Etape 11 : De Werthenstein à Huttwil

Une belle traversée de la campagne lucernoise et bernoise

Aujourd’hui, le trajet vous transporte de la paisible campagne lucernoise aux vastes étendues campagnardes du canton de Berne. À première vue, aucun changement radical ne semble opérer dans le paysage, mais une observation attentive révèle rapidement les subtilités qui distinguent la campagne bernoise de celle de Lucerne. D’abord, les fermes, véritables symboles de l’agriculture locale, arborent une beauté plus éclatante, plus affirmée dans le canton de Berne. Si à Lucerne, l’élevage du cochon règne en maître, à Berne, c’est le règne majestueux des vaches qui domine. Le canton de Berne se distingue par sa diversité géographique, offrant des paysages variés qui reflètent la richesse de ses régions. Huttwil, point d’arrivée de cette étape, se niche dans la région de Haute-Argovie, à la frontière entre les cantons d’Argovie et de Soleure.

Au cœur de ces contrées, l’Emmental trône en souverain incontesté, même si son véritable royaume s’étend au-delà, dans la région éponyme située juste en-dessous. Les Français, incorrigibles qu’ils sont – comme tout un chacun hors de France le sait – revendiquent à tort ou à raison bien des choses, y compris l’Emmental et le Gruyère. Cependant, ces deux fromages sont bel et bien suisses, bénéficiant d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) précise. Pendant longtemps, le fromage suisse a été désigné en France sous le nom de « gruyère ». L’origine de cette confusion réside dans les caractéristiques similaires entre l’Emmental et le « gruyère » français, qui présente également des trous. Les mystères des trous dans l’Emmental ont enfin été élucidés : de minuscules particules de foin, introduites lors de la traite, libèrent des gaz responsables de ces cavités lors du processus de fermentation. En Suisse, la zone de production s’étend de Zurich à Fribourg, tandis que le Gruyère est davantage associé à la région de Fribourg romand et à une partie du canton de Vaud. Bien que des appellations similaires soient revendiquées dans de nombreux pays, la véritable AOC ne vaut qu’en Suisse. Il est donc tragique que certains « Emmental » ne soient pas suisses, étant fabriqués en Allemagne, en Autriche, en France, en Finlande, aux Pays-Bas et même en Amérique. Mais peu importe, en fait ! Cela reste du fromage.

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours (routes ou chemins). Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce chemin, voici le lien :

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-werthenstein-a-huttwil-gare-par-la-via-jacobi-4-135850999

Difficulté du parcours : Les dénivelés du jour (+669 mètres/-598 mètres) se révèlent tout à fait raisonnables pour une étape de 30 kilomètres. La première partie du parcours se dessine en une succession ondulante de paysages, avant de laisser place à des plaines plus douces en approchant de Willisau. Après cette halte, le chemin se fait plus escarpé du côté du HirschPark (parc aux biches), avant de se muer en une série de montagnes russes, offrant des pentes variées à explorer.

État de la Via Jacobi : Aujourd’hui, le trajet se déroule principalement sur les chemins, une perspective qui ne peut que réjouir les marcheurs :

  • Goudron : 9.9 km
  • Chemins : 19.8 km

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouverez sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.

 

 

 

  

 

Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les “vrais dénivelés ”et pour les passionnés de véritables défis altimétriques, consultez attentivement les informations sur le kilométrage au début du guide.

Section 1 : Dans la campagne au-dessus de Werthenstein

Aperçu général des difficultés du parcours : montagnes russes avec des dénivelés importants.

À Werthenstein, là où les chemins se séparent comme les destins divergents des âmes en quête, la Via Jacobi 4 et la Via Jacobi 3 se séparent, chacune portant son empreinte unique dans le tissu des récits des pèlerins ou des randonneurs. Il faut se souvenir du marquage particulier du Chemin de Compostelle en Suisse. Sur la Via Jacobi 4, le chiffre 4 est encadré d’un rectangle bleu, tel un phare guidant les âmes en quête de pèlerinage L’inverse, dans sa non-rectitude, demeure sans cet éclatant symbole bleu.

Tel un souffle de vie, la route s’élève au-dessus du village endormi, entrelaçant son parcours avec celui de la ligne de chemin de fer, comme une danse fugace, avant de se perdre dans les méandres vers Willisau, telle une aventurière avide de découvertes.

La route en épingle s’inscrit dans le paysage, dessinant des arabesques sur la toile verdoyante du vallon. De l’autre côté, le couvent émerge sur la colline, tel un gardien silencieux veillant sur les âmes errantes, une présence spirituelle qui domine le panorama avec une majesté sacrée.

Un peu plus haut, un chemin se dérobe à la route principale, une voie secrète qui monte à travers le sous-bois.

