci montre tout droit. Et sévèrement. En fait, vous avez peut-être imaginé en descendant abruptement à Wattwill la veille qu’il vous faudrait remonter tout autant de l’autre côté de la vallée. C’est la loi des Chemins de Compostelle., une loi immuable des pèlerinages, où chaque dénivelé traversé est le gage d’une sagesse acquise.
Plus haut encore, la Via Jacobi perpétue son jeu de cache-cache avec la route, dessinant sur la toile du paysage les méandres insaisissables du voyage.
Jusqu’à son ultime paroxysme, alors qu’elle s’apaise sur un replat, offrant en contrebas le panorama saisissant de Wattwil. Plus de 200 mètres gravis, dans l’étreinte impitoyable de pentes supérieures à vingt pour cent. Une prouesse, n’est-ce pas ?
Peu après, la route arrive à Unterlaad, où fleurissent les géraniums des fermes, témoins muets d’une opulence presque aristocratique. Les fermes sont vraiment splendides en Suisse Orientale, presque aussi opulentes que dans le canton de Berne.
Ici, chaque hameau porte la même signature, Unterlaad, Vorderlaad, Oberlaad, baignant dans le murmure apaisant du ruisseau de Laadbach. Ici s’organise un défilé de fermes et de demeures plus bourgeoises, tantôt modestes, tantôt fastueuses, ornées des symboles d’une grande prospérité. Le plus grand nombre d’entre elles s’orne de fins bardeaux multicolores. Certaines demeures sont plus riches que d’autres et portent des inscriptions en écriture Hochdeutsch sur les façades.
La route dévoile plus loin une auberge, où l’on peut boire, manger et même trouver repos dans la chaleur des gerbes de paille, pratique prisée de ces contrées teutoniques.
C’est là que le chemin effleure l’un des affluents de Laadbach, invisible complice de son périple. La vallée s’offre alors dans toute sa majesté, laissant la route poursuivre son ascension entre les fermes solitaires.
Au terme de ce vallon enchanteur, dans les effluves délicats du bétail, l’horizon s’étire jusqu’à apercevoir encore le trône majestueux du Säntis, veillant tel un géant impassible sur ces terres fertiles.
Ici, vous vous apprêtez à quitter ce Toggenburg empreint de magie, pour les rives lacustres, en direction de Rapperswil, prochaine et lointaine halte au bord du lac de Zurich.
Au sommet, la pente se fait plus prononcée et l’horizon s’ouvre nettement. Les routes, jalouses de leurs secrets, ne sont ouvertes qu’aux locaux et aux militaires. Les panneaux jaune et noir signalent la présence de routes militaires. On a vraiment le sentiment de passer un col, de changer de pays en quelque sorte.
La Via Jacobi débouche finalement à Heid, perché à 975 mètres d’altitude, où une buvette hospitalière tend ses bras accueillants. Un instant de bonheur absolu, n’est-ce pas ? Car le chemin parcouru depuis Wattwil, modestement niché à 613 mètres d’altitude, fut jalonné d’épreuves et de sacrifices.
Là se dessine devant vous une descente marquée, une dégringolade abrupte, où les pentes s’érigent parfois en des inclinaisons défiant l’équilibre, arpentant la route menant à Hinterlaad. Contemplez avec émerveillement ces ouvrages de béton, méticuleusement disposés par les autochtones pour accueillir les sillons des tracteurs et les chenilles des engins militaires. N’est-ce pas là une démonstration de la prospérité helvétique, cette capacité à façonner le paysage selon leurs besoins et leurs défis ?
Section 2 : En descente dans les prairies st-galloises
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours plus facile, le plus souvent en descente, avec peu de pentes excessives.
Aux confins de cette descente abrupte, la Via Jacobi retrouve enfin le doux murmure du Laadbach, ce cours d’eau complice de vos pérégrinations.
Par-delà les méandres du chemin se profile Hinterlaad, un modeste hameau niché au cœur des exploitations agricoles. Les hameaux se succèdent tel un cortège silencieux le long de la route, tandis qu’elle traverse Laad, ce minuscule bourg ne surpassant guère la taille d’un mouchoir, se perdant deux fois sous les murmures du Laadbach.