Le sentier, comme une cicatrice fragile dans le tissu de la forêt, serpente avec grâce à travers le sous-bois, avant de surgir au milieu des prés sur des maisons accrochées aux flancs de la colline.

Le chemin, fidèle à sa nature, tel un fil d’argent tissé dans le tissu du paysage, rejoint rapidement la route près des petites maisons de Grofehuse, à la périphérie de Werthenstein, comme un voyageur retrouvant ses repères dans un monde familier.

Ces lieux respirent l’authenticité, ornés de belles maisons en bois, peut-être d’anciennes fermes jadis florissantes. Leurs auvents élégants, typiques des demeures bernoises, témoignent d’un héritage architectural qui transcende les frontières cantonales, même si nous demeurons encore dans le territoire lucernois.

La route, tel un cours d’eau tranquille, se déroule devant un oratoire discret, un sanctuaire de piété niché au creux des collines, avant de s’élever en pente douce à travers la campagne, où les prés verdoyants semblent dominer les champs d’un regard bienveillant, comme une symphonie de couleurs et de textures, dans le grand théâtre de la nature.  

Plus loin, le parcours, tel un aventurier insatiable, quitte la route pour s’enfoncer dans les prairies verdoyantes et traverser le ruisseau de Bielbach, comme un danseur gracile franchissant un cours d’eau pour rejoindre l’autre rive. Au fond du petit vallon, se niche le discret hameau de Bielmülli, tel un trésor caché au creux de la nature, ses fermes modestes semblant veiller sur le paysage avec une sérénité.

Une modeste route remonte du hameau, tel un chemin tracé par les ancêtres, traversant une artère plus imposante avant de s’élever vers le hameau de Büel, passant près d’une majestueuse ferme qui respire l’authenticité de la campagne. Dans les prés alentour, la silhouette élégante des vaches Simmental se dessine peu à peu, remplaçant progressivement les vaches grises et Braunvieh de la Suisse orientale, comme une transition harmonieuse entre deux mondes, comme si chaque région dévoilait sa propre palette de couleurs et de saveurs.

Il est coutume dans cette région d’élever également des cochons, une tradition ancrée dans les terres fertiles de la campagne lucernoise, où chaque animal semble être une pièce maîtresse du puzzle rural. Peu après, tel un voyageur pressé de poursuivre son périple, la Via Jacobi quitte les fermes, ses pas résonnant sur le bitume.

Plus loin, c’est un chemin de terre battue qui se faufile en pente douce à travers la campagne, tel un ruban d’argile caressant la terre fertile, ponctué çà et là par de modestes bosquets de chênes et de hêtres, parfois des arbres oscillant doucement dans la brise. En Suisse alémanique, les prés étalent leur vert éclatant, une couleur presque irréelle, comme une bénédiction de la nature.

Votre cap est fixé sur Willisau, à travers la Via Jacobi 4, un chemin parsemé de signes religieux qui jalonnent les routes telles des prières murmurées au vent.

Le chemin serpente principalement à travers les prés, se frayant rarement un chemin à travers les sous-bois. Tout autour, se dressent des fermes, qu’elles soient isolées ou regroupées dans de modestes hameaux. L’organisation de la paysannerie se déroule principalement de manière isolée, avec les terres entourant les domaines, rarement intégrées dans de compacts villages, telles des pièces d’un puzzle rural qui s’emboîtent avec harmonie.

Le chemin traverse assez longtemps le flanc de la colline, là où vous croiserez aussi de modestes arbres fruitiers, comme des gardiens discrets des vergers oubliés.

Plus loin, il passe devant une petite chapelle, sa silhouette délicate se dessinant sous un majestueux bouleau pleureur, tel un sanctuaire de paix au cœur de la nature.

Au bout de la colline, la Via Jacobi 4 atteint le goudron au village de Buholz, où pendent les trophées gagnés dans les concours agricoles, témoins silencieux de l’ardeur des paysans suisses. La Suisse est avant tout un pays d’hommes et de femmes de la terre, dont les mains sont façonnées par le dur labeur des champs.

Le panneau de signalisation, tel un guide bienveillant, indique la direction de Geiss. Willisau, encore à deux heures et demie d’ici, semble n’être qu’un rêve lointain, une destination à conquérir pas à pas, à travers champs et collines.  

La Via Jacobi 4 quitte Buholz sur le goudron, mais rapidement se fond dans un chemin de terre, grimpant avec ardeur entre sous-bois et campagne, tel un aventurier désireux de découvrir les mystères cachés derrière chaque bosquet et chaque vallée. 

Section 2 : Dans la campagne lucernoise le long des fermes lucernoises

Aperçu général des difficultés du parcours : montagnes russes avec des dénivelés le plus souvent raisonnables.