Le tracé de la Via Jacobi s’inscrit principalement sur le bitume, s’aventurant à traverser le tumulte du Schwändibach, bravant les zones militaires, pour enfin émerger près d’une croix dressée à un carrefour, à la lisière d’un camp militaire retranché.
Plus loin, la route rejoint un carrefour, tel un croisement d’histoires. Votre itinéraire s’engage sur la voie de droite, s’élevant en une ascension marquée vers Oberricken/Walde.
Une large voie s’ouvre devant vous, grimpant avec une détermination soutenue à travers les pâturages, caressant du regard les frondaisons des érables et des sapins, en quête du sommet de la colline.
Au faîte de cette courte montée, la route se fraye un chemin entre les troupeaux de vaches Braunvieh, égrenant les fermes éparses d’Oberricken. Les habitants de ces lieux chérissent leur territoire, arborant fièrement les armoiries de leurs demeures. Ici, St. Gallenkappel demeure encore à deux heures de marche, vous rappelant le chemin parcouru et celui qu’il reste à accomplir.
De là-haut, la route dévale à travers les prairies, s’enfonçant dans le creux du vallon vers Walde.
Un peu plus loin, le choix s’offre à vous : continuer sur la route principale ou vous enfoncer dans le dédale caillouteux qui s’échappe vers les sous-bois. N’est-il pas plus enivrant de s’enfoncer parmi les ombrages mystérieux des sous-bois plutôt que de suivre la froide emprise du bitume, n’est-ce pas ?
Dans cette forêt enchanteresse, où se mêlent les essences feuillues et les majestueux sapins, la générosité se fait palpable, offrant aux voyageurs une aire propice à griller des saucisses. Les Suisses allemands cultivent assurément un esprit d’hospitalité sans pareil envers les randonneurs.
La traversée de la forêt est brève, débouchant sur les premières habitations de Walde.
Ce village pittoresque, lové au creux des montagnes, s’étire sous le couvert forestier, sa modeste église et son clocher charmant se dressant telles des sentinelles bienveillantes. Ici, la laiterie semble revêtir une importance capitale, mais il n’y a pas d’autre commerce.
Et parmi les ruelles paisibles du bourg, se dresse un établissement singulier, à mi-chemin entre l’antiquaire et le bazar insolite. Une petite voiture trône devant, arborant une fente discrète pour régler ses emplettes. Il semble que seule la Suisse accorde encore une telle confiance aux acheteurs, qui ne doivent pas être légion dans ce coin reculé du pays.
Section 3 : En descente vers Betzikon
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours plus facile, le plus souvent en descente, avec toutefois des pentes marquées près de Rüeterswil.
De Walde, la route serpente, dévalant avec grâce les pentes escarpées, glissant entre les murmures des petits rus, joyaux liquides qui affluent vers le ruisseau de Ranzach. Sur son trajet, elle traverse des havres de quiétude, des fermes solitaires émergeant des prés tels des îlots dans un océan de verdure. Les cultures, modestement, se retirent de cette scène champêtre, laissant la nature reprendre ses droits.
Plus bas, à proximité d’un humble oratoire, la Via Jacobi se détourne de l’artère principale, optant pour une route plus modeste qui s’élève gracieusement en direction des fermes de Höfli, tel un voyageur curieux s’écartant du chemin battu pour découvrir un chemin plus secret.
Au hameau, quelques fermes fières s’alignent, tradition respectée dans ces contrées. L’histoire se murmure dans le bois noirci et les bardeaux, comme une invitation à l’ancien temps.
Depuis ce lieu paisible, la Via Jacobi retrouve le sol battu, amorçant une descente gracieuse à travers les prairies vallonnées, comme une danse élégante orchestrée par les éléments. La quiétude pastorale enveloppe le voyageur.
Dans cette descente, se dressent des fermes éparses, certaines aux airs antiques, leurs tavillons érodés par le baiser du soleil. Le bitume reprend son emprise, la pente s’accentue à l’approche de Rüeterswil. La terre se plie sous le poids des âges.