La pente devient abrupte dans la petite forêt de Galgebergwald, où dominent les majestueux feuillus, leurs branches s’étirant vers le ciel comme des doigts avides de toucher les étoiles. Vous découvrirez ici toute la rigueur ordonnée de la Suisse alémanique, avec un chemin dédié aux cavaliers et un autre aux promeneurs, une organisation méticuleuse qui reflète l’âme méthodique de ce pays.

Après un bref interlude au cœur du bois, le chemin émerge à nouveau dans les prés, près du minuscule lac de Soppisee, tel un joyau caché au sein de la nature, ses eaux calmes reflétant le ciel comme un miroir de l’âme.

À l’horizon, près de Menznau, se dressent les fumeroles s’échappant de deux tours, évoquant les images familières des centrales nucléaires. Mais ne vous méprenez pas, car ce ne sont point les tours d’une centrale nucléaire, bien que trois d’entre elles soient implantées plus loin, la centrale de Gösgen étant la plus proche, à une trentaine de kilomètres d’ici.

Le chemin croise une fois de plus l’une de ces charmantes aires de pique-nique, aménagées avec soin pour accueillir les promeneurs du dimanche. Il ne manque finalement que les saucisses pour parfaire cette scène idyllique, une invitation à la détente et à la convivialité au cœur de la nature.

Les paysans s’adonnent à une activité odorante que les Suisses romands appellent le « purinage », un terme évocateur de la réalité crue de la vie agricole. Les fumeroles des cheminées à l’horizon se rapprochent également, appartenant à la société Kronospan Schweiz SA, une grande entreprise fondée en 1966 et comptant près de 450 employés. Cette entreprise, spécialisée dans la fabrication de bois aggloméré et de parquets stratifiés, a été le théâtre d’un drame il y a quelques années. Un de ses employés a ouvert le feu sur ses camarades, faisant quatre morts et plusieurs blessés à la cafétéria et dans les couloirs de l’usine. Le bilan fut lourd : cinq morts, incluant l’auteur de ces actes insensés.

Plus loin, le chemin se rapproche du hameau de Hügihof, où la campagne s’étend magnifique à perte de vue, telle une véritable carte postale des champs, où chaque brin d’herbe semble être peint par la main d’un artiste inspiré.

Au bout des prés, tel un voyageur revenant à la civilisation, la Via Jacobi 4 retrouve la route qui serpente vers Geiss, bordée de majestueux chênes et frênes, leurs branches s’étirant vers le ciel comme des bras accueillants.

Elle traverse ensuite le village, avec son église centenaire, ses quelques maisons bourgeoises aux façades élégantes, et ses nombreuses fermes dispersées alentour, témoins silencieux d’un passé rural encore bien vivant.

Plus loin, la route se dirige vers Eiswil, à trente minutes de Menznau, s’enfonçant au cœur d’un paysage parsemé de fermes et de splendides maisons bourgeoises en bois, telles des joyaux disséminés dans un écrin de verdure. Les fumeroles de la scierie voisine persistent dans le paysage. 

À Eiswil, une bifurcation offre l’opportunité de rejoindre Menznau, une alternative précieuse pour ceux qui n’ont pas trouvé refuge à Werthenstein. La Via Jacobi 4 ne prend pas cette direction et poursuit son chemin sur la route principale. Dans ce hameau, l’essence même de la vie est agricole, où les champs s’étendent à perte de vue et où les demeures en bois se dressent comme des joyaux perdus au cœur d’une nature dont la beauté n’a sans doute guère changé au fil des siècles.

Depuis Eiswil, la Via Jacobi 4 poursuit son chemin sur la route jusqu’à atteindre la bifurcation de Oberstudeweid. Le paysage demeure inchangé, où s’étendent toujours de vastes prairies ponctuées de quelques cultures, où les fermes se fondent harmonieusement dans la nature environnante.

Plus loin, elle s’échappe à nouveau dans les herbes des prairies, comme une voyageuse insatiable cherchant à explorer chaque recoin de cette terre généreuse. 

Ici, le paysage se pare parfois de haies de maïs dispersées dans les prairies, ajoutant une touche de couleur à cette toile rurale. Malgré le temps qui passe, les fumerolles de l’usine à bois persistent à marquer l’horizon.

Section 3 : Toujours et encore dans la magnifique campagne lucernoise

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté, si ce n’est une forte descente, vers la fin du tronçon.

Le chemin serpente longuement sur le flanc de petites collines arrondies, tel un ruban ondulant à travers les prés verdoyants ou le long des haies de maïs, parsemé çà et là de magnifiques chênes pédonculés, leurs branches étendues comme des bras accueillants.