Soudain, émergeant majestueusement dans l’azur, le clocher effilé de la chapelle de Rüeterswil se dresse tel un phare dans la brume, guidant les voyageurs égarés vers la sécurité et la sérénité.
Cette chapelle, érigée à la fin du XVIIe siècle en l’honneur de Ste Ursula, revêt les oripeaux du baroque, fidèle à l’esthétique opulente qui caractérise les édifices religieux de St. Gall. Sa sobriété même est une déclaration de grandeur, une ode à la foi qui transcende les artifices. Les siècles se murmurent dans ses pierres.
À Rüeterswil, la Via Jacobi croise la route descendant de Walde vers St. Gallenkappel, poursuivant sa course en contrebas du village à travers les villas, bravant avec vaillance une pente abrupte.
Le long de cette voie, la nature s’épanouit dans toute sa splendeur, les feuillus s’étendant en une symphonie de vert tendre. À l’horizon se profile déjà le lac de Zürich, miroir d’azur reflétant les rêves des voyageurs.
Plus bas, la route débouche sur un vaste plateau, vestige d’un territoire que l’armée se plaît à arpenter. La signalisation impose son autorité, telle une sentinelle vigilante veillant sur ces terres.
La petite route traverse ce domaine, lisse comme une pièce neuve, avant de s’enfoncer dans les bois, comme pour retrouver la sagesse des ancêtres.
Dans les méandres de la forêt, la Via Jacobi croise un étrange campement, une aire de jeux désertée, offrant une parenthèse enchantée au cœur de la nature sauvage.
À la lisière du bois, un large sentier de terre s’étire langoureusement à travers les prés en direction de Betzikon. La nature reprend ses droits.
La Via Jacobi débouche finalement à Betzikon, modeste village niché le long de la RN8, à deux pas seulement de St. Gallenkappel, comme une brève escale avant le retour à la nature.
Section 4 : En passant par l’Aabach, le canyon de Neuhaus
Aperçu général des difficultés du parcours : montagnes russes sans grande difficulté ; les pentes les plus marquées sont lors de l’approche du Aabach, à l’entrée de Neuhaus.
La Via Jacobi, telle une fine estafilade à travers les paysages, dédaigne les artères principales où ronronnent les véhicules. Au lieu, elle se pare d’un détour bucolique près des frondaisons où murmure le Ranzach, avant de se lover à nouveau parmi les prés. Ici, les prairies s’épanouissent sous le regard complice des moutons et des vaches qui s’y répartissent l’herbe verdoyante.
Le chemin accompagne le ruisseau assez longtemps de loin, puis se dirige vers le lieu-dit Eichholz, où il est loisible de trouver gîte dans la paille, au sein d’une imposante ferme érigée sur la colline.
Par la suite, la Via Jacobi se dirige prestement vers St Gallenkappel par la route, offrant asile et réconfort aux marcheurs. L’église St Laurentius, édifiée au XVIIIe siècle, a été le théâtre de grandes métamorphoses au fil des siècles passés.
Le canton de St Gall abonde en chapelles. La chapelle St Michel, héritage du XVIe siècle, a, elle aussi, subi les affres du temps, se parant des mêmes rénovations que son homologue ecclésiastique au fil des siècles écoulés. Aux abords de la chapelle, un étroit sentier s’infiltre parmi un quartier de maisons récemment érigées.
Plus en avant, une route trainasse au milieu de la zone semi-industrielle, entre Gwatt et Gerendingen, avant de franchir le Goldingerbach.
Un étroit sentier serpente alors le long du ruisseau et des bois avoisinants, avant de retrouver, plus loin, la RN8, l’artère majeure de la région.
Dans cette contrée, la topographie se fait alambiquée, car il est nécessaire de traverser la rivière. Par des tours de passe-passe, le Goldingerbach se mue désormais en l’Aa, qui sillonne une gorge profonde, évoquant un véritable canyon. L’Aa, cette rivière célébrée dans les jeux de mots francophones, où peu de mots jouissent du privilège de débuter par “aa” ! Vous pourriez aisément opter pour la RN8 et traverser la rivière jusqu’à Neuhaus. Cependant, les concepteurs du parcours ont d’autres desseins pour vous. Initialement, la Via Jacobi traverse la rivière par un premier pont…
… mais à la fin de ce pont, le tracé se glisse en contrebas pour emprunter le magnifique et ancestral pont de bois, datant des années 1830. Un pont succède à l’autre, mais le véritable charme réside incontestablement dans ce dernier, cela va de soi.
Vous vous enfoncez alors dans une zone industrielle, en bordure du ruisseau. Moins enchanteur, n’est-ce pas ?
Allez, on dira que ce n’est pas le filet d’eau qui coule ici qui a rendu célèbre cette rivière.
Un sentier de terre s’élève plus loin abruptement de l’autre côté de la rivière, en direction de la modeste chapelle de Neuhaus, dressée le long de la route.
Vous vous retrouvez alors devant une signalisation méritant explication, en fonction du parcours que vous choisirez. Habituellement, la Via Jacobi est symbolisée par un 4 cerclé de bleu, indiquant le chemin vers Compostelle. Le 4 non cerclé signalise le cheminement en sens inverse. Or, ici, tout est confusion. Sur de nombreuses cartes, la Via Jacobi principale passe par Rapperswil avant de rejoindre Einsiedeln. Pas sur ce panneau ! Car ici, l’itinéraire suggère plutôt de prendre la direction de Schmerikon, puis Einsiedeln, sans passer par Rapperswil. L’autre panneau indique la voie vers Eschenbach et Rapperswil.
Cependant, le tracé par Eschenbach, Jona, puis Rapperswil n’est guère passionnant, traversant de multiples agglomérations. L’autre voie rallie rapidement le lac de Zurich, et depuis Schmerikon, au lieu de poursuivre vers Einsiedeln, vous pouvez rejoindre Rapperswil par le chemin longeant le lac. Tout plat ! Les deux parcours offrent une distance kilométrique similaire.
Nous vous recommandons donc de vous diriger vers Schmerikon, tel sera notre choix aujourd’hui. Là-bas, vous aurez à décider si vous souhaitez vous rendre directement à Einsiedeln ou faire un détour par Rapperswil, ville qui mérite amplement une visite.
Section 5 : Avant la promenade le long du lac de Zürich
Aperçu général des difficultés du parcours : montagnes russes sans grande difficulté ; la descente sur Schmerikon est assez sévère, puis après, les vacances commencent.
Sur le tracé de la Voie Siebnen/Einsiedeln, le périple débute par l’urbanisme fonctionnel de Neuhaus, s’élançant ensuite à travers la plaine dans une danse subtile avec les prairies.
Le voyageur, épris de liberté, s’engage bientôt sur une route longeant l’autoroute, avant de s’en détacher avec grâce, comme un coursier habile esquivant les obstacles.
Là où les routes se croisent, la Via Jacobi délaisse le bitume pour épouser le sol, grimper vaillamment à travers les pâturages, tel un alpiniste gravissant les flancs d’une très modeste montagne.
Dans cette ascension, le chemin serpente parmi les troupeaux, caressant du regard les fermes solitaires dressées telles des sentinelles sur les hauteurs, comme autant de gardiennes d’un passé vénérable, mais toujours d’actualité.
Et puis, au faîte de la colline, se dresse Golberg, tel un joyau étincelant au sommet de son écrin naturel, offrant au voyageur le spectacle d’un doux hameau niché en pleine nature.
Dans ce coin de Suisse alémanique, les tas de bois se dressent comme des phalanges prêtes à défendre leur terre, tandis que les nains, ces gardiens mythiques, veillent sur eux avec une attention bienveillante. Ici, sur les hauteurs qui dominent le lac de Zurich, le paysage respire la quiétude et la sérénité.
Le parcours, tel un fil d’Ariane, dévale alors, glissant d’abord sur la terre battue avant de s’épandre sur le bitume en direction de Schmerikon, offrant au marcheur un défi à la mesure de son courage sur une pente rude.
Schmerikon (3’700 habitants), paisible bourgade au bord du lac de Zurich, déploie ses charmes avec une simplicité envoûtante, offrant un refuge bienvenu loin de l’agitation urbaine de sa grande sœur, Zurich, dont la frénésie contraste avec la quiétude des rives tranquilles.