Plus loin, il s’approche des imposantes fermes de Baldhut, émanant puissamment l’odeur vivifiante de la campagne, comme des bastions solides au cœur de la nature.

Au fil du chemin, le goudron remplace peu à peu la terre battue, et la Via Jacobi se dirige vers le hameau voisin de Schwand. Les paysans, toujours empreints de leur fierté légendaire, arborent fièrement sur les façades des fermes leurs trophées de guerre, symboles de leur bétail et de leur attachement à la terre.

Derrière les dernières fermes dispersées du hameau, le chemin reprend sa course dans l’herbe tendre, s’enfonçant peu à peu dans les sous-bois, comme un aventurier retrouvant le silence paisible de la nature plus profonde.

A partir de cet endroit, les douces collines laissent place à une nature plus tourmentée, où le chemin s’enfonce dans des paysages plus accidentés et sauvages.

Il se trouve même contraint à quelques acrobaties impromptues à travers les prés, jonglant habilement entre les clôtures pour contourner une ferme qui se dresse sur son chemin, tel un obstacle imprévu.

Derrière le rideau de verdure de la forêt, au creux du vallon, apparaît Willisau, tel un joyau niché dans l’écrin de la nature environnante. En contrebas se dessinent les étangs d’Ostergau, vers lesquels le chemin s’apprête à descendre abruptement, comme un plongeur intrépide se jetant dans les eaux profondes.

Au pied de la descente, sur les rondins de bois qui résonnent sous chaque pas, le chemin rejoint une modeste route qui serpente en direction du hameau d’Ostergau-Hinterwald, où les fermes se regroupent davantage.

Les fermes de la région sont d’une beauté singulière, avec leurs toits en pente et leurs auvents ressemblant à des casquettes. La campagne ici est douce, sereine, imprégnée d’une quiétude apaisante. En Suisse, un pays au territoire exigu, la marche se déroule le plus souvent à travers des campagnes densément peuplées de paysans, moins souvent dans les bois. Les vastes forêts se situent généralement en altitude, là où le Chemin de Compostelle ne se risque guère.

À la sortie de Hinterwald, fidèle à sa volonté de préserver les pèlerins des routes, même les plus modestes, la Via Jacobi 4 dévoile toujours une solution alternative pour vous ramener vers les champs de maïs et les sentiers boisés.

Et voici donc les vastes champs de maïs, l’herbe haute caressant les chaussures et les chaussettes, ajoutant une note de fraîcheur à chaque pas, avant de s’élever doucement vers un sous-bois mystérieux, où l’ombre des arbres vous accueille dans un havre de paix.

À la sortie du bois, le chemin retrouve le doux contact de l’herbe sous les pieds, traversant ainsi la vaste plaine de Willisau, où le maigre ruisseau de Seewag serpente avec grâce.

Puis, l’herbe cède sa place au goudron lorsque la Via Jacobi 4 se dirige vers le hameau de Länghus, franchissant un autre petit ruisseau, celui de Rot, tel un fil d’argent s’enroulant dans les prairies verdoyantes.

Oh, que cette ferme est magnifique, offrant au regard ébahi sa façade fleurie sous son bel auvent ! Qui ose prétendre que les fermes ne sont belles qu’au canton de Berne ? Il existe de nombreux joyaux, éparpillés dans toute la Suisse alémanique, témoignant de la beauté intemporelle de la vie rurale, Elles sont hélas moins présentes dans la Suisse francophone.

Section 4 : En passant par la très belle ville de Wiliisau

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans problème jusqu’à la montée sévère dans le Hirschpark et la forêt.

Peu après, la Via Jacobi emprunte quelques centaines de mètres une route un peu fréquentée, où le bruit des véhicules contraste avec le calme champêtre qui l’entoure.

Puis, elle tourne brusquement à angle droit pour retrouver le cours sinueux de la Seewag, retrouvant ainsi le réconfort du chemin de terre sous ses pas.

Elle suit ensuite le ruisseau à travers la vaste zone industrielle de Willisau, longeant une large haie de feuillus. Dans cet environnement où l’activité humaine bourdonne, de grandes entreprises étincelantes éclosent, allant de la logistique à la distillerie, comme des fleurs dans un jardin urbain.

La traversée de la zone industrielle se révèle être assez longue, témoignant de l’ampleur de l’activité économique dans cette région.

Au bout de cette zone industrielle, le chemin atteint un carrefour à l’entrée de la ville, là où il s’engouffre sous la RN2a. Cet endroit regorge de voies cyclables, offrant ainsi de multiples options de déplacement aux cyclistes locaux.

Peu après, la route passe à proximité d’une grande usine d’imprégnation du bois avant de se diriger vers la gare, annonçant le retour à la civilisation urbaine. 

Elle passe alors à proximité de la gare, là où se croisent les grandes lignes reliant Lucerne et Berne, témoins du flux incessant des voyageurs et de l’activité ferroviaire.

Ensuite, la Via Jacobi poursuit son chemin depuis la gare vers le cœur vibrant du centre-ville, où bat le pouls de la cité.

Willisau, avec ses 7 800 habitants, se présente comme la petite sœur de Morat. Elle arbore une organisation similaire, avec un cœur rectangulaire parfois ceinturé de remparts. Malgré les épreuves traversées, notamment les incendies dévastateurs de 1471 et 1704, la ville a su renaître de ses cendres et offre aujourd’hui un paysage urbain remarquable, où chaque maison semble rivaliser de solidité et de beauté.

Le Rathaus, bien que sobre, s’intègre harmonieusement dans ce décor urbain, où les enseignes et les drapeaux contribuent à créer une atmosphère de grande harmonie. Malgré sa richesse architecturale, de par sa position géographique, Willisau demeure relativement peu fréquentée par les touristes, préservant ainsi son authenticité.

À travers les âges, de nombreuses églises ont orné le paysage de Willisau. Seule une tour romane demeure aujourd’hui, tandis que l’église baroque St. Pierre et Paul, érigée au début du XIXe siècle, témoigne de la richesse spirituelle de la cité.

Dans cette bourgade paisible et élégante, alors que la Via Jacobi s’éloigne doucement du centre-ville, elle croise encore une autre église, celle du « Sang du Christ », offrant ainsi un dernier regard sur la diversité spirituelle de cette charmante cité.

La Via Jacobi s’engage alors en direction du Hirsch Park, ce havre de paix où règnent les biches, mais ne vous méprenez pas, Huttwil est encore à plus de quatre heures de marche, comme annoncé en préambule de cette longue étape.

Près d’une bibliothèque ambulante, le sentier traverse la Einziwigger, un cours d’eau qui n’est autre qu’un gros ruisseau paisible.

Au-delà du cimetière, un petit chemin goudronné s’élève en une pente prononcée sur la colline en direction du Hirsch Park, offrant ainsi une ascension marquée vers ce sanctuaire de la nature.

Des escaliers modestes guident les pas des marcheurs plus haut dans le parc…

… où quelques biches, paisibles et curieuses, observent sans méfiance le passage des visiteurs, alanguies dans l’herbe.

Un sentier étroit et raide grimpe ensuite brièvement au-dessus du parc, protégé par des grillages, menant les marcheurs vers une croix imposante et austère qui veille silencieusement sur la ville, tel un gardien bienveillant.

Depuis le sommet où trône la croix, la Via Jacobi s’apprête à quitter le monde civilisé pour de nombreux kilomètres à travers des contrées sauvages et préservées. Elle s’enfonce peu à peu dans les prairies verdoyantes, se rapprochant des lisières de la forêt où les majestueuses vaches Simmental semblent vous saluer d’une révérence gracieuse. Le long du bois, peuplé d’épicéas, de hêtres, de quelques chênes et érables disséminés çà et là, elle trace son chemin.

Depuis cet endroit, une vue imprenable sur Willisau s’offre à vos yeux, telle une toile vivante déployée à vos pieds, vous invitant à contempler l’harmonie entre la nature et les hommes.

Un chemin nouvellement ouvert à l’occasion du 700e anniversaire de Willisau, le Jubiläumsweg, vous guide à travers la forêt de Chällerhölzli, où se dressent des hêtres droits comme des baguettes, formant une véritable collection végétale. Au début de cette forêt, la diversité règne avec un mélange harmonieux entre feuillus et conifères, chacun se dressant avec une prestance digne des mâts d’un navire. L’atmosphère qui y règne est tout simplement magique, transportant les marcheurs dans un monde de féerie.

Arrivés au lieu-dit Willbrig, le paysage se transforme. Dans ce Hölzli (petit bois), les habitants de Lucerne témoignent de leur modestie. Vous découvrirez parmi les conifères les plus élevés du pays. Il faut avoir la curiosité des botanistes et des bûcherons les plus érudits, pour déterminer s’il s’agit de sapins blancs ou de pins de l’Oregon, également connus sous le nom de sapins de Douglas, voire les deux.

Quoi qu’il en soit, ces arbres imposants exhibent leur taille et leur majesté, avec des troncs dénudés et des cimes feuillues s’élevant à plus de 40 à 50 mètres au-dessus du sol, surplombant parfois les modestes épicéas, chênes et hêtres à leurs côtés.

La forêt, bien que d’une beauté remarquable, est également un lieu d’activité économique intense, comme c’est souvent le cas dans cette région. Les bûcherons font une pause bien méritée près d’un petit cabanon.