Depuis Schmerikon, on peut rejoindre Einsiedeln en passant par le Col d’Etzel. Jusqu’au col ce sont 23 kilomètres avec un dénivelé positif de 661 mètres et un dénivelé négatif de 120 mètres. Le parcours quitte le canton de St Gall à la sortie de Schmerikon pour le canton de Schwyz et passe par Siebenen et Lachen. Depuis le col d’Etzel, le parcours rejoint la Via Jacobi qui vient de Rapperswil.
Ce trajet est décrit plus loin dans l’étape 4b.
Mais avant de plonger dans cette aventure, un détour par Rapperswil s’impose, car cette cité remarquable mérite bien qu’on s’y attarde. Ainsi, il convient de quitter la Via Jacobi pour emprunter le parcours moins fréquenté du sentier de randonnée 84, offrant ainsi au voyageur une promenade vers Rapperswil, ce joyau du lac de Zurich.
Le périple se déroule alors en douceur sur près de 10 kilomètres, ponctué par les murmures apaisants des vagues caressant les rives.
Le parcours se dessine alors entre le lac étincelant et les rails de chemin de fer, évoquant les promenades en bord de mer, Au départ, c’est une route goudronnée étroite, offrant au promeneur une parenthèse enchantée au cœur de la nature.
La route passe bientôt près du petit port de plaisance de Ziegelhof. On se doit de le dire que, du moins, dans cette partie du lac, les bateaux de croisière, on les trouve plus souvent arrimés au port, que flânant sur les eaux bleues du lac.
Section 6 : Balade au bord du lac de Zürich
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.
Autrefois, les lacs étaient les émissaires des récits, des voies sinueuses où voyageaient les histoires des hommes et des marchandises. Aujourd’hui, ils se dressent en des retraites convoitées des voyageurs assoiffés d’évasion. Dans cette étendue infinie de liberté, convergent les adeptes du pédalage, parés de leurs attirails chamarrés, éclats de vie au sein de la toile naturelle. Seuls les roulements réguliers des bicyclettes, fidèles compagnons de l’asphalte, et parfois l’écho lointain d’un convoi ferré, osent troubler la quiétude éthérée de ces lieux bénis. Les piétons, modestes acteurs dans ce théâtre de mouvement, avancent à pas feutrés, conscients de la lenteur relative de leurs enjambées face à l’agilité des vélocipèdes.
Après une demi-heure d’absence d’effort, la route bifurque vers Ober-Bollingen, une nouvelle étape qui s’inscrit dans cette odyssée lacustre.
Et pourtant, l’horizon promet Rapperswil, lointain de plus de deux heures de voyage, une perspective lointaine qui ne berce pas les songes des pèlerins qui commencent à trouver l’étape longue, très longue.
Le scénario ne varie pas sur la suite du trajet, si ce n’est que, un peu plus loin, la terre battue remplace bientôt le goudron et que le chemin s’écarte un peu plus du lac.
Plus loin encore, la chaussée et le lac s’unissent, offrant une scène apaisante aux âmes en errance. Pour ceux initiés aux secrets de Zurich, il faudra dépasser Rapperswil, explorer la rive nord du lac jusqu’à la prestigieuse Goldküste (Côte d’Or), entre Zollikon et Feldmeilen, où s’étalent les fastes des nantis sous l’œil bienveillant d’un soleil plus radieux et d’un marché immobilier frémissant. Mais ici, point de fastes ostentatoires ! Seulement le doux clapotis des flots, le pêcheur solitaire tendant son fil à l’onde, l’harmonie du silence et des prairies verdoyantes, ponctués par le ballet incessant des cyclistes.
Bientôt, la Via Jacobi 84 s’apprête à franchir le seuil du paisible village de Bollingen, un havre de paix sur la route des marcheurs et des cyclistes.
Tour à tour sur l’asphalte ou sur des sentiers de terre battue, la variante s’écarte légèrement du rivage, frôlant de modestes hameaux ou d’isolées demeures éparpillées le long du parcours.
Plus loin encore, la route croise le passage à niveau, là où s’étend une halte bienvenue pour les gens en quête d’hébergement.