Section 5 : Entre prés, fermes et forêts

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours vallonné, mais sans grande difficulté.

Un large chemin s’ouvre alors à travers une forêt prestigieuse, où dominent principalement les grands conifères, tels que les épicéas ou les douglas, souvent témoins des coupes effectuées par les bûcherons et gisant en tristes lambeaux à même le sol.

Peu après, le chemin quitte les bois pour s’aventurer dans les prairies, aux abords des fermes de Schwarzwald, plongeant ainsi les marcheurs dans une douce campagne où règne une atmosphère de quiétude et de bien-être. Ici, tout semble respirer la vie, des tas de bois attendant d’être utilisés aux géraniums fleurissant joyeusement aux fenêtres des fermes, en passant par les nains de jardin qui ponctuent avec malice les jardins.

Plus loin, une étroite route goudronnée serpente à travers les prés, offrant une vue sur une campagne resplendissante, en direction des trois petits hameaux d’Olisrüti. Dans cette région pittoresque, l’élevage du cochon est une tradition ancrée, reflétant le caractère des paysans locaux. Si l’un d’entre eux décide un jour de planter des tomates, les autres suivront invariablement. Non pas que les tomates poussent mieux chez eux, mais par le simple désir de rivaliser ou même surpasser leurs pairs.

Entre sentier de terre battue et route goudronnée, la Via Jacobi traverse ces modestes hameaux où les maisons semblent parfois s’élever vers le ciel, témoignant ainsi de l’ingéniosité et de la créativité des constructeurs.

À la sortie d’Olisrüti, un vaste chemin, parfois pavé de pierres, se déroule à la lisière de la forêt de Howald, offrant une promenade en harmonie avec la nature environnante.

Plus loin, une imposante croix ornée de symboles marque l’entrée d’un sous-bois, invitant les pèlerins à poursuivre leur périple à travers cette atmosphère empreinte de spiritualité.

La Via Jacobi traverse alors la forêt, où les arbres reprennent une taille plus modeste et où la végétation se fait plus diversifiée. Les chemins forestiers se déploient telles de larges avenues, facilitant la progression des marcheurs.

Plus loin, le chemin s’aventure brièvement dans les champs de maïs et les prairies environnantes…

… avant de se plonger à nouveau dans la végétation dense, cette fois-ci sur un sentier plus sinueux, plus forestier et nettement plus escarpé.

À la sortie de la forêt de Hohwald, la Via Jacobi s’enfonce dans l’herbe le long des bois, explorant un petit vallon encaissé entre un talus verdoyant et le feuillage des arbres.

Au fond du vallon, le chemin remonte abruptement, défiant parfois la gravité au point que même les moutons peinent à garder leur équilibre sur leurs pattes.

Section 6 : De petits hameaux et de petites rivières

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours vallonné, mais sans grande difficulté.

Plus haut, la pente s’adoucit et le chemin traverse à nouveau les vastes prés et les champs, cette fois du côté du hameau de Stocki, dans une campagne d’une grande ouverture, offrant aux voyageurs un beau panorama.

Il vous reste désormais encore deux heures et demie de marche pour atteindre Huttwil, une perspective qui n’effraie pas les âmes aventurières.

Le chemin s’étire alors en une ligne quasi plane à travers les champs fertiles, offrant aux marcheurs une immersion totale dans la campagne environnante. Ici, les champs cultivés se montrent moins discrets que les vastes prairies, un aspect caractéristique de la région et même de la Suisse dans son ensemble, où les prés dominent nettement le pays.

Le calme et la sérénité imprègnent ces lieux, nichés au cœur d’un paysage délicieusement mamelonné et harmonieux. Un couple de randonneurs a choisi cet endroit idyllique pour contempler la majesté de la campagne lucernoise.

Le chemin se dévoile alors devant les modestes maisons de Im Bernet, où la Via Jacobi renoue avec la route goudronnée et amorce une montée douce à travers les prairies en direction de Hegihof.

À Hegihof, perdure encore l’admiration pour les vaches grises de la Suisse orientale, qui gambadent librement dans les étendues d’herbe verte, incarnant la beauté rustique de la région, la symbiose totale ente le bétail et son environnement.

Là, en ces lieux où l’on prend conscience des distances qui vous séparent encore de Santiago, l’envie de presser le pas devient palpable.

Autrefois, en ces lieux, se dressait probablement une halte pour les pèlerins. Peut-être que cet endroit résonne encore des pas des marcheurs, qu’il continue d’accueillir les pèlerins démunis en quête de repos et de réconfort.

La route goudronnée s’étire alors vers les majestueuses fermes d’Oberwil, nichées au cœur d’une campagne généreuse, où les vaches et les moutons paissent paisiblement. En ces contrées helvétiques, les moutons Blancs des Alpes et les Bruns Noirs du pays règnent en maîtres sur les étendues verdoyantes.

À la lisière du hameau, à proximité d’une porcherie, la Via Jacobi retrouve le sol battu, cheminant de ferme en ferme.

Sous les ombrages des tilleuls et des arbres fruitiers, la route de terre battue se faufile de nouveau vers les confins de la forêt, traversant une campagne étincelante de lumière. Une grande partie du périple à travers la Suisse alémanique se déroule entre les bosquets et les prairies, imprégnant le voyage d’un charme bucolique propre à ces contrées semi-ouvertes.

Une fois englouti par la canopée, le sentier serpente à travers une sorte de sentier encaissé, évoquant presque l’épopée de Guillaume Tell, avant de resurgir bientôt dans les pâturages.

Quelques pas plus loin, la Via Jacobi croise les eaux vives du Luthern, une rivière imposante qui babille joyeusement à la lisière du bois, ponctuant le périple d’une symphonie naturelle enchanteresse.

De l’autre côté du pont, se dressent majestueusement les splendides fermes de Schachenhof. À mesure que l’on se rapproche du canton de Berne, leur beauté s’intensifie encore davantage. Leurs toits semblent presque effleurer le sol, tandis que leurs auvents sont plus prononcés, conférant à ces demeures une allure encore plus imposante et élégante.

La Via Jacobi poursuit son chemin le long de la route goudronnée, serpentant entre les fermes, en direction de Stoos.

À seulement 30 minutes de marche d’Ufhusen, et à 1 h 50 de Huttwil, l’arrivée prochaine est une perspective réjouissante après un périple aussi long.

La Via Jacobi poursuit son chemin à travers la gravière d’Hiswil, se déployant paisiblement le long d’une petite route qui s’étend dans la plaine.

Cependant, sur le Chemin de Compostelle, les moments de quiétude sont éphémères. Une bifurcation imminente se profile à l’horizon, et il est crucial de ne pas la manquer. Il faudra alors affronter une montée abrupte à travers les prés, avec une inclinaison pouvant dépasser 20% de pente. 

Dans ces contrées où les vaches semblent surpasser en nombre les habitants, et où l’herbe demeure leur festin, il est de rigueur de jongler entre l’ouverture et la fermeture des barrières électrifiées. Et lorsque celles-ci font défaut, il convient de se faufiler habilement sous les fils sans subir de décharge électrique désagréable.

Section 7 : Entre les cantons de Lucerne et de Berne

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours très vallonné, avec souvent des pentes sérieuses.

Au sommet de la montée, le chemin aboutit à Ufhusen, un village encore situé dans le canton de Lucerne. Ici, les vaches, les chèvres et les moutons cohabitent paisiblement, partageant l’espace de manière harmonieuse. Une particularité intrigante chez les chèvres est leur tendance à affirmer leur supériorité en se positionnant sur une éminence dès qu’elles sont en groupe, un comportement partagé avec les chats et parfois même les hommes politiques.

Une église ornée d’un clocher baroque surplombe le village, avec en face un Christ en croix, offrant une scène empreinte de spiritualité et de tradition.

Ufhausen se distingue par sa relative modernité, ce qui contraste avec les villages plus traditionnels traversés au cours des derniers jours.

Les maisons contemporaines, bien que pratiques, ne peuvent rivaliser avec le charme intemporel des habitations d’une autre époque. Ces maisons modernes banales, ne sauront jamais belles dans le futur.

Plus bas, une route dévale de Ufhausen pour rejoindre un petit vallon. Dans cette région, l’élevage est la norme et les champs cultivés sont plutôt rares, exception faite du maïs.

Au fond de ce vallon se trouvait autrefois la frontière entre deux cantons notoirement rivaux, Berne et Lucerne. La disparition des péages entre les cantons ne remonte qu’à 1848, année de la formation de l’État fédéral suisse, marquant ainsi une étape significative dans l’histoire de la Confédération helvétique.

Juste après la frontière, un sentier s’élève à travers les herbes le long de la forêt de feuillus de Chilchwädli, mais pour une courte durée. Au loin se profile le hameau de Feldmatt.

Un chemin serpentant à travers les prés vers le hameau semblait être l’itinéraire prévu. Cependant, les agriculteurs locaux ont exprimé leur réticence à voir des promeneurs se balader dans leurs champs. Ainsi, les concepteurs de la Via Jacobi ont créé un parcours alternatif, parfois le long de la forêt, parfois à l’intérieur même de celle-ci, en passant par de petits ruisseaux à sec.

Cependant, à un certain moment, les paysans ont peut-être accepté de laisser le chemin traverser leurs terres afin de rejoindre la route passant par le hameau de Neuhof/Feldmatt, à environ 1 heure de marche de Huttwil.