Une petite gare se tient là, témoin discret du flux du temps qui passe, gardienne silencieuse de quelques modestes habitations avoisinantes.
Section 7 : Le parcours se rapproche de Rapperswil
Aperçu général des difficultés du parcours : de vraies vacances pour le marcheur.
Le parcours se déroule tel un ruban de vie, serpentant avec grâce le long de la voie ferrée, alternant entre le dur goudron et la terre battue, tissant ainsi une toile d’histoires au fil des pas.
Il s’approche avec une délicatesse presque timide de l’église de Wurmsbach, discrète sous le manteau verdoyant des arbres fruitiers, comme un joyau caché dans les replis de la nature.
À cet endroit émérite le couvent de Mariazell, bastion de sérénité enraciné dans les siècles, sa présence remontant aux temps lointains du XIIIe siècle. Témoin des tumultes de l’histoire, il fut maintes fois ravagé, notamment lors des soubresauts de la Réforme. En 1843, naquit ici un foyer d’apprentissage pour jeunes demoiselles, un héritage perpétué jusqu’à nos jours. Il demeure encore une poignée de sœurs, gardiennes silencieuses de ce sanctuaire intemporel. Tant l’église que les édifices ont essuyé les affres du temps, se parant de rénovations au fil des ères. Vous êtes là, à quatre kilomètres de Rapperswil, dans l’étreinte envoûtante de l’histoire.
Un peu plus loin, le chemin franchit le Wurmsbach, caressant toujours le même paysage bucolique, bercé par le chuchotement des vélos en passage, une symphonie discrète dans l’harmonie de la nature.
Puis il traverse un territoire plus sauvage, teinté de marais et de roseaux ondoyants, où même le maïs s’épanouit, abreuvé par l’abondance des eaux. Ici, la vie palpite un peu plus, vibrant au rythme des éléments.
Vous approchez désormais des remparts de la cité en atteignant les rives de la Jona. Rapperswil-Jona, née de l’union de deux entités en 2007, s’étend désormais de part et d’autre de cette rivière qui divise la ville en deux.
La variante s’éprend alors des méandres de la Jona, offrant une balade exquise, prisée tant par les flâneurs des week-ends que par les vacanciers en quête d’évasion.
Plus loin, elle débouche sur une allée majestueuse bordée d’arbres séculaires, dévoilant un parking prisé au bord du lac, là où les rêves prennent leur envol au contact des eaux azurées.
À cet endroit s’étend une marina imposante, témoignage de la passion des hommes pour l’eau, tandis que la variante s’étire encore un peu le long des rives paisibles de la rivière.
C’est là, sous le regard bienveillant de la piscine, que vous traversez la Jona, ultime sillage de cette rivière sombre mais enchanteresse qui achève ici sa course effrénée.
Un chemin passe timidement de l’autre côté de la rive, contournant avec respect la piscine, frôlant les lopins des maraîchers, pour mieux retrouver l’autre bord de la piscine, telle une danse fugace avec la civilisation.
Bientôt, le goudron réapparaît, signe annonciateur de l’approche de la banlieue de Rapperswil, où l’urbanité reprend ses droits, mêlant ses murmures à la symphonie de la nature.
Section 8 : A Rapperswil, le joyau du lac de Zürich
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.
La route serpente alors près de Busskirch, tel un fil d’histoire tissé dans le paysage, reliant jadis Zurich à l’Italie, jalonnée des vestiges d’un passé vénérable. À cet endroit, l’église, érigée durant les méandres du Moyen-Âge, se dresse fièrement, héritière d’un édifice romain séculaire, une symphonie de pierre sculptée par les siècles.
Par-delà, un sentier de terre s’aventure encore, se perdant entre les franges bucoliques de la campagne et l’urbanité naissante de la banlieue. À l’horizon, la silhouette majestueuse du château de Rapperswil émerge, tel un mirage lointain inscrit dans les volutes du temps.
Plus avant, la variante s’égare parmi les méandres d’une marina, ces havres d’ancrage innombrables qui ourlent les berges lacustres tels des joyaux éparpillés au gré des flots.