Depuis Neuhof, la Via Jacobi emprunte une route goudronnée qui s’en va vers la forêt.

Après avoir traversé ce bref petit bois, le chemin ressort dans les prés.

En traversant ces vastes espaces herbeux, le sentier contourne le hameau de Raberhof avant de se diriger à nouveau vers la forêt. Ce schéma alternant entre forêts, prés, villages et hameaux est caractéristique du Chemin de Compostelle de la Suisse allemande, offrant des paysages magnifiques, parfois même surpassant les cartes postales, typiques du pays.

La Via Jacobi traverse ensuite la dernière forêt de la journée, la forêt de Chammerewald, située à proximité de Huttwil, qui n’est pas la plus belle forêt du parcours.

La forêt est dotée d’une piste Vita qui borde le chemin. Ces pistes de santé, aménagées il y a environ cinquante ans par les compagnies d’assurance suisses dans la périphérie des villes, sont aujourd’hui moins fréquentées, seuls quelques joggeurs du week-end y faisant encore leur footing, souvent en ignorant les exercices proposés.

De l’autre côté de la forêt se trouve la zone industrielle de Rüttistalden, où le travail du bois reste une priorité.

La Via Jacobi emprunte une petite route et atteint la banlieue de Huttwil, à Rüttistalden.

Vous êtes ici à seulement 25 minutes de Huttwil, marquant la fin du voyage pour aujourd’hui.

Section 8 : A Huttwil, petite ville bernoise

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

La descente de la Via Jacobi vers Huttwil révèle progressivement le contraste entre la tradition agricole et l’urbanisation croissante. En périphérie, les vastes étendues de terres cultivées et les fermes pittoresques témoignent de l’importance de l’agriculture dans cette région. Cependant, cette scène champêtre est entrelacée de plus en plus avec des habitations plus conventionnelles, illustrant l’évolution démographique et économique de la ville.

À mesure que la route se rapproche de la ville, le murmure apaisant du ruisseau de Langete accompagne les pas des pèlerins.

Bientôt, les contours familiers de l’église se dessinent à l’horizon, marquant l’entrée dans le cœur historique de Huttwil.

Huttwil, avec ses 5’000 habitants, offre un refuge tranquille dans la région de la Haute Argovie. Ancrée dans la tradition protestante du canton de Berne, la ville respire la quiétude et l’authenticité.

Logements sur la Via Jacobi

    • Gasthaus Lamm, Hauptstrasse, Menznau; 041 493 11 32 ; Hôtel, repas, petit déj.
    • B&B Morf-Frei, Sonnengrund 5B, Willisau; 041 970 08 46/079 581 90 41 ; Chambre d’hôte, petit déj.
    • B&B Peter und Paul, Wydernatt 8, Willisau; 041 970 17 17 ; Chambre d’hôte, petit déj.
    • Gasthaus Post, Lauenplatz 3, Willisau; 041 490 25 06 ; Hôtel, repas, petit déj.
    • Gasthof Zum Mohren, Mohrenplatz 1, Willisau; 041 490 11 10 ; Hôtel, repas, petit déj.
    • Landwirt Fritz Mathys, Flurweg 10A, Huttwil; 062 962 12 34 ; Gîte (paille), petit déj.
    • B&B Lisa Neuenschwander, Rotbachstrasse 18, Huttwil; 062 962 38 87/079 726 55 32 ; Chambre d’hôte, petit déj.
    • Silvia et Martin Eicher – Waldkinder, Nyffenegg 1, Huttwil; 076 422 09 08 ; Chambre d’hôte, petit déj.
    • B&B De Heimelig, Nyffel 27, Huttwil; 078 633 49 30 ; Chambre d’hôte, petit déj.
    • Hotel Bahnhof, Bahnhofstrasse 41, Huttwil; 062 962 21 09 ; Hôtel, repas, petit déj.
    • Hotel Gute Hirt, Marktgasse 5, Huttwil; 062 962 20 10 ; Hôtel, repas, petit déj.
    • Hotel Restaurant Ochsen, Bahnhofstrasse 36, Huttwil; 061 706 52 00 ; Hôtel, repas, petit déj.

En cette étape, trouver un logis ne pose guère de difficulté. Du fait de sa longueur, certains pèlerins préfèrent diviser leur périple en deux, marquant une halte à Willisau. Tant Willisau que Huttwil se dressent comme de modestes bourgades, offrant tous les commerces nécessaires. Entre ces deux points, sur le chemin, point de supermarché ni de restaurant pour une pause réconfortante. Comme souvent en Suisse, ce sont les hôtels qui tracent la ligne du tourisme.

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.

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