À quelques pas de là s’étend une institution immuable, témoin éternel de la magie enfantine et de l’émerveillement perpétuel.
C’est en ces lieux que le cirque Knie, joyau national, prend ses quartiers d’hiver, offrant aux petits comme aux grands un refuge enchanté où s’entremêlent les rires et les émerveillements. C’est le paradis des enfants, un zoo plein de mamans et de poussettes, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Un chemin de terre serpente le long des jardins du parc Knie, ses contours floutés par la végétation luxuriante. À votre droite, se profile à nouveau la silhouette imposante du château, telle une sentinelle immuable veillant sur les méandres du temps.
Bientôt, la promenade débouche dans un havre de verdure orné d’une nouvelle marina, à l’orée de la cité.
C’est ici que s’érige l’extraordinaire pont de bois, franchissant les eaux pour guider les pas des pèlerins repartant de la ville, tel un passage sacré vers de nouveaux horizons.
À cet endroit, l’ombre bienveillante des voies de chemin de fer et de la route s’étend, tandis que de l’autre côté, se dévoile la splendeur enchanteresse de la rade de Rapperswil, du Couvent des Capucins à gauche à la majesté de la gare à droite, telle une fresque vivante où se mêlent passé et présent.
Les racines de la cité, plantées par les seigneurs de Rapperswil aux alentours du XIIIème siècle, puis nourries par le flux incessant des pèlerins venus d’outre-Rhin en route vers Einsiedeln, ont donné naissance à la bourgade florissante qu’est aujourd’hui Rapperswil-Jona, peuplée de quelque 8’000 âmes. Rapperswil, la cité des roses, où ces fleurs éclosent en des jardins publics, et où les rues pavées de la vieille ville, héritage médiéval embelli par les siècles, résonnent encore du pas des voyageurs. C’est entre les murmures de la gare, les rires des rives et le charme envoûtant des vieilles pierres du château que palpite le cœur vibrant de Rapperswil, cité où il fait bon flâner et s’abandonner aux méandres du temps.
De charmantes placettes se succèdent au gré de l’ascension vers le château, telles des pauses dans l’ascension vers le sommet de la colline, offrant des panoramas sur la ville paisible.
Sur l’esplanade du château, au cœur du XIIIe siècle, la chapelle adjacente, érigée vers 1200, s’est métamorphosée en église pour les fidèles de la ville. Agrémentée plus tard de tours romanes et gothiques, elle a traversé les âges jusqu’à l’incendie dévastateur de 1882. Seules les tours, abritant la sacristie et les archives renfermant les trésors sacrés, ont échappé aux flammes ravageuses. La nouvelle église, dédiée à St Jean et érigée dans le style néogothique, a vu le jour en 1885, mais elle a également subi des modifications ultérieures. De l’esplanade, le regard se perd dans les ruelles de la vieille ville en contrebas, témoins du passé riche de la cité.
Le château et ses fortifications ont été érigés par les comtes de Rapperswil, agissant en tant qu’avoués pour l’abbaye d’Einsiedeln. Cette charge féodale les investissait de la protection et de la représentation juridique des affaires séculières de l’abbaye. Cependant, avec l’extinction de la lignée des comtes au XIIIe siècle, le château passa sous le contrôle des Habsbourg, subissant les ravages des guerres successives, mais toujours partiellement reconstruit. Après l’extinction de la lignée des Habsbourg au milieu du XVe siècle, le château revint à la ville de Rapperswil. Malgré les dommages du temps, le château a retrouvé une nouvelle vie lorsque, en 1870, un émigré polonais le loua pour 99 ans. Il entreprit de le restaurer à ses frais, y établissant un musée qui perdure encore aujourd’hui. Le château, semble pourtant figé dans l’éternité, ses tours témoins silencieux des tourments de l’histoire. Seule l’horloge et quelques ajouts plus contemporains trahissent le passage des ans, tandis que les remparts demeurent, immuables gardiens des secrets du passé.
De la cour extérieure du château, paisible et verdoyante, s’étendant sur la colline, la vue embrasse toute la ville et ses environs, offrant un panorama .
Au bout des remparts, le lac de Zurich s’étend paisiblement, apportant une douceur et une sérénité inégalées à cet endroit empreint d’histoireAu bout des remparts, le lac de Zurich s’étend paisiblement, apportant une douceur et une sérénité inégalées à cet endroit empreint d’histoire.
Descendant les escaliers vers le Couvent des Capucins, fondé au XVIIe siècle, on découvre une roseraie renommée et la grotte de St Antoine de Padoue, témoignant de la spiritualité et de la beauté paisible de cet endroit. Les vignes et les roses parsèment le paysage, laissant une empreinte de grâce et de charme à cette ville emblématique.
Au bas de la descente, le bord du lac, avec sa belle rade, invite à la contemplation et à la quiétude, offrant une perspective unique sur cet écrin naturel.
Logements sur la Via Jacobi
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- Famille Stark, Laad; 071 988 78 75 ; d’hôte (paille), repas, petit déj.
- Pilgerhaus Jeanne d’Arc, Walde ; 055 284 23 85/079 448 27 73 ; Chambre d’hôte, repas, petit déj.
- Gasthaus Zum Kreuz, Walde ; 055 284 19 19/079 871 97 58 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Bauernhof Urs Tschümperlin, St Gallenkappel ; 055 284 12 44/079 308 63 52 ; Chambre d’hôte (paille), repas, petit déj.
- Schwitter, Holzgasse 9, St Gallenkappel ; 055 284 12 14 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- Gasthaus Rössli, Rickenstrasse 35, St Gallenkappel ; 055 284 14 44/079 716 40 69 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Landgasthof Krone, Rickenstrasse 60, St Gallenkappel ; 055 284 14 50 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Gasthaus Ochsen, Neuhaus; 055 282 35 86 ; Hôtel, repas, petit déj.
- B&B Joseph&Agatha Boos, Kreuzgasse 26, Schmerikon ; 055 282 22 76/079 623 24 00 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- Einrad Dossenbach, Goldbergweg 4, Schmerikon; 076 370 88 89 ; Chambre d’hôte, repas, petit déj.
- Hôtel Seehof, Schmerikon; 055 282 16 33 ; Hôtel***, repas, petit déj.
- Strandhotel, Schmerikon; 055 282 56 00 ; Hôtel****, repas, petit déj.
- B&B Oase, Staffeln 14, Bollingen ; 055 212 65 45 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- Cloître de Wurmsbach, Wurmsbach; 055 225 49 00 ; Chambre d’hôte, cuisine
- Homas & Judith Gügler, Wurmsbach; 055 212 37 44 ; Chambre d’hôte (paille), petit déj.
- Pilgerherberge, Seestrasse 5, Rapperswil/Jona; 079 886 73 37 ; Gîte, cuisine
- Jugendherberge, Hessenhoferweg 10, Rapperswil/Jona; 055 210 99 27 ; Auberge de Jeunesse, repas, petit déj.
- Iten Erika, Jonaportsrasse 23, Rapperswil/Jona ; 055 212 23 05/079 227 38 23 ; Chambre d’hôte, petit déj.
- Gasthof Zum Zimmermann, St Gallerstrasse 105, Rapperswil/Jona; 055 225 37 37 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Gasthof Kreuz, St Gallerstrasse 30, Rapperswil/Jona055 225 53 53 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Gasthaus Krone Kemptraten, Rütistrasse 6, Rapperswil/Jona; 055 210 90 00 ; Hôtel, repas, petit déj.
- Jakob Hôtel, Hauptplatz 11, Rapperswil/Jona; 055 220 00 50 ; Hôtel***, repas, petit déj.
- Best Western Hotel Speer, Bahnofstrasse 5, Rapperswil/Jona; 055 220 89 00 ; Hôtel***, petit déj.
- Hôtel Hirschen, Fischmarktplatz 7, Rapperswil/Jona; 055 220 61 80 ; Hôtel****, petit déj.
Il n’y a pas de grandes difficultés de trouver un logement sur cette étape. Il y a de quoi se loger et se restaurer à de nombreuses places durant le trajet. Vous êtes en fin d’étape en ville, avec tous les commerces. Réservez tout de même par sécurité